La semaine dernière, j’ai vécu un drame par procuration. Un photographe m’envoie ce message : « J’ai effacé par erreur mon catalogue Lightroom. Je perds tout le catalogage réalisé et toutes mes post-prods si je ne le récupère pas. » Évidemment, dans ce cas, la première question qui vient à l’esprit c’est de savoir si le gars fait des sauvegardes ou pas. Dans le cas présent c’est ou pas et là on est mal. Seule solution, arrêter au plus vite d’utiliser la machine, donc le disque dur, démarrer d’un disque externe et lancer un logiciel de récupération de données (comme Diskwarrior). Aucune garantie, galères et angoisses assurées. Si les données sont vitales, démontage du disque dur et envoi à un service spécialisé. Il existe des sociétés dont c’est l’expertise, mais autant vous prévenir tout de suite, ça peut vous coûter cher. L’autre solution, c’est de mettre en place une stratégie de sauvegardes qui vous assure, autant que faire ce peut, d’être à l’abri en cas de pépin. Voilà la mienne, de stratégie, je crois qu’elle tient la route. Elle m’a sauvé la mise à plusieurs reprises.
Sauvegardes. L’indispensable protection
• La structure physique
Je ne cherche pas midi à quatorze heures et je ne veux pas que ça me coûte une blinde, j’ai donc entouré mon Mac de deux docks achetés chez MacWay. Ces docks permettent de monter des disques durs Sata en USB 3 et aussi eSata, Firewire 400/800. Notez qu’il existe aussi des docks thunderbolt, Macway commercialisant aussi le G-dock, l’excellent produit haut de gamme de G-Technology que je n’ai pas encore testé. Le dock à ma gauche est équipé d’un emplacement pour un disque dur, il offre en plus deux ports USB supplémentaires, un lecteur de carte SD et un lecteur de compact flash. Sur l’un des ports USB j’ai branché un lecteur de cartes Sandisk. Je crois que ce type de dock n’est plus commercialisé par Macway, c’est dommage, c’était hyper pratique. Le dock à ma droite est un modèle classique de chez Macway, avec un emplacement pour un disque dur 2,5 ou 3,5 pouces. Je peux donc monter simultanément deux disques durs sur mon Mac. J’utilise des disques durs Sata 2To, jamais plus, à l’exception d’un gros disque WD 6To en RAID (3To exploitables, donc) qui est mon catalogue général. Précision, chaque disque dur utilisé dans le dock est protégé par un étui en silicone qui le met à l’abri de la poussière et des chocs et qui en plus permet d’empiler les disques durs.
• Sauvegarde journalière des données
Je sauvegarde les données de mon Mac tous les jours, à la fin de ma journée de travail et pour ça j’utilise Time machine, le soft livré en standard avec MacOSX. Rien à dire, c’est d’une facilité remarquable. J’enclenche mon disque, il monte, il est détecté et en avant Guingamp ! La sauvegarde se lance toute seule, les données modifiées depuis la dernière sauvegarde (c’est ce qu’on appelle une sauvegarde incrémentale) sont écrites sur le disque. En cas de pépin, il suffit de monter le disque et d’entrer dans l’interface un peu kitch de Time machine pour visualiser le Mac tel qu’il était à une date donnée. Dans mon cas, je peux remonter trois ans en arrière et récupérer tout ce que je veux très facilement. Autant dire que Time machine est indispensable et c’est mon dernier mot Jean-Pierre.
• Sauvegarde du fond photographique
Là, on ne rigole plus. Mes clichés, la photo, c’est une partie de ma vie professionnelle, alors les sauvegardes sont à la hauteur de l’engagement que j’y mets. Je me suis astreint à un schéma strict pour éviter les mauvaises surprises. Au départ, je sauvegardais sur CD, puis DVD, mais c’est un support qui se dégrade avec le temps, j’ai opté désormais pour le disque dur, plus précisément pour les disques durs. J’utilise des disques durs dont la capacité n’excède pas 2To, généralement du Seagate Barracuda toujours chez Macway. J’ai un disque dur de travail, utilisé pour le catalogue et le travail de dérawtisation, que je sauvegarde sur un disque dur de capacité égale, ainsi que sur mon disque dur WD en RAID. J’ai donc constamment trois copies de sauvegardes de mes clichés. Lorsque je m’absente du bureau, mon disque de travail, son clone et le disque RAID sont hébergés en dehors de mon bureau. Et puis en complément de toute cette armada, naturellement, il y a hubiC.
• hubiC, une piscine olympique pour mon poisson rouge.
Que dire de hubiC si ce n’est que cette solution proposée par OVH m’assure de dormir sur mes deux oreilles et complète merveilleusement ma stratégie de sauvegardes. Alors je sais. Dès que je parle de hubiC, il y a toujours quelqu’un pour me dire que ça ne fait pas ceci ou pas cela. C’est pas grave, hubiC fait parfaitement ce que moi je lui demande : mettre mes données à l’abri sur un cloud français, les sécuriser, les mettre à ma disposition quand j’en ai besoin, 24/24, 7/7, de n’importe où dans le monde, à partir d’un ordinateur, de ma tablette, de mon smartphone. Point. Ah ! Et aussi de pouvoir partager mes données en un clic. Le reste, la synchro par exemple, ça ne m’intéresse pas. Je demande à hubiC d’être la touche finale de ma stratégie de sauvegardes et il s’en tire à merveille. OVH me loue pour 10€ par mois un espace de 10To. Autant dire qu’avec hubiC je suis passé d’un aquarium de 100 litres pour mon poisson rouge à une piscine olympique pour lui tout seul. Seul bémol de hubiC, la relative lenteur en upload, mais ça, c’est pas de sa faute, c’est dû à mon ADSL Free qui plafonne à 1Mbs en up. Si vous avez la fibre, avec hubiC vous êtes le roi sur le toit du monde.
• Les bénéfices de la sauvegarde au quotidien
Chaque jour qui passe me permet de récolter les fruits de mes sauvegardes. D’abord savoir que les clichés sont sauvegardés à l’abri, sur des sources multiples, y compris sur le cloud via hubiC, ça permet de dormir sur ses deux oreilles. Ensuite, il est possible d’accéder à une information très rapidement et de n’importe où (grâce à hubiC). Mon book en ligne recense la quasi intégralité des concerts que j’ai couverts depuis près d’une quinzaine d’années. Je peux donc retrouver une date précise sur Cinquième nuit puis, en étant connecté à hubiC, visualiser les clichés sauvegardés, en temps réel et éventuellement les transmettre à mes clients. Quant à la situation qui servait d’introduction à ce billet, si elle devait arriver, perdre un catalogue Lightroom, je sais que suis capable de restaurer ce catalogue à la date d’hier en un clin d’œil et de limiter les dégâts autant que possible. La sauvegarde, ça sert à ça. Limiter les dégâts. Dormir tranquille.
• Merci à MacWay, pour leur soutien technique depuis toujours.
Hubic c’est bien mais y a comme un trou dans leur grille tarifaire entre les 100Mo à 1€/mois et les 10To pour 10€/mois. Pour un photographe moyen c’est soit trop peu, soit pas assez, dommage.
Je suis absolument d’accord avec ça, c’est une remarque pertinente. D’ailleurs si je n’avais qu’une seule question à poser à Octave Klaba (le boss d’OVH) ça serait celle-là. Pourquoi ne pas avoir proposé de solution intermédiaire entre 100Go et 10To ? Même si je connais déjà la réponse, question de rentabilité, sans doute. Mais c’est vrai, j’aurais bien aimé pouvoir souscrire 2To ou 5To. Là, j’ai 10To ce qui est assez monumental, j’en conviens. En même temps, ça laisse de la marge (c’est rien de le dire…). Reste le prix. 10€ par mois. Deux paquets de clopes. Trois bières. Un magazine. Je me dis que c’est bien peu finalement. Je paye 10€ chaque mois en prélèvement automatique et grâce à hubiC je dors tranquille, alors ça les vaut…
La sauvegarde… Vaste casse tête pour photographe… 🙂
Déjà, il faut savoir que disk warrior ne fonctionne plus sur les ssd…
Avant quand je bossais en agence je me posais pas trop de questions, mes images étaient stockées chez eux et chez moi. Mais, depuis que je suis freelance, ce problème se pose régulièrement..
J’ai investi dans un NAS 4x3To Synology dont je suis plutôt satisfait et qui fait le taf, mais je dois avouer que ça me casse un peu les c…. niveau temps d’accès à ma base de données images… Ce problème a été en partie résolu par les miniatures LR hébergées directement sur le SSD interne à ma machine de travail.
Pour les sauvegardes Time Machine c’est très bien aussi.( même si c’est très lent en wifi/ethernet…)
C’est une solution assez fiable mais qui pose des problèmes en terme de temps d’accès et en cas de cambriolage, incendie etc…
J’ai une redondance sur disques externes en usb3, que je délocalise pour palier à ce problème « d’incident » sur site. Le problème que cela pose est l’actualisation des sauvegardes, qui ne peut ce faire quotidiennement de part la délocalisation…
J’envisage en ce moment un 2eme NAS synchronisé via une connexion VPN au 1er et délocalisé pour avoir une double sauvegarde en temps réel (fibre entre les 2).
J’ai toujours été frileux quand à confier mes raw à des sociétés en ligne. J’avais essayé Hubic dès le début, mais de trop nombreuses MAJ et des changements d’ergonomie et d’interfaces me l’ont fait abandonner.
Pour ma part j’ai abandonné HubiC au profit de Dropbox (à contrecœur et à contreprix). Trop de problèmes de synchro. Des dizaines de fichiers « Copy of XXX (confict from …) » impossible à gérer… mais sinon OVH c’est bien.
@Olivier ma relation avec hubiC a été différente dès le début pour une raison assez simple. Ce que je demandais c’était du stockage pur et rien d’autre. Mettre mes données à l’abri, pouvoir y accéder, pouvoir les partager, ça suffisait déjà à mon bonheur. Je n’ai jamais abandonné, j’ai été patient, j’ai continué d’uploader, de charger la mule. Aujourd’hui j’ai quinze ans de taff en ligne et ça c’est quand même très cool.
@MkZ* Je connais bien OVH, je sais qu’ils bossent comme des dingues pour faire de hubiC le truc parfait. Je suis patient, en plus la synchro ça marche désormais pas mal, même si c’est un truc dont je n’ai toujours pas besoin.
Le truc qui me semble vraiment important, que je ne cesse de répéter, je refuse de confier mes données à des gens que je ne connais pas, dans des pays qui ne sont pas le mien (USA), soumis à des lois dont je me fous éperdument, comme leur sacrosaint « patriot act » qui ne me concerne pas. Je préfère savoir mes données hébergées à Roubaix ou à Paris que dans le trou du cul du Connecticut.
Il faut savoir qu’il existe des abonnements Hubic 500Go et 1To.
Par contre, ce n’est accessible que via des cartes prépayées disponibles dans les Auchan.
Encore faut-il que le Auchan près de chez vous en propose. Moi je n’ai pas trouvé et j’ai du faire appel à un pote pour qu’il m’en prenne un dans son Auchan qui lui en proposait.
A la fin du délais obtenu par le prépaiement, je ne sais pas si on peut renouveler cette offre en ligne ou s’il doit à nouveau faire l’acquisition d’une carte.
N’importe quel administrateur sytème vous le dira, un bon système de sauvegarde est un système de sauvegarde complètement automatisée. Votre solution exposée ici, qui mériterait un petit schéma pour plus de clarté et pour mieux visualiser son fonctionnement global, ne l’est pas (encore) hélas.
La gestion d’un backup avec des disques durs à placer dans un dock n’est pas pratique, ni vraiment sécurisée. Encore trop de risques au niveau de l’exposition des disques et de leur manipulation.
Vous devriez sérieusement vous pencher sur des solutions matérielles type NAS. Débits de transfert nettement plus rapides, comptabilité Time Machine, synchronisation hubiC, partage de photos (ou autre document) via mot de passe et liens sécurisés qui expirent, etc, etc.
Non M’sieur, un bon système de sauvegarde est un système que JE maîtrise totalement, je fais des sauvegardes quand JE le décide. Je me méfie comme de la peste du mot automatisme et je me méfie aussi des petits schémas. Bref, je suis quelqu’un de pragmatique qui pense que le mieux est l’ennemi du bien.
Pour l’anecdote, le photographe dont je parle en début d’article (celui qui a chié son catalogue Lightroom) m’a dit qu’il réfléchissait à un système… NAS. Qu’il allait voir, penser, évaluer et mettre en place une solution en juillet ou à la rentrée. Voilà. De mon côté, avec mes disques durs 2To Sata à 75€ et mon hubiC à 10 balles par mois, j’ai une sauvegarde globale de mes données, efficace et sans bla bla. Quant aux « administrateurs système » qui récitent la messe et distillent des conseils en gants blancs, synchronisation automatisée, no offense, c’est pas ma tasse de thé. Ce qui ne m’empêche pas de faire mon travail sérieusement.
Bonjour,
la sauvegarde et la sécurisation de son boulot est clairement un casse-tête pour chacun mais surtout une nécessité pour tout professionnel !
La solution présentée et adoptée ici est pour le moins solide et complète me semble-t-il. !!! Je pense que beaucoup devraient s’en inspirer…
Pour vos lecteurs qui ont une certaine aversion envers Hubic ou qui ne s’y retrouvent pas en termes de tarification, il existe des alternatives :
connaissez-vous les offres de Joomeo ? C’est aussi une solution 100% française de stockage et de partage pour vos photos et vos vidéos. A partir de 4,95€/mois vous bénéficiez d’un espace de stockage et de partage totalement illimité.
Nous prônons plutôt le partage privatif – auprès de contacts clairement identifiés avec login et mot de passe – et contrôlé : chaque contact a un accès différencié à votre contenu.
Mais notre plateforme permet aussi l’ouverture vers les réseaux sociaux, les blogs et tous vos supports de communication numériques.
@Stéphan on a hésité avant d’accepter de publier votre commentaire. Venir tranquillement flinguer votre concurrent (hubiC) puis étaler votre pub tout en profitant de la visibilité de SHOTS, pour tout vous dire je ne trouve pas ça supra élégant. Et mine de rien, ça ne me donne pas du tout envie de tester votre solution.
Je ne connais pas les solutions hubic et autre, je vie à Bangkok mais à mon avis, la chose la plus importante pour moi est la,pérennité de la solution. Que ce passe t’il des données si demain l’hebergeur fait faillite ?
Ici, j’utilise Google drive avec un. Interface sur LR et c’est moi qui décide quand je veux faire la sauvegarde.
Cher M’sieur, prenez vos deux disques durs, mettez-les dans un NAS premier prix relié à votre réseau maison, paramétrez une fois pour toute comme vous le désirez la fréquence des backups de vos photos (et autres données) + backups Time Machine, paramétrez la synchro hubiC-NAS, jubilez.
J’aurais une petite question sur ta façon de sauvegarder sur HubiC.
Tu utilises l’outil de sauvegarde automatique (façon Time Machine, mais chez HubiC) ou plutôt comme un disque dur de stockage dans lequel tu y stockes tes images ?
Je viens de souscrire sur tes conseils (et ton parrainage), un abonnement à 10To et j’hésite encore un peu entre synchro des fichiers de ma bibliothèque photo et sauvegarde.
@Yves OK, je vais essayer d’être plus clair, sans ironie cette fois. Il y a deux choses que je n’aime pas dans la définition « synchro automatique ». a première c’est synchro, la seconde c’est automatique. Je pense que vous me comprenez, pas besoin d’en faire des tonnes. J’aime pas le mot « automatique », je déteste ce qui se fait hors de mon contrôle, même si c’est moi qui en a décidé. En photographie, par exemple, je ne conçois pas de travailler en mode automatique ou semi automatique. Décider d’un diaph ou d’une vitesse et laisser mon reflex décider du reste, non merci. Je débraye régulièrement l’autofocus, aussi. En photo, quand je suis derrière le viseur, c’est moi le patron. Alors mettre en place un schéma bâti autour d’un NAS, je vous rassure, je connais, j’en veux pas. Je préfère faire ma petite cuisine interne, avec mes disques durs, mon schéma un peu simpliste mais je vous rassure parfaitement clair. Je comprends que le NAS présente de nombreux avantages pour certains utilisateurs, ce n’est pas mon cas.
@Greg non, j’utilise hubiC comme un espace de stockage, non seulement de mes images mais aussi de tout ce que j’ai envie de mettre à l’abri, 10To ça laisse de la marge. J’utilise aussi les fonctions de partage, je trouve l’idée merveilleuse. Le code de partage qui s’éteint au bout de la durée sélectionnée, quel pied ! La synchro ne m’intéresse pas du tout, même si je l’ai testée et que ça me semble bien fonctionner mais je déteste qu’on fasse des trucs dans mon dos. Est-ce que hubiC est parfait ? Sûrement pas, il me manque plein de petits trucs. Je communique avec les gens d’OVH, je remonte ce dont j’aurais envie, les sales petits bugs que je détecte. En revanche, savoir que mes données sont sauvegardées en dehors de l’atelier et que je peux y accéder de n’importe où ça c’est le rêve depuis toujours.
@Harvey
Bonjour, je tiens à être précis : si on relit bien mon commentaire, je ne critique pas Hubic, ce serait bien malvenu de ma part, je suis d’accord.
Je dis simplement qu’il y existe des alternatives (dont fait partie Joomeo) qui répondent aux objections faites par vos lecteurs (trou tarifaire évoqué par f1oren et mauvaise expérience pour MkZ).
Là encore, pour lever toute ambiguité sur mon propos, je ne dis pas que le service que vous mettez en avant ne génère que des insatisfaits (ça se saurait !). Il y en a, c’est évident, simplement parce qu’on ne peut pas plaire ou satisfaire tout le monde… malheureusement.
Je trouve juste dommage de quitter une solution de ce type pour s’orienter vers la concurrence US quand des services français peuvent répondre aux besoins.
Quoi qu’il en soit, je vous présente mes excuses si j’ai troublé votre fil de discussion.
Bonne journée à vous.
La communication numérique a ce défaut de ne pas bien laisser transparaître les « sentiments »… les excuses que je vous présente sont sincères et pas uniquement de circonstance 🙂
@Hervé : Merci pour votre réponse. Je comprends désormais mieux votre façon de fonctionner qui, à l’évidence, est très différente de la mienne. Si je fais l’investissement d’une machine électronique, telle qu’elle soit, c’est pour qu’elle travaille à ma place (mais rien ne m’empêche de réfléchir, hein). Pour la photo de commande (presse), je fais confiance à mon D4. Pour la photo plaisir, j’utilise mon vieux Leica M. Pour me rappeler un truc, je le note dans mon calepin. Mais pour le backup de mes données, mon NAS et Time Machine fonctionnent en tout auto.