Je teste Hubic, le cloud made in OVH depuis deux semaines. Là, je suis entré dans la phase utilisation à temps plein, Hubic s’étant imposé, en quelques jours seulement, comme un outil aussi indispensable qu’un navigateur ou Photoshop. Rappelons en deux ou trois mots ce qu’est Hubic. C’est un espace de stockage distant accessible par internet à partir d’un Mac, d’un PC ou d’un smartphone (iPhone ou Android). C’est un peu comme un serveur ftp mais en beaucoup plus sexy. Je peux y loger tout ce que je veux, en fait pour schématiser si c’est sur mon Mac ça peut être sur mon Hubic. C’est à la fois une sauvegarde sécurisée de mes données et mes données accessibles de n’importe où via internet. Le rêve quoi.
• Hubic c’est LA solution pour les photographes
Pour un photographe, pas la peine de vous faire un dessin. J’ai entamé le processus de sauvegarde de mes fichiers vers Hubic, que j’ai organisé proprement. Mon dossier images stocke mes meilleurs fichiers classés par thématique et par année. L’envoi des fichiers est on ne peut plus simple. Je crée un dossier, je le renomme en collant le nom du dossier Mac, puis j’ouvre le dossier de Hubic et je glisse et dépose les fichiers de mon choix. Comme j’ai un upload relativement moyen, 512Kbps (merci Free), je patiente en me disant que lorsque c’est fait, c’est fait. Une fois que les données sont sur Hubic, je dors un peu plus tranquille. À l’heure où j’écris ces lignes, j’ai déjà sauvegardé 7Go de données, il me reste encore 18Go disponibles. De toutes façons, dès que mon Hubic approchera le seuil des 25Go (qui, rappelons-le représente l’abonnement GRATUIT, merci M’sieur Octave !) je signe illico un abonnement 100Go qui coûte, tenez-vous bien (tenez-vous mieux), une douzaine d’euro par an. Alors ? 12€ par an pour pouvoir mettre à l’abri, en toute sécurité, mes fichiers les plus précieux ? Franchement, ça ne se discute pas.
• Les options de publication
Un autre aspect très intéressant de Hubic réside dans sa capacité à partager ses données. Si, par exemple, vous avez besoin d’envoyer une photo à un destinataire, c’est super simple. Vous sélectionnez le document et vous validez la ligne de menu Publier. À partir de là, vous accédez à un lien url que vous pouvez envoyer par email aux personnes de votre choix qui peuvent télécharger votre document très simplement. Épatant ! Et par sécurité, ce lien devient caduque, inutilisable au bout de dix jours, encore mieux. À ce stade, Hubic n’est plus seulement un espace de sauvegarde, il devient un outil de travail collaboratif.
• Les petits défauts de jeunesse
Bien sûr Hubic n’est pas parfait, mais je veux bien parier qu’il va le devenir, je connais suffisamment OVH pour savoir que ça n’est pas le genre de boîte à se regarder le nombril. Il y a encore des petits bugs à gauche et à droite mais rien de vraiment méchant. Par exemple, Hubic n’est pas encore multi-tâches, il faut donc attendre qu’un dossier soit copié entièrement avant d’en copier un autre. Il faut se reprendre à deux fois avant que le symbole + apparaisse sur le volume Hubic autorisant la copie. J’ai trouvé le truc assez simple de faire un aller-retour sans lâcher le clic pour activer la copie. Une fois la copie entamée, le process semble figer le finder du Mac pendant un court instant. Là aussi quelques secondes de patience et on retrouve l’activité de sa souris. Et puis bien sûr, il y a la lenteur de copie, même si ce travers n’est pas inhérent à Hubic mais à mon FAI qui bride singulièrement mon débit en upload. Ah ! Une dernière chose. Hubic ne fonctionne pas sur iPhone 3G, mais seulement à partir de iPhone 4. Pas grave. De toutes façons j’aurai bientôt un iPhone 5…
• Pourquoi j’ai choisi Hubic ?
Avant de choisir Hubic, j’ai d’abord choisi OVH. Je suis client chez OVH depuis des lustres et j’ai coutume de dire que je prêterais sans états d’âme mon portefeuille à Octave Klaba (le sympathique et enthousiaste boss d’OVH). Mon fond photographique est ce que j’ai de plus précieux, c’est l’actif de ma société, c’est mon trésor de guerre, une partie de ma vie. Quand OVH a commencé à parler de Hubic, j’ai tendu l’oreille et j’ai été un des premiers à tester la version Mac. Sauvegarder mes données, les mettre à l’abri du péril, pouvoir y accéder de n’importe où par Internet, pouvoir les partager en temps réel et de manière sécurisée, d’accord. Mais les confier à n’importe qui, à une boîte que je ne connais pas, dont le siège est situé dans les îles Caïmans et les fonds détenus par un fond de pension de vieux british basé à Hong Kong, no offense mais ce genre de plan casse-gueule, très peu pour moi. Avec OVH, au moins, je sais où je mets les pieds et mes données. Et puis entre nous, je compte aussi sur la capacité de cette société française (ouais, cocorico !) à inventer, à n’avoir de cesse que de chercher à proposer, depuis toujours, des solutions innovantes pour le confort de ses utilisateurs. Hubic, le cloud par OVH, ça n’est que le début. On n’a pas fini de se marrer…
Post-scriptum : ce texte, une fois enregistré, va rejoindre le dossier shots dans le dossier Documents de mon Hubic. Ça ne coûte rien. Juste une bonne habitude à prendre…
[…] http://www.shots.fr/2012/05/03/le-cloud-ovh-pour-les-photographes-quand-hubic-rime-avec-fantastique/ Ce contenu a été publié dans Général par Patrick. Mettez-le en favori avec son permalien. […]