Un an. C’est court dans la vie d’un photographe mais c’est largement suffisant pour savoir. D’ailleurs, avec lui, j’ai su tout de suite, dès que je l’ai tenu en mains, j’ai su. C’était il y a un an, pile poil. Malgré son poids d’éléphant (on y reviendra), j’ai senti que j’avais entre les mains LE reflex numérique que je cherchais depuis tant d’années. Un genre d’alliance ultime entre l’aboutissement d’années de recherches de Nikon corp. visant à créer un DSLR capable d’aller capter une image nette dans des conditions de lumières limites d’un côté. Et de l’autre un photographe tor penn*, éternel insatisfait, infatigable explorateur du plus grand mystère de sa vie, la lumière. Au salon de la photo, alors que je sortais d’une séparation houleuse, voire chaotique d’avec Canon, nos chemins s’étaient croisés chez Nikon France. Ah ! Nikon. C’était franchement pas ma tasse thé, Nikon. De toutes façons, j’étais tellement accro aux optiques Canon, au fameux « velouté », à cette façon irrésistible de transcrire les couleurs, que je ne me voyais pas un instant quitter la maison rouge. Et puis voilà, il y eut l’ours de Vincent (Munier), la présentation en catimini, la litanie des experts marketing cravatés et puis, enfin, la rencontre, la découverte, la première prise en main de ce boîtier dont je pensais à l’époque (et j’en reste convaincu) qu’il marquerait un tournant dans l’histoire de la photographie numérique. Le premier boîtier à avoir franchi la barre symbolique des 100.000 iso, un truc de fou, un concept renversant. Finalement, avec le recul, j’ai réalisé que cet argument choc, cette astuce marketing était surtout là pour marquer les esprits, de manière durable. Et entre nous, ça a plutôt bien fonctionné… Mais la puissance de de ce reflex numérique comme sa pertinence sont ailleurs. Dans la continuité de ce qui a fait le succès de la marque jaune sur le marché du reflex numérique depuis l’avènement du D1 en 1999. Dans cette volonté de pointer vers un seul objectif. Apporter aux photographes l’outil parfait. Une réponse de Nikon qui tient en deux lettres et un chiffre. D3s.
(*casse-tête en breton)
• Un bon reflex fait ce qu’on lui dit de faire.
Mais revenons à moi, parce que, entre nous, même si c’est d’une banalité navrante, il faut bien le redire : aussi vrai que l’argent ne fait pas le bonheur, ce n’est pas le reflex qui fait le photographe, certes non. L’argent ne fait pas le bonheur, mais comme disait feu mon grand-père mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade. En photo, c’est pareil. Sauf que vous aurez beau avoir le boîtier super énième mode, si vous avez un regard de merde votre boîtier ne vous sera d’aucun secours. Banalité navrante, je vous dis. Bref. Mon truc à moi, c’est la photo de scène, j’ai même envie de dire de petite scène, l’un des genres photographiques techniquement les plus emmerdants qui soient, les plus contraignants aussi. Je fais aussi du packshot et je peux photographier à peu près tout et n’importe quoi du moment que ça paye les factures. Mais à chaque fois, les contraintes sont les mêmes. D’abord, je veux que mon reflex me suive. Conditions de lumières difficiles, il doit me suivre là où je vais. C’est en particulier vrai pour l’autofocus qui doit réagir au quart de poil, accrocher un point de netteté avec un zeste de lumière. Je bosse toujours en mode manuel, c’est comme ça, je ne sais pas faire autrement. J’ai besoin d’avoir le contrôle, de sentir que c’est moi qui décide. Idem pour l’autofocus. Je n’utilise jamais le mode suivi, je sélectionne manuellement mon collimateur, c’est contraignant mais c’est comme ça. À grande ouverture, quand la chaussure gauche est nette, la chaussure droite est dans le bokeh. Ça, c’est pour la prise de vue en concert. En packshot, c’est différent, moins de contrainte de lumière mais le placement des produits, la mise en scène sont autant de paramètres délicats. Mais quelque soient les conditions de prise de vue, il y a un chapitre où je ne veux pas, plus exactement où je ne peux pas me permettre de passer des heures de taff, c’est le post-traitement. Finalement, c’est pas à la prise de vue qu’on sait si on a en mains un bon reflex. C’est après. Et c’est là où Nikon D3s révèle toute sa pertinence, où il déploie toute sa puissance.
• Nikon D3s. L’image est bonne. Tout de suite.
Parce qu’avec D3s, l’image est bonne et elle est bonne tout de suite. C’est quoi le bonheur avec D3s ? C’est de pouvoir cliquer dans le bouton exporter de Lightroom et rien d’autre. Pour moi, ça c’est du bon boulot. Et là vous me dites ? Dans ce cas là, pourquoi ne pas travailler directement au format jpeg plutôt qu’en RAW ? En fait le format RAW c’est une drogue dure, quand on y a touché, quand on sait à quel point ce format peut éventuellement vous sauver la mise, on n’envisage plus de shooter autrement. Mais vous avez raison ! D’ailleurs de nombreux photographes de presse qui utilisent Nikon D3s (comme les photographes de l’AFP par exemple) travaillent pour beaucoup directement en jpeg. C’est d’ailleurs ce qui me plait avec D3s, ce sentiment de confiance, d’adéquation, d’harmonie entre un boîtier, un bras, un œil et un cœur, comme disait ce cher Henri. Le bras, parlons-en. Car c’est le seul sujet qui fâche, avec D3s : son poids de mammouth ! Ah ! Mazette ! Qu’il est lourd à porter, le bougre. J’ai adapté une sangle Optech en lieu et place de la courroie d’origine, une sangle qui présente l’avantage d’être au besoin déclipsable, pratique quand je fais du produit. D’autant que côté optiques, à part le petit Nikkor 50mm f1,4 (que j’utilise rarement), j’embarque Nikkor 24-120mm f4, magnifiquement polyvalent, lumineux et réactif comme un f2,8, une optique qui sait tout faire avec une plage focale de rêve et bien sûr le définitif zoom trans-standard Nikkor 70-200mm f2,8 VRII qui a réussi l’exploit hallucinant de me faire oublier mon cher EF 70-200 2,8L IS et c’est pas peu dire. Nikon D3s et 70-200 accusent à la pesée 3134 grammes (avec deux cartes CF et une sangle Optech) et je vous garantis qu’à l’issue d’une séance mes bras en conservent le souvenir pendant un petit moment. C’est le prix à payer pour avoir le privilège de travailler avec un tandem d’exception.
• D3s. Rien à déclarer, à part du plaisir.
Car finalement, le résultat est là. Si je mets de côté son poids, inhérent aux matériaux et aux technologies engagés dans la conception de ce boîtier, il n’y a rien, je dis bien RIEN que je puisse reprocher à Nikon D3s. Il est puissant et surtout il est polyvalent, capable de travailler dans toutes les conditions, il assure, il est capable de générer des images d’une pureté et d’un piqué irréprochables. Il y a un an, j’embarquais avec moi un D3s autant que j’embarquais à bord de la machine Nikon. On a fait un bout de route ensemble et il a toujours été là chaque fois que j’ai eu besoin de lui et il ne m’a jamais trahi. Je n’ai jamais réussi à le mettre en défaut et pourtant c’est pas faute d’avoir essayé ! Je l’ai trimballé partout dans toutes les conditions de terrain, devant des plans de feux monstrueux comme dans des conditions d’éclairage modestes, sous le soleil, dans la poussière et sous la pluie. J’ai parfois shooté en rafale à 10fps, pour voir et j’ai vu. Dans des ambiances jazzy j’ai tapé en mode Q et personne ne m’a entendu. Nikon D3s, un an après. Chaque fois que je shoote avec ce boîtier, l’émotion est intacte et le plaisir toujours renouvelé. Voilà, on y revient encore, finalement, à la notion de plaisir. Le truc vraiment important, c’est de se sentir bien, d’être en phase avec son matériel, ça n’est pas seulement vrai pour le photographe mais pour tous les corps de métiers, un musicien avec son violon, un menuisier avec ses outils, … « Il ne doit pas y avoir de confrontation entre l’homme et la machine. » Ce postulat n’est pas de moi mais je vous garantis que le gars qui m’a dit ça sait de quoi il cause. D’ailleurs, comme c’est un aussi un lecteur de Shots et l’un de ceux par la grâce de qui cette rencontre avec Nikon D3s est arrivée, j’ai une pensée pour lui, il se reconnaîtra. C’est l’occasion aussi de saluer l’équipe de Nikon Pro, toujours là quand il faut. On dit que c’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses amis. Je confirme.
• D3s. La bonne main.
Avec D3s j’ai enfin réussi à satisfaire et à caler mon éternelle quête d’exigence. Grâce à lui, le doute ne m’habite plus. Au moins, avec un D3s, quand je chie une photo, je sais que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Et puis, au delà de tout, j’ai trouvé un compagnon de route en qui j’ai confiance. J’ai le sentiment que la route sera longue et pleine de belles rencontres. Alors bien sûr, il y aura d’autres boîtiers, bientôt, avec des specs qui vont faire vibrer les photographes. Mais j’ai l’impression d’être comme un joueur de poker, d’être servi et d’avoir vraiment une bonne main. Je regarderai passer les annonces, bien sûr, avec beaucoup d’intérêt, peut-être et même sans doute aurai-je envie de les tester ? Mais mon boîtier de référence demeure Nikon D3s, pour quelques années au moins. Parce que, finalement, quand on a le privilège d’avoir en mains un boîtier de ce calibre, il faut savoir savourer…
• Post-scriptum
Un an. Pour ce premier anniversaire, j’ai choisi de vous montrer quelques clichés réalisés avec Nikon D3s. Ici un stage portrait de Charles Gayle marquant la pose à son piano au Cabaret Vauban, là la fougue de Ari Hoenig, batteur magnifique et instinctif dans le même lieu ou Napoleon Maddox, concentré sur sa machine à sons. PJ Harvey, Yelle, The Chemical brothers au festival des Vieilles Charrues. Une même constance, la complicité avec ce putain de boîtier. Toujours prêt, toujours au rendez-vous. Franchement, entre nous, avec lui, je me suis bien marré et comme dit le Francis, c’est que le début d’accord d’accord. Voilà. On y revient toujours. Du plaisir.
Gilles dit
Je ne me souviens plus des détails mais tu avais eu un problème il y a quelques mois lors de l’importation dans Lightroom (un truc de couleurs je crois ?) … si ma mémoire est bonne, ça doit être le seul moment où je t’ai lu être (un peu) agacé du D3s ? (ok, pas forcément totalement lié à l’appareil d’ailleurs)
Au final, c’était quoi d’ailleurs ? Une histoire de profil ?
harvey dit
@Gilles oui d’ailleurs c’est pas franchement un problème réglé à dire vrai. La façon dont Lightroom interprète les fichiers RAW Nikon me semble toujours relativement hasardeuse. Il semble que la nouvelle version LR 3.6 apporte de nettes améliorations à ce sujet. On va voir.
toto dit
Je ne sais pas trop comment formuler ma pensée sans paraitre vouloir t’embarrasser alors j’y vais: Tu avais remercié les techniciens nikon présents aux vieilles charrues pour t’avoir sauvé (de mémoire). Ce n’était rien de grave ?
harvey dit
@toto mais tu ne m’embarasses pas le moins du monde. Aux Charrues j’avais deux D3s, le mien et un boîtier backup mis à ma disposition le temps du festival par Nikon France. Ce qui permettait effectivement une grande souplesse, même si trimballer deux D3s s’est avéré rapidement un poil trop sportif. Et je confirme. Le staff de Nikon Pro, c’est des pointures…
PhilippeB dit
Bjr, Je decouvre ton site depuis peu, félicitation, j’aime bien tes articles pleins de passion !
Autrement, tu dis le plus grand bien du 24-120 F4, perso j’ai un 24-70 /F2.8 Nikkor sur mon D700 et je me pose la question de le remplacer par ce 24-120, histoire de gagner en poids et aussi un peu en range. Penses tu que j’aurai une grosse perte de qualité ?
NSOphoto dit
@PhilippeB.. AMHA non pas de perte de qualité, ce sont deux obj qui ont le traitement Nanocrystal.. mais perte de luminosité, oui.. mais tu gagnes un focales (et peut être en poids).. Il n’y a pas de solution idéale, le 24-120 f4 et un putain d’objectif, si l’ouverture à 2,8 ne t’est d’aucune utilité (fondamentale) bah fonce.. Souvent choisir c’est renoncer.
ERWAN dit
MOI, qu une chose à dire, j en reve de ce D3S!!!!
PhilippeB dit
Moi mon rêve, un D3S avec les dimensions et le poids d’un D90 ….
harvey dit
@PhilippeB c’est plus qu’une question de budget. Non seulement je pense que la focale du 24-120 est plus polyvalente, mais en plus malgré son ouverture voilà un caillou aussi lumineux qu’un 24-70 f2,8, grâce au traitement nanocristal individuel de chaque lentille. Mais c’est AUSSI une question de budget. Je rappelle quand même qu’il y a plus de 500€ de différence de prix, ça fait mal aux doigts ! Pour un diaph de moins, une plage focale moins large, mais aussi une construction moins raffinée sur le 24-120. Mais avec 500€ on peut s’acheter plein de choses aussi. Pour ma part après avoir testé le 24-120 je n’ai pas eu l’ombre d’un doute.
Concernant la taille et le poids de D3s je compatis. Mais c’est un prix à payer pour avoir une machine capable de produire ce que D3s produit.
Myriam dit
Dis tu m’intrigues avec cette histoire de 4 qui vaut un 2,8. J’ai du mal à croire qu’on gagne un diaph avec le traitement nanocristal. C’est bien ça que tu dis ?
harvey dit
@Myriam non je ne dis évidemment pas « le traitement nanocristal permet de gagner un diaph ». Je dis simplement qu’en matière de confort visuel cette optique qui ouvre à f4 mérite le détour.
Myriam dit
ah, c’est bien ce qui me parait la plus normale de toute les logiques, mais je tout d’un coup je me suis demandée ce que tu racontais. 2,8 c’est 2,8 sinon je perds tous mes repères !
AGENT 007 dit
je l’ai en main depuis un peu plus de temps que toi mais le constat est le même 😛
parfois il arrive que ce boitier me surprenne encore tellement ses possibilités sont extrêmes !!
j’ai hâte (non pas pour en changer) de voir à l’oeuvre le D4 franchement
et pourquoi pas lorgner quand même le Canon 1 Dx car j’ai eu du mal à quitter les rouges également, mais pour l’instant je vais user et garder mon D3s 😉
par contre Nikon a intérêt oui à revoir le poids de son futur bébé _ en espérant que ce D4 soit raisonnable
PhilippeB dit
Intéressant de voir jusqu’où ils pourront aller avec le futur D4 … par contre, les spécifications du futur D800 avec ces 36 mp et a priori rien de plus, voir des moins ne me réjouissent pas du tout, je crois que je garderai mon D700 encore pendant quelques années …
harvey dit
@AGENT 007 je regarderai avec beaucoup d’intérêt EOS 1Dx et peut être même que je le testerai mais je suis très accro à mon boîtier, comme toi sans doute. Pour le poids, je pense que c’est un mal nécessaire et les prochains boîtiers de la gamme n’échapperont pas à la règle. Ils seront lourds parce qu’ils embarquent une mécanique et une électronique impressionnante…
@PhilippeB je parlerai du successeur du D700 quand Nikon l’aura vraiment annoncé. Maintenant je suis totalement en phase avec ce que tu dis ! Ce n’est pas parce que D700 a un successeur qu’il devient complètement caduque, inutile, juste bon à être jeté aux orties ! D700 est et restera un fabuleux boîtier qui aura marqué toute une génération de photographes. Je ne peux pas oublier que le premier reflex Nikon que j’ai eu en mains fut un D700 et la gifle que cette rencontre avait provoqué !
AGENT 007 dit
oui accro il va s’en dire 😛
comment ne pas être sous le charme devant un tel gorille !
j’ai lu pas mal d’article sur le 1Dx de Canon, ça devrait être très très intéressant je pense !
reste à savoir où sont nos priorités ….. acquérir un second boitier et pourquoi pas opter pour le 1Dx s’il s’annonce effectivement excellent …. 😉
reste le coût de tout ça et pour le comparo faudra choisir à un moment ou un autre lequel des 2 on garde non !!! tout va se jouer au poids et à la mesure si je puis me permettre 🙂
harvey dit
@AGENT 007 ah oui 1DX ça a l’air bien… sur le papier ! Maintenant j’attends vraiment de voir. En revanche le plan d’avoir un boîtier Nikon et un boîtier Canon ça honnêtement je n’y crois pas, ne serait-ce que pour les optiques c’est carrément pas jouable. je redis ce que j’ai écrit. Pour moi D3s c’est le boîtier de référence et je ne suis pas prêt d’en changer.
Erwan Raphalen dit
Tu vas finir par me faire craquer avec toutes ses éloges….
PhilippeB dit
mon rève, un D700s …. mais bon, ce ne sera qu’un rève …
Mastaba dit
le problème des NEF est surtout inhérent à la politique de Nikon et n’ est pas dû au boitier lui même (celà dit c’ est la même chose chez les autres constructeurs, à quelques exceptions près), à savoir de verrouiller le format de manière à ce que seul leur logiciel maison soit capable d’ interpréter parfaitement bien tous les paramètres des fichiers, ce qui a le mauvais goût de lier l’ utilisateur au logiciel, ici Capture NX2 qui est non seulement payant (et le fait que son prix soit ridicule en comparaison de celui du matos n’ est pas une excuse bien au contraire, parceque plus de 100€ de soft je trouve ça plutôt salé pour simplement pouvoir exploiter correctement les RAW prises avec son boitier dans lequel on a déjà mis xxxx€), mais aussi incontournable, dommage pour l’ ergonomie ou plus simplement la liberté de choisir son logiçiel de dématriçage, et tant pis pour la pérennité d’ un format propriétaire fermé, qui amène fatalement des interrogations sur la pérennité de nos photos, ce qui est quand même un petit peu important.
Le traitement nanocristal (qui n’ est utilisé que sur quelques lentilles) a surtout pour but de réduire le flare et non d’ augmenter la luminosité; et comme il est aussi là sur le 24-70 ca ne changerait rien à ce niveau.
plus de détails:
http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,50261.0/all.html
Par contre le VR du 24-120 permet de gagner bien plus qu’ un diaph.
Le 24-70 a un AF plus rapide et un bokeh plus joli contre un range plus étendu, le VR et un prix/poids moindre pour le 24-120; mais les deux sont équivalents à f4 d’ après le test de Mansurovs:
http://mansurovs.com/nikon-24-120mm-vr-review/all/1
« Ils seront lourds parce qu’ils embarquent une mécanique et une électronique impressionnante… »
L’ électronque je pense pas particulièrement, enfin sauf si les processeurs deviennent tellement puissants, gourmands et/ou nombreux qu’ il nécessitent un refroidissement actif et une source d’ alimentation encore plus importante.
C’ est plus des contraintes de matériaux et de type d’ appareil à mon avis, le viseur optique 100% fullframe en particulier.
Alléger ce serait bien oui, mais pas trop, pour des questions d’ équilibrage (ou bien il faudrait alléger l’ objectif d’ autant), de stabilité et de prise en main.
« En revanche le plan d’avoir un boîtier Nikon et un boîtier Canon ça honnêtement je n’y crois pas »
Mais si, suffit d’ avoir les optiques en double :p
toto dit
« “En revanche le plan d’avoir un boîtier Nikon et un boîtier Canon ça honnêtement je n’y crois pas”
Mais si, suffit d’ avoir les optiques en double :p »
Même avec des objectifs en double un boitier nikon et un canon en backup (ou l’inverse je suis pas chiant) lors d’une session, c’est pas un peu lourd tout ça ? :p
harvey dit
Quel intérêt d’avoir un chaussure de chaque marque, quand on est content d’une marque ? C’est juste un plan à être emmerdé parce que les lacets sont pas compatibles pour finalement se casser la gueule. J’ai marché avec des pompes Canon pendant pas mal d’années, mais sur la fin mes pieds avaient envie de changer d’air. Les godasses Nikon sont très bien, pile ma taille, jamais mal aux pieds j’ai l’impression d’être dans des chaussons, même si parfois elles sont lourdes comme des boutou coat. Un bon boîtier, une bonne optique. La photo c’est aussi savoir trouver chaussure à son pied.