Chapitre 1. Nikkor 24-70mm f/2.8 VR extérieur jour.
Il y a quelques années, pour illustrer je ne sais quel article, ici-même, j’avais photographié des vases. Un lecteur m’avait taquiné sur ce choix, invoquant, à juste titre, que la vie ne se résume pas à des pots de fleurs. Il avait raison, le bougre. On ne peut pas réduire un test matériel à une aussi simple expression qu’un vase posé sur une commode. Lorsque j’ai reçu le nouveau Nikkor 24-70mm f/2.8 VR c’est exactement ce que je me suis dit. Faire un test, d’accord, mais faisons un test au sens large du terme. Utiliser ce nouveau caillou, OK, mais l’utiliser complètement, sans le réduire à un test en studio avec des mires de référence. D’ailleurs, de vous à moi, qui photographie des mires, dans la vraie vie ? Ou des pots de fleurs ? Non, pour ce nouveau Nikkor 24-70mm f/2.8 VR, j’ai demandé à Nikon Pro de m’accorder le privilège de pouvoir le garder un peu, de vivre avec, au jour le jour, de faire comme si on bossait ensemble. Finalement, ce n’est pas moi qui ait testé ce nouveau Nikkor 24-70mm, c’est lui qui est entré dans ma vie de photographe, assumant mes besoins, chaque jour. Et moi, mes besoins, ils sont simples mais variés. Un jour je vais faire des photos de live, le lendemain j’embarque pour du packshot en studio, le week-end je fais de la photo de paysage. Je fais du corporate pour mes clients, des portraits ou des fiches techniques, je fais du reportage, de la photo de terrain. Comment allait-il se comporter, ce nouveau Nikkor 24-70mm f/2.8 VR, dans toutes ces situations ? Est-il aussi bon qu’il en a l’air ? Est-ce qu’il vaut son prix ? Toutes ces questions, le photographe que je suis se les pose. Voici mes réponses.
• Les leçons du passé
Mais d’abord, une précision. Il n’y aura pas un article sur le nouveau Nikkor 24-70mm f/2.8 VR mais des articles. Plusieurs articles, où je vais confronter ce caillou à mes besoins, à mes besoins de terrain. C’est d’ailleurs la première chose à dire, sur ce nouveau 24-70mm. C’est une optique de terrain, c’est l’optique de base, le caillou de référence de tout photographe. Avec un 24-70mm on est bien. On couvre toutes les focales essentielles, du grand angle au petit télé, c’est l’optique passe-partout par excellence, la première qu’on glisse dans le sac quand on part bosser. La première chose que j’ai remarquée, dès que j’ai pris en mains ce nouveau trans-standard, c’est sa construction. Il est lourd et massif (je vais y revenir), on voit qu’il a été fait pour encaisser, pour durer dans le temps, pour subir sans broncher, pour faire le job. C’est l’optique pro par excellence, elle doit être capable d’étaler, de faire le taff, de bosser tous les jours sans moufter, pendant des années. Solide, efficace, durable. On sent que les gars de chez Nikon ont appris du passé, de la version précédente, même sur des détails qui peuvent sembler anecdotiques. Par exemple, ils avaient réalisé qu’au jour le jour le pare-soleil pouvait prendre des coups. Sur la nouvelle version, le pare-soleil est désormais fixé directement sur le fût. Sur la version précédente, Nikon avait hésité à intégrer le VR. Sur la nouvelle version ils ont intégré le VR, même si on sait que cette intégration va coûter un bonus. Pas très difficile, dans ces conditions, de comprendre pourquoi ce nouveau Nikkor 24-70mm f/2.8 VR coûte 2500€. Il est construit pour durer, il permet de shooter à 1/15è à main levée, il intègre absolument tout ce que Nikon sait faire. Est-ce pour autant que c’est un must have ? Pour ça, il faut le sortir, l’amener sur le terrain, lui faire vivre ma vie qui est loin d’être un fleuve tranquille. Vous voulez tout savoir sur Nikkor 24-70mm f/2.8 VR ? Je vais vous dire tout ce que j’en sais, mais je vais prendre mon temps.
• La réponse du berger Nikon à la bergère Canon
Nikon a mis du temps, beaucoup de temps, pour renouveler son 24-70mm f/2.8. Le précédent modèle avait été introduit en 2007 (en même temps que Nikon D3, ça ne nous rajeunit pas), au prix public de 1890$ à l’époque, un prix qui s’était rapidement stabilisé autour de 1600$. Une bonne optique que ce trans-standard, favorablement accueillie par les utilisateurs à l’époque et qui s’est bien vendue, d’ailleurs elle va être maintenue au catalogue. Lorsque je me suis équipé en Nikon en 2010, j’avais en tête d’acquérir deux optiques qui me semblaient complémentaires, le 24-70mm et le 70-200mm f/2.8. J’avais testé le 24-70 et je l’avais trouvé trop lourd (900gr) mais surtout j’avais testé Nikkor 24-120mm f/4 dont le range, la dynamique m’avaient enthousiasmé. Et son prix aussi. Pour la différence de prix, j’étais disposé à sacrifier un diaph, d’autant qu’à l’époque Nikon D3s affichait des niveaux d’iso permettant de combler facilement la perte d’un diaph. Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes, j’oubliais doucement mes années Canon avec D3s dans les bras jusqu’à ce que la marque rouge se rappelle à mon bon souvenir en dégainant son nouveau 24-70mm f/2.8 en septembre 2012. Le réveil fut salement brutal. Canon proposait un trans-standard nettement plus léger que le modèle précédent et une taille de lentille (82mm) laissant présager un ensemble optique particulièrement soigné, sans toutefois – détail d’importance ! – proposer la stabilisation, le tout à un prix d’introduction stratosphérique (2500€). À l’époque, un expert Canon de mes amis m’avait affirmé sans détour : « Cette optique vaut son prix. C’est une perfection à toutes les focales, même et surtout à pleine ouverture. » Les échos d’utilisateurs confirmèrent par la suite ce soupçon de perfection. Seul bémol de cette optique finalement, l’absence de stabilisation, alors qu’elle était présente sur le modèle f/4. Depuis septembre 2012, j’attendais la réponse du berger Nikon à la bergère Canon. C’est arrivé en deux temps.
• Nikkor 24-70mm f/2.8 VR. La perfection sur le papier.
D’abord une annonce, au début du mois d’août 2015, pour une disponibilité initialement prévue courant septembre, puis rapidement repoussée à novembre. Pourquoi repoussée ? Sans doute parce que Nikon, échaudé par des incidents au lancement de certains produits (souvenez-vous du dust gate) a préféré assurer le coup et bétonner la sortie et le lancement produit. Naturellement, dès l’annonce de Nikkor 24-70mm f/2.8 VR, j’ai observé avec attention deux ou trois paramètres. La taille de la lentille frontale, le poids de la bête, son prix et naturellement la présence de la mention VR. Sur le papier ce caillou aligne tout ce que Nikon sait faire de mieux en matière d’optique. Ce Nikkor 24-70mm f/2.8 VR embarque les specs les plus abouties, le must en matière de technologie, jugez plutôt : une construction optique premium dotée d’une lentille asphérique en verre ED à faible dispersion (réduction du vignettage tout en améliorant la résolution de l’image), le traitement nanocristal (réduction du flare), diaphragme électromagnétique (optimisation de la précision lors de la prise de vue en rafale), traitement au fluor (résistance à l’eau et à l’humidité). Et comme toujours sur les optiques Nikkor, un autofocus ultra-silencieux et hyper réactif. Seuls bémols de cette optique d’exception, le poids, la taille, le prix. J’ai posé Nikkor 24-70mm f/2.8 VR sur ma balance, dans mon studio et la réponse est sans équivoque. Sans les bouchons et sans aucun accessoire, la bête accuse 1066 grammes. Mazette ! Plus de 1Kg, c’est 45% plus lourd que mon 24-120mm f/4 (730gr), pour un range nettement moindre. À une époque où le poids est le sujet qui fâche (…), voilà un paramètre qui va en faire tiquer plus d’un. Seulement voilà, dans la vie, il faut savoir ce qu’on veut. Le prix, le poids, les qualités d’une optique sont des facteurs en corrélation directe. L’histoire est connue, le prix d’une optique s’évalue au poids et au nombre des lentilles. Dans le cas présent, les lentilles sont larges, donc lourdes, donc coûteuses, c’est particulièrement vrai pour la lentille asphérique ED. Ajoutez à celà le système VR et le traitement premium de cette nouvelle optique Nikkor 24-70mm f/2.8 VR, sans même parler de la robustesse de l’ensemble, de sa capacité à s’adapter à tous les terrains, à faire le job et vous comprendrez pourquoi il y a écrit 2500€ sur l’étiquette. Le prix est une chose, comme les spécifications sur le papier. Restait à vérifier l’efficacité de la bête sur le terrain.
• Premier ressenti. Une optique facile, faite pour durer.
Premier constat, monté sur Nikon D4s, la configuration avoisine les 2,5Kg. Les habitués du tandem D4s + 70-200mm f/2.8 VRII ne seront donc pas franchement dépaysés (2,9Kg). Blague à part, le premier ressenti est là, on en a plein les mains, au niveau du poids ça ne déçoit pas, d’autant que le poids se concentre sur la partie avant de l’optique. Sur un reflex poids lourd comme D4s ce n’est pas très gênant, en revanche le déséquilibre est nettement palpable sur un poids plume comme D750. La première chose qui frappe, avec ce nouveau 24-70mm Nikkor c’est la fluidité. Tout respire la souplesse, la sérénité, la bague de zoom est ultra douce, comme la bague de MAP quand on travaille en manuel. En mode AF, c’est idem. L’autofocus est hyper réactif et silencieux, les utilisateurs habitués aux optiques premium Nikkor ne seront donc pas dépaysés. Le travail est particulièrement agréable et le système de réduction des vibrations est vraiment très efficace. Le VR embarqué permet d’évoluer à des vitesses plus lentes (jusqu’à 4 fois plus lentes), c’est appréciable de pouvoir travailler à vitesse très lente, à main levée, sans risque de bougé. Couplé à la technologie du diaphragme électromagnétique, récemment introduite sur certaines optiques comme Nikkor 200-500mm ou Nikkor 500mm f/4 c’est un plus réellement indispensable. Ce qui m’a marqué, dès la première utilisation de ce nouveau Nikkor 24-70mm f/2.8 VR, c’est ce sentiment de stabilité et de fiabilité. On sent une optique facile, polyvalente, bien pensée pour durer. En revanche pour la discrétion, on repassera, tant ce zoom trans-standard ressemble à un petit télé, d’autant que la longueur du caillou est variable selon la focale. Un détail qui ne se remarque pas quand le pare-soleil est en place puisqu’il est fixé sur le fût. Restait à vérifier l’efficacité sur le terrain.
• Chapitre 1. Le calvaire de Cast.
J’ai embarqué dans ma besace mon D4s, Nikkor 24-70mm f/2.8 VR, direction le bourg de Cast et son célèbre calvaire. Hasard du lieu, c’est à cet endroit que j’avais réalisé mes premiers tests avec du matériel Nikon, il y a quelques années. Pourquoi le calvaire de Cast ? Parce que le granit, à l’image ça ne ment pas. Un bel après-midi ensoleillé, 100iso, mode priorité ouverture, f/2.8, test à 24mm, mode AF-S spot, mesure matricielle. Il est splendide ce calvaire, je fais différents clichés sous plusieurs angles, à 24mm puis à 35, à 70, toujours à pleine ouverture f/2.8. Dans le viseur, il y a de la matière, je perçois chaque détail du granit, du lichen qui le couvre partiellement. Je me dis qu’à f/2.8 le flou d’arrière plan (le fameux bokeh) ne devrait pas décevoir. Je pousse de quelques kilomètres et je vais faire des clichés de l’adorable petite chapelle de Quillidoaré, sous un ciel azuréen, dans des conditions de prise de vue identiques : 100iso, mode A, f/2.8 à différentes focales de 24 à 70mm et mes réglages basiques habituels sur mon D4s. Dernière précision, de taille, mes fichiers sont enregistrés en jpeg fine, pour ce test il est évidemment hors de question d’une quelconque post-production, je travaille sur des images directement issues du boîtier. Les paramètres auxquels je vais être attentif sont le vignettage, particulièrement à 24mm, le piqué sur l’ensemble de l’image, au centre et sur les bords, la tenue globale de l’image (présence éventuelle de distorsion, d’aberrations chromatiques).
• Premier constat, ça pique !
À l’écran, j’ai la confirmation du pressentiment que j’avais eu, l’œil collé dans le viseur. Ça pique ! Le fichier généré par Nikon D4s, de 4928 pixels par 3280 pixels, offre un savoureux niveau de détail. Le cliché du calvaire, réalisé à 24mm à pleine ouverture (f/2.8), visualisé à 100% montre un excellent piqué et un niveau de détail du même tonneau, qui plus est sur l’ensembe de l’image. La restitution des couleurs est parfaitement conforme à la réalité. À f/2.8 la profondeur de champ est minimum, les sujets d’arrière-plan sont dans un léger flou et la chapelle encore un peu plus, donnant un aspect tri-dimensionnel à l’image. Pas de distortions chromatiques apparentes, un léger vignettage dans les coins supérieurs. Sur le second cliché, pris à la même focale et à la même ouverture, on observe des qualités identiques : image dynamique, contrastée et piqué, bokeh élégant. Idem sur les clichés suivants pris à 35, 55 et 65mm. Concernant le vignettage, il faut noter qu’il commence à s’estomper au fur et à mesure qu’on monte en focale et qu’il peut varier en fonction de la luminosité ambiante. Sur la photo du calvaire de profil, par exemple, le vignettage est inexistant alors que les réglages de focale (24mm) et d’ouverture (f/2.8) étaient identiques. Constat similaire sur la série de clichés réalisés à la chapelle de Quillidoaré et pris dans les mêmes conditions de paramètres. Alors que la luminosité est différente, sur la photo de la chapelle le ressenti du vignettage est plus accentué, en revanche la dynamique de l’image me semble toujours aussi bonne, avec un excellent niveau de piqué, un niveau de détail parfait sur l’ensemble de l’image.
• En extérieur jour, promesses tenues.
Globalement, sur le test en extérieur, dans des conditions optimum de luminosité, Nikkor 24-70mm f/2.8 VR tient toutes ses promesses, en produisant une image razor cut, dynamique sur toutes les focales à pleine ouverture, avec un niveau de vignettage qui me semble réduit, même si ce niveau peut être plus perceptible selon les conditions de luminosité. En même temps pour ce test j’ai volontairement travaillé à f/2.8 et selon l’adage bien connu « c’est pas parce qu’on vous propose des optiques qui ouvrent à 2.8 qu’il faut les utiliser à 2.8 ! » Autant dire qu’en fermant de un ou deux crans, le vignettage s’estompe singulièrement, pour ne pas dire complètement. Si je juge l’image dans sa globalité, la proposition faite par Nikkor 24-70mm f/2.8 VR est plutôt très satisfaisante. Mais je n’en n’avais pas fini de mon parcours avec cette optique. Ensemble, nous avons continué le chemin à la recherche d’images, dans des conditions de lumières plus délicates, pour tester la fonctionnalité VR et vérifier si elle vaut l’argent qu’on s’apprête à y mettre…
• En conclusion (provisoire)
Alors ? Ce Nikkor 24-70mm f/2.8 VR vaut-il le prix indiqué sur l’étiquette (2500€) ? Je le crois, sincèrement. Ce que j’aime : l’aspect solide, durable, fiable. On sent que cette optique est faite pour durer dans le temps, totalement polyvalente, avec le range quasi universel, tout en étant rapide et lumineuse. Conçue pour durer et faire le job. Le VR est super efficace, j’aurai l’occasion d’en reparler dans le test à venir sur le live. Pour la vélocité et la réactivité de l’AF, rien à dire, c’est un must, du même calibre que Nikkor 70-200mm f/2.8 VRII. Pour ce qui est de la qualité de l’image c’est idem. C’est du razor cut, ça arrache et ça pique comme on aime. À f/2.8 le rendement est excellent, à deux crans au dessus on frôle l’extase. Ce que j’aime moins : son poids, sa longueur, son encombrement. Si feu ma grand-mère avait été là, elle se serait empressée de me dire « on ne fait pas d’omelettes sans casses des œufs ! » Si tu veux du VR, une lentille asphérique ED, un AF de compèt’ et tout le toutim, il faut bien caser tout ça quelque part ! Alors oui, cette optique est lourde, avec son diamètre de 82mm et tout ce qu’elle embarque, mais franchement, c’est un détail. Il ne faiut pas perdre de vue que paradoxalement le poids d’une optique est un facteur de stabilité. Par exemple on a reproché à Nikkor 300mm f/4 d’être trop léger ! Et puis quand on se trimballe un D4s toute la sainte journée, on n’est plus à quelques centaines de grammes près…
• merci à Nikon Pro pour leur soutien.
• à lire prochainement sur SHOTS : Nikkor 24-70mm f/2.8 VR en photo de live et en packshot.
• vous pouvez voir (et télécharger) les images réalisées avec Nikon D4s et Nikkor 24-70mm f/2.8 VR à différentes focales (24, 34, 50, 65mm) en cliquant sur ce lien hubiC.
chrisotphe dit
Interessant, et vraiment à l’opposé de ce qu’un célèbre magazine photo peut en dire ….
harvey dit
J’ai le plus grand respect pour la presse spécialisée mais j’ai pour habitude de me faire mon propre avis sur les matériels que je suis amené à utiliser, en les testant moi-même en conditions de terrain. Je travaille au jour le jour avec ce 24-70mm depuis un mois. C’est un caillou intéressant, très polyvalent, c’est l’optique passe-partout par excellence. Quant à savoir si ça pique à f/2.8 et à 24mm, si c’est net sur toute la ligne, si on constate des distorsions, il suffit de regarder les images directement issues du reflex sans post-prod, ça ne triche pas. [voir le ien hubiC en fin d’article]
C’est aussi pour cette raison que le test va se poursuivre, pour montrer comment l’optique se comporte quand elle est confrontée à différentes situations aussi différentes que le concert ou le packshot. À suivre, donc.
Nicolas dit
Super article, étayé, complet, précis et aux antipodes de ce qu’on a pu lire dans CI où cette optique se fait descendre bien comme il faut. En même temps c’est vrai que les photos IRL c’est quand même nettement plus parlant que des photos de mires 😉
J’ai regardé les photos du calvaire, no comment, ça arrache. Hâte de voir la suite. Reste les deux sujets qui fachent AMHA : le poids et la taille. 1,1 kilo, Nikon réussit l’exploit de faire un 24-70 presque aussi long et aussi lourd qu’un 70-200 c’est abusé !
harvey dit
Ah ! Le poids… En même temps on reproche parfois à certaines optiques de ne pas être assez lourdes, donc de ne pas être suffisamment stables en mains et de provoquer éventuellement des flous à la prise de vue… C’est le cas de Nikkor 300mm f/4 par exemple, qui est un poids plume.
Le poids sur les optiques de reflex c’est le sujet récurrent par excellence. Il s’explique facilement : la taille des lentilles, la concentration des lentilles sur l’avant de l’optique, la présence du VR et de l’AF. On peut imaginer que si Canon avait également intégré le VR sur son 24-70 introduit en 2012 le caillou aurait fait le même poids que celui de chez Nikon. Mais bon, je suis assez d’accord, même si le poids de mon matos fait partie de mon quotidien, utilisateur de D4s que je suis 🙂
emeric dit
Même si je me suis lassé e vos commentaires si peu objectifs, j’ose ce commentaire.
En effet, je pourrais conclure que Nikon surpasse tout ce qui existe, J’utilise moi même des produits Nikon de la gamme pro, je ne doute pas la qualité supérieure de ces produits qui seront sans doute encore les meilleures jusqu’à la prochaine génération.
Bref, avec la courses acharnée des deux leaders, il est sûr d’avoir ce qui se fait de mieux et que ces avis opportunistes m’agacent quelque peu!!!
harvey dit
Merci Emeric pour ce commentaire constructif.
chrisotphe dit
Pour schématiser, la différence entre la critique de CI, et le ressenti donné ici, revient peut être à la problématique de la divergence existante entre la théorie et la pratique ?
Pour en revenir au sujet principal, d’une manière générale, si l’avancé technologique (et l’amélioration de son rendu) d’une optique l’amène à grossir tant (volume, poids, prix) alors les génération prochaines de photographes auront intérêt à se faire greffer un troisième bras, afin de manipuler en toute quiétude leurs appareils …
harvey dit
L’intégration de technologies comme le VR, le diaph électro, la taille des lentilles explique la différence de poids. En même temps quand on est habitué à trimballer un engin comme D4s on n’est plus à quelques grammes près…
Nicolas dit
@emeric la prochaine fois évite d’oser un commentaire si c’est pour dire un truc aussi plat que « Nikon surpasse tout ce qui existe » pour reprocher à shots trois lignes plus loin des avis opportunistes
@chrisotphe c’est des séances de muscu qu’il faut prévoir surtout ! Ou bien passer chez Fuji 😉
Sanchez dit
Bravo pour ce test, très intéressé par la suite des tests. Merci!