Nikon D700, ça va, je connais. À l’époque où je m’apprêtais à signer un bon de commande pour EOS 5D Mark II, j’avais déjà posé un oeil sur lui et dans les colonnes de Shots, ici-même, j’avais établi un comparatif de performances « sur le papier », une chose qui s’avéra a posteriori finalement bien inutile. Il n’y a rien de plus équivoque (et de moins casse-gueule) que de juger un reflex sur sa liste de specs. Non ! La seule solution c’est de l’amener avec soi sur le terrain, avec ses conditions de shooting. Bref, pour avoir testé le grand frère – souvenez-vous de mes tests D3s qualifié ici-même de « meilleur boîtier reflex pro actuellement disponible » (je confirme par ailleurs que je me suis fait plein de potes encore sur ce coup-là) – j’avais gardé en mémoire d’amener D700 et de jauger ses capcités in situ, histoire de voir si bon sang ne saurait mentir, de vérifier l’atavisme de la lignée du petit frère. Et puis, à la rentrée, Nikon a surpris son monde en annonçant un Nikkor 24-120 f4 et dès cette annonce je n’ai eu de cesse que de tester le tandem en conditions de lumières difficiles, dans mes salles de concerts de prédilection comme le Cabaret Vauban de Brest ou le mythique Run ar Puñs de Châteaulin. Mi-novembre, j’ai mon interlocutrice de Nikon France au bout du fil : « Le boîtier est prêt, on te l’envoie quand ? » J’étais prêt.
• D700 + 24-120 f4. L’accord parfait.
Pourquoi avoir voulu tester ce duo en particulier ? C’est simple. Mon feeling me disait que c’était l’accord parfait, l’harmonie entre un vrai reflex 24*36 numérique et une optique tout à fait polyvalente. Jugez plutôt. D’un côté D700, un boîtier solide, éprouvé, qui a fait ses preuves sur tous les terrains, avec une liste de specs longue comme le bras (oui, on va y revenir) directement héritée du grand frère D3. Un vrai fullframe, paramétrable à l’envi, doté en son cœur d’un bijou inestimable : un autofocus 51 points, du même calibre que celui qui équipe son frangin D3s, je ne vous fais pas un dessin. Un autofocus capable d’aller chercher le point dans des conditions de lumière improbables, là où tous les autres sont clairement (si j’ose dire) à la ramasse. Je n’ai pas testé ce boîtier pour moi, mais pour toi, mon cher lecteur de Shots qui vient chercher dans ces lignes un conseil avisé, d’autant que Noël arrive à grands pas. Oui, toi, le photographe de tes vacances pour lequel soit dit en passant j’ai le plus grand respect car avant d’être pro, les plus grands parmi les géants ont aussi et d’abord été des photographes du dimanche et ce n’est ni Lartigue ou Cartier-Bresson qui diront le contraire. Bref, ce test s’adresse à tout ceux (à toutes celles aussi) qui cherchent un boîtier qui ne les trahira pas. Car en vérité les amis je vous le dis. Une bonne photo est d’abord une photo nette, même si elle est cadrée avec les pieds. Il faut laisser du temps au temps, le cadrage, ça vient avec la pratique. En revanche, faire une photo pas floue, c’est essentiel. Voilà en résumé pour le boîtier D700.
L’optique, quant à elle, est vraiment intéressante. Voilà un zoom qu’on peut qualifier de trans-standard, puisque sa focale va de 24mm (un vrai grand angle) à 120mm (un vrai petit télé-objectif), en passant par toute les focales dignes et essentielles d’une bonne approche photographique : 35mm, 50mm, 85mm, 100mm, … Du bonheur en barre, avec une ouverture lumineuse et constante à f4. Avec ce 24-120, Nikon crée l’optique polyvalente par excellence et, fidèle à son habitude de pousseur de bouchon, de fignoleur de détail, choisit d’amener son optique jusqu’à 120mm là où d’autres s’arrêtent à 105. Et là vous me dites, est-ce que 15mm de plus ça fait toute la différence ? Je veux mon neveu. C’est simple. Une optique comme celle-là montée sur votre reflex, c’est l’assurance formelle qu’aucune poussière ne polluera jamais votre miroir ou votre capteur. Pourquoi ? Parce que vous n’aurez jamais à changer d’optique pardi ! Une fois monté sur votre D700, cette optique va s’avérer tellement polyvalente qu’avec elle vous pourrez couvrir 95% de vos besoins photographiques. En vacances, en promenade, à la maison, les photos de famille (nombreuse), les portraits, les paysages, ce caillou idéal sait tout faire. Aucun doute possible, D700 plus 24-120 c’est l’accord parfait, sur le papier. Restait à les voir à l’œuvre sur le terrain. Et là, mazette ! Le bon feeling se confirme.
• D700. Focus jusqu’au point limite zéro.
Espace Vauban, Brest. Chicago Blues festival, Vasti Jackson à la manoeuvre. Dom au son, Gilbert à la lumière. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Je shoote, pépère, depuis une heure. Solo du lead guitar, Gilbert baisse la lumière, Vasti Jackson est dans une semi obscurité. Collimateur central verrouillé, mode one shot et mesure spot. je vois la lumière qui décline et je me dis que je vais perdre le focus, à un moment ou à un autre. Ou pas. Mentalement, je dialogue avec le boîtier. « Est-ce que tu vas me suivre sur ce coup-là ? Est-ce que je peux avoir confiance en toi ? Et surtout, jusqu’où vas-tu me suivre, jusqu’à quelle extrémité de basses lumières ton autofocus va-t-il fonctionner, quel point limite zéro ? » Là, on est vachement borderline, limite casse-gueule au bord du décrochage. Je réussis à récupérer le focus, à aller le chercher dans des conditions de lumières vraiment basses. Je ressens ce plaisir indicible et je murmure à l’oreille du D700. « Mais bordel ! Comment tu fais ? Son of a bitch… » Voilà révélée, dans toute sa cruauté, la flamboyance de Nikon. Elle tient simplement dans cette capacité que la marque jaune a à produire une image parfaitement nette dans des conditions de lumière délicates. Doux euphémisme.
Soyons clair. La capacité du reflex Nikon D700 à aller chercher des points de détails dans les zones de très basses lumières est simplement sidérante. Et cerise sur le gâteau, je n’ai pas tourné la molette des ISO de manière excessive, sans jamais monter au delà de 1600iso. Pour mémoire D700 affiche sans complexe un 6400iso et la capacité à monter à 12800iso en mode H. L’autofocus est capable d’accrocher le point de netteté, même en situation de lumière délicate, comprendre dans une quasi obscurité. Mieux encore, dans des conditions de lumière chiantes au possible (le rouge plein pot que certains lighteux affectionnent particulièrement), Nikon D700 s’en tire honorablement.
• D700 embarque le meilleur AF du marché
C’est clair. Non seulement D700 est dôté d’un autofocus absolument remarquable, le 51 points directement hérité de la lignée familiale (D3x, D3, D3s) mais Nikon propose, de surcroît, un paramétrage et le croisement de fonctionnalités élaborées qui, lorsqu’elles sont combinées l’une avec l’autre, permettent d’amener le reflex à des performances absolument éblouissantes. Pour le photographe pro qui utilisera D700 en boîtier principal (comme en boîtier backup) c’est l’assurance de réaliser un travail parfait, en reportage, même en conditions difficiles, avec un boîtier plein format de taille et de poids réduits, doté de fonctionnalités héritées des boîtiers haut de gamme. À ce chapitre, Nikon ne fait pas dans la dentelle. Pour le photographe amateur, certaines specs, certains paramétrages personnalisés seront sans doute d’une utilité secondaire. En revanche, cette assurance de produire une image nette, propre, piquée, pleine de détails, dans toutes les conditions de prise de vue, couplée à des modes automatiques ou semi automatiques qui permettent de se concentrer sur le plaisir de composer une image qui sera simplement jolie, voilà autant de paramètres qui font que je conseille ce D700, redoutable boîtier reflex et, je ne le répèterai jamais assez : plein format. Oui, D700 est un véritable 24*36 numérique et ce n’est sa moindre qualité. À 24mm votre focale se comporte comme un 24mm et puis c’est tout. En clair, votre 24-120 est un véritable 24-120, pas un 40-190 ou quelque chose d’avoisinant. Pour les quatre boîters reflex de sa gamme pro, Nikon a choisi de proposer du plein format. C’est un choix judicieux qui emporte l’adhésion d’une grande majorité de photographes.
• Autofocus : un peu de technique (mais pas trop).
Mais revenons un instant à l’autofocus. En face avant du D700 un petit levier permet de positionner le mode de mise au point. Le mode M indique au boîtier que vous n’utilisez pas la mise au point automatique. Dans ce cas c’est vous qui effectuez la mise au point en utilisant la bague de map* sur votre objectif. Le mode S est ponctuel. Vous appuyez sur le déclencheur à mi course et le boîtier conserve le point tant que vous laissez votre déclencheur dans cette position. Le mode C est le mode continu. Sur un sujet en mouvement, D700 adapte la mise à point au fur et à mesure du déplacement. Voilà schématiquement pour le volet mode de mise au point. Des réglages personnalisés permettent d’affiner avec encore plus de précisions ces réglages. Sur l’arrière inférieur du boîtier, un sélecteur permet de choisir son mode de zone autofocus. Le point sélectif permet à l’utilisateur de choisir le point AF, dans ce cas D700 se focalise sur ce collimateur pour effectuer la map. Une précision intéressante, une fois ce collimateur sélectionné, un loquet permet de verrouiller la position pour éviter une fausse manipulation et la modification accidentelle du collimateur choisi. Le point dynamique permet, lorsque le mode C (continu) a été choisi, d’utiliser les collimateurs environnants si le sujet sort du point AF. C’est là que vous pouvez choisir d’étendre cette zone à 9, à 21 ou à 51 points (suivi 3D). Le point automatique détecte le sujet et sélectionne le point AF qui va bien. Troisième volet de paramétrage, le type de mesure. Il s’agit d’indiquer au boîtier sur quelle surface il doit effectuer la mesure. En mesure spot, la zone est très réduite (4mm de diamètre sur le point AF actif). C’est un mode de mesure qui se focalise sur un point précis, en ne tenant pas compte de l’environnement en dehors du point. En mesure pondérée centrale, D700 va prendre en compte toute l’image en accordant une prépondérance à la zone centrale (cette zone peut être définie plus précisément avec le réglage personnalisé). En mesure matricielle, le boîtier mesure la lumière sur l’ensemble de la vue en tenant compte des différents paramètres de l’image (luminosité, couleur, distance, …). Modes de mise au point, de zone autofocus, de mesure, un paramétrage plus affiné via des fonctions personnalisés et une mise en œuvre technologique de haut niveau. Aucun doute possible, Nikon dispose d’un autofocus de référence en matière de reflex.
(*map : mise au point)
• Ergonomie, bracketing, personnalisation : eau et gaz à tous les étages
Avec D700 on a l’impression que Nikon a mis tout son savoir-faire au cœur d’un boîtier reflex. Difficile de ne pas évoquer l’ergonomie même du boîtier. La molette de réglage du diaphragme à l’index en façade, la molette de réglage de la vitesse sur le pouce, en vis à vis à l’arrière, ça porte un nom, c’est ça l’ergonomie, ce qui fait que le maniement du boîtier vous semble naturel. Réglage à la vue de l’utilisateur. Vous tirez un bouton qui se dégage de quelques millimètres, vous tournez jusqu’au réglage à votre oeil, quand c’est fait vous poussez la molette. Simple, efficace. Pas de danger de tourner la molette accidentellement et de dérégler le viseur. Clapet de protection de l’écran LCD livré en standard, non ce n’est pas anecdotique. Accès aux commandes, aux menus, tout tombe sous les doigts de manière presque native. Sans parler du bon On/Off, au même endroit que sur le D3s (dingue !) ou du flash intégré. Quoi ? Comment ? Nikon a réussi à loger un flash intégré sur un capteur 24*36 ? Eh ouais (soupir). Et un flash intégré, c’est bien connu, ça ne sert à rien, jusqu’au jour où on en a besoin, histoire de déboucher les ombres… Donc en clair, côté ergonomie, suivez mon regard, Nikon n’a de leçon à recevoir de personne, la marque jaune sait faire. Pour ma part, j’ai reçu le D700 sans aucune doc (shit happens). En cinq minutes chrono j’avais le boîtier en main, ça c’est quand même un signe qui ne trompe pas. Au chapitre ergonomie, Nikon n’a pas mis à côté.
What else ? J’ai regardé un peu du côté de la correction d’expo et du bracketing. Nikon D700 propose un bracketing d’exposition, de flash et de balance des blancs. Pour l’expo, il s’agit en un shoot de faire plusieurs clichés à différentes mesures, le bon plan si vous n’êtes pas sûr de votre coup. Ne vous en privez pas ! C’est du numérique après tout, ce qui n’est pas correct part directement à la poubelle. Pour le flash, le principe est un peu le même, c’est l’intensité du flash qui varie. Finalement ça semble compliqué vu comme ça mais c’est super simple à paramétrer. Vous pouvez aussi faire du bracketing avec la balance des blancs : un nombre de vues, un incrément de balance des blancs et le tour est joué. Cela dit, si vous faites des photos en mode RAW, gardez en mémoire que vous pouvez modifier la balance des blancs au développement de vos fichiers.
Pour peu qu’on veuille bien se pencher sur les fonctionnalités de D700 (question d’envie ou de besoin), on découvre des fonctionnalités épatantes qui permettent d’optimiser les images dès leur prise de vue, je pense au D-Lightning par exemple. Un seul conseil, évitez de trop bidouiller les fonctions personnalisées (comme les espaces colorimétriques, entre autres), car à trop vouloir pousser le bouchon le résultat peut s’avérer décevant et vos images finiront par toutes se ressembler.
• Parlons des sujets qui fâchent : taille du capteur, vidéo, gestion des couleurs.
Nikon D700 est équipé d’un capteur 12mp. Comme dirait un ami reporter photographe « douze mégapixels c’est largement suffisant pour la presse« . Une fois accepté ce postulat, si vous ne redimensionnez pas vos images comme un serial cropper, la taille du capteur n’est pas un handicap fondamental. Une chose est sûre. Seize c’est mieux que douze et vingt et un c’est mieux que seize. Et une image nette, c’est mieux qu’une image floue. On est d’accord.
Vidéo. Ici pas de full HD1080, bla bla bla. Si vous voulez faire de la vidéo HD avec un D700 vous mettez à côté. Regardez plutôt du côté des nouveaux boîtiers, comme le D7000 (ou D3s en full frame). Pour ma part, je suis photographe, au risque de me répéter je ne suis pas le mieux placé pour évoquer la vidéo.
Gestion des couleurs. Nikon a une façon de traiter l’enregistrement des couleurs qui lui est propre. Pour ma part, j’ai une préférence pour le traitement des couleurs à la sauce Canon. Lors de mes premiers tests Nikon (avec D3s) c’est un point que j’avais déjà noté. Les images que j’ai produites avec D700 me semblent paradoxalement plus proches de mon indice de satisfaction, sachant que pour moi cet indice est d’abord reflété par une image RAW brute de capteur. Sur les concerts que j’ai couverts avec D700, les images sont cohérentes, les couleurs bien contrastées et fidèles à la réalité. Encore une fois, ce qui m’éblouis c’est la capacité de D700 à aller chercher du focus là où il n’y a pas de lumière ! En clair, les images sont nettes et piquées.
• Les bonnes raisons de vous offrir un D700 avec un 24-120 f4 à Noël !
Nikon D700 est un reflex polyvalent, performant, qui a fait ses preuves. Avec lui et son optique de rêve, que vous soyez photographe du dimanche, amateur éclairé, passionné, expert, vous avez l’assurance de ramener des images nettes, piquées, contrastées. Ce boîtier est à la portée de tout le monde. En mode programme, il fait tout, tout seul : mise au point, mesure de l’exposition, sensibilité. En mode semi-automatique ou manuel, il permet à l’utilisateur le plus exigeant d’affiner ses réglages personnalisés en fonction de ses envies. Et en mode manuel, le photographe est seul maître à bord, après Dieu. Nikon D700, c’est la polyvalence la plus aboutie.
C’est maintenant qu’il faut acheter un D700 + 24-120, en profitant de l’opération « Je suis votre plus beau voeu« . Vous pouvez économiser* 150€ sur un D700 et 80€ sur un 24-120 f4. Bien sûr, des esprits chagrins vous diront que D700 trouvera probablement son successeur l’année prochaine. Dites-vous qu’il embarquera sans doute des fonctionnalités qui ne vous seront pas d’une absolue nécessité et surtout qu’il sera proposé à un prix d’introduction nettement plus élevé. Aujourd’hui un D700 se négocie à moins de 2000€ prix public (environ 1600€ HT), autant dire un prix (très) attractif pour un boîtier reflex plein format numérique. Et puis finalement, sans tourner autour du pot ad vitam æternam, il faut bien l’avouer. Ce reflex-là n’est pas loin d’être comme son grand frère D3s le meilleur de sa catégorie, avec des qualités qui sont proches du haut de gamme Nikon. Polyvalent, performant dans la production d’images nettes, capable d’aller chercher de l’image dans des conditions de lumière délicates. Un excellent reflex fullframe tout terrain, donc, qui, équipé de son zoom à spectre large 24-120 ravira de nombreux utilisateurs. Voilà. Vous pouvez commencer votre lettre au Père Noël. Inutile de vous perdre en conjectures. Le Père Noël est un lecteur de Shots…
(*selon modalités, liste des magasins participant à l’opération et produits éligibles sur le site Nikon, cliquez ici pour en savoir plus).
• voir les clichés de Chicago blues festival réalisés avec Nikon D700 Nikkor 24-120 f4
• voir les clichés de Siam réalisés avec Nikon D700 Nikkor 24-120 f4
Alexandre dit
Du bonheur en barre, avec une ouverture lumineuse et constante à f4 …
Il n’y a pas une contradiction dans cette phrase ?
harvey dit
@Alexandre eh non justement, c’est bien le point où Nikon fait fort. On pourrait imaginer qu’à f4 ça soit pas Byzance. Justement si, ça l’est. C’est lumineux et ça pique. Épatant. Et abordable en plus. Du bonheur (en barre).
Arnaud Lerondeau dit
Superbe test, concret, vivant et précis a la fois. Ma seule réserve porterait sur le postulat « une bonne photo est d’ abord, voir avant tout, une photo nette » qui me semble hautement discutable 🙂
harvey dit
@Arnaud Lerondeau en fait ce propos c’est une allusion à Andy Warhol (« une bonne photo est une photo nette »). C’est un avis hautement discutable, j’en conviens, mais… Ce banc d’essai s’adresse à un public large, parmi lesquels des photographes amateurs, ceux que j’appelle (avec beaucoup de tendresse) « du dimanche » et pour eux, une bonne photo, c’est d’abord incontestablement une photo nette. Et à ce chapitre précis, D700 est vraiment redoutablement efficace !
David dit
Un bon autofocus, c’est appréciable 🙂
Après quelques semaines avec l’Eos 1v et son autofocus fiable, je prends de mauvaises habitudes et Canon va devoir bétonner le prochain 5D mkIII de ce côté là.
Par contre, un objectif qui ouvre à f4, c’est no way pour moi… Je suis trop accro aux grandes ouvertures.
J’ai le 17/40mm F4 L. C’est mon objectif le moins lumineux et je doit dire que je n’en suis pas fan. Il va certainement disparaitre au profit d’un 24mm f1.4 L (j’ai déjà le 35mm f1.4L).
Même mon 70/200mm f2.8 risque sa peau face à un 135mm f2 (c’est pour dire !). Pour l’instant je tiens bon :-))))
Buffalaurent dit
Les photos que tu as mises dans ce test sont superbes. Ca me donne faim!
(cherchez pas, je ne comprend pas non plus le lien, mais ces photos me font frétiller des trucs dans le cerveau… et le connexions de mon cerveau sont étranges)
Pascal dit
Toujours aussi cool tes photos, harvey !
Bizarrement, là ou pour moi mon D700 est absolument indispensable, comparativement avec le 5DmkII, c’est étonnament au 85mm lumineux.
Le couple D700 + 85 f/1.4 AFS est un couple d’une efficacité redoutable !
Je parle de l’AF ici, et non de la qualité optique, ou on atteind des sommets de part et d’autres (enfin ! pourrais-t’on dire, concernant le nikon, car les précédentes version n’étaient pas à la hauteur du Canon. C’est de l’histoire ancienne, l’AFS semble dépasser le maître, ouf !).
Malheureusement, et malgré une version II, le 85 f/1.2 de canon et plutôt lent. Associé au 5D, ca sera assurément un couple difficile pour des photos sur le vif ! Il doit impérativement être associé avec la série des 1D ou c’est la déception assurée (je ne parle pas des poses tranquil et sans surprise, mais bien des p’tits clin d’oeil du modèle inattendu etc.)
harvey dit
@David LOL. Un bon autofocus c’est… indispensable dans bien des cas, si tu vois ce que je veux dire ! Concernant le f4, je vois bien ce que tu veux dire, toi l’afficionados des ouvertures rapides. Mais honnêtement, ce f4 m’a épaté.
@Buffalaurent clairement, oui, ça donne envie de continuer. J’ai demandé à Nikon de garder un peu le D700, j’aime ce sentiment de sérénité dans la prise de vue, ce truc où tu te dis que le boîtier ne va pas te lâcher. Je retrouve un peu ce sentiment de puissance, cette assurance vécue avec un boîtier comme le D3s par exemple.
@Pascal eh ouais, mais bon j’ai pas voulu demander à Nikon de m’envoyer un 24, un 35 et un 85 f1,4 en même temps que le 24-120 😉 Cela dit, pour revenir aux sujets qui fâchent, le 85 f1,2 de Canon n’était pas un foudre de guerre comme tu le soulignes assez justement. C’est une optique excellente avec un piqué de rêve mais sa réactivité est très, très lente, donc à oublier en photo d’action. Un autre travers c’est qu’à pleine ouverture la PDC est vraiment rikiki, alors en portrait close up si tu fais le focus sur le nez la tempe est déjà dans le flou…
Béa dit
« Seize c’est mieux que douze et vingt et un c’est mieux que seize. Et une image nette, c’est mieux qu’une image floue. »
J’adore. C’est réglement de compte à OK Canon ?
harvey dit
@Béa hu hu hu, très drôle. C’était une petite figure de style à l’attention d’un ami qui se reconnaîtra. Bon, cela dit, non, il ne s’agit pas de régler des comptes avec Canon. Nous sommes de vieux amis et j’ai la faiblesse de croire qu’ils savent ce que je pense du matos Canon, depuis l’temps !
David dit
A chaque fois que j’essaye le 85mm F1.2 L, je le trouve trop lent (et lourd)… Et puis à la maison, je regarde les photos et je pleure tellement c’est beau. Je finirai bien par craquer un jour 😀
harvey dit
@David on est d’accord, mais si tu vas shooter un sujet en mouvement avec le 85 f1,2 tu pleures deux fois. Une fois à la prise de vue, une fois au développement de tes RAW…
David dit
Ben écoute, j’ai fait un peu de street photography à Londres avec et on y arrive… ! Par contre je ne me risquerais pas avec l’engin pour faire de la photo sportive à pleine ouverture 😀
Pascal dit
@David
J’ai loupé un nombre impressionnant de photos dans le backstage d’un shooting mode avec ce couple (5DmkII et 85 f/1.2 L II), et pas le moins du monde en lumière difficile et toujours avec le capteur AF centrale, car les autres, c’est même pas la peine d’y penser. J’ai dû laissé tomber à regret et monter le gros 70-200 f/2.8 et là, ouf, ça fonctionnait enfin…
Bref, c’est des moments qu’on oublie difficilement et qu’on aimerais pas revivre. Avec le D700 et ce nouveau 85 AFS, on se sent tout de suite en confiance. Et rien que pour ça, c’est que du bonheur.
J’imagine qu’avec l’AF d’un 1D mkIV, ça doit être différent, ou en tout cas, je l’espère pour les canonistes, car c’est vraiment dommage avec une si belle optique. Heureusement, le 135 f/2.0 n’as pas du tout ce problème, bien au contraire !
David dit
Tiens, (à cause de toi) http://bit.ly/haMaSe
Sorry j’ai pas grand chose d’autre à te montrer car je ne garde plus que les photos que j’ai retenues !
Il me reste une photo de deux filles qui marchent de dos mais elle est anecdotique. Quand aux autres, ce sont des portraits donc pas dans le propos !
Canon fait des cailloux magiques et c’est pour cela que je suis resté fidèle à cette marque. Quant au 5d mk 2, tant que je reste sur le collimateur du milieu ça va… En revanche, les autres sont inefficaces… Vivement la relève !
Ulysse dit
Merci pour le test… Seul bémol : vous testez un boitier envoyé par Nikon !
harvey dit
@Ulysse Oui, en fait j’avais demandé à Canon France de me prêter un D700 mais ils n’en n’avaient plus en stock 😉 Bon, plus sérieusement, notez un petit détail amusant : lorsque j’avais testé EOS 1D Mark IV, on m’avait fait le même genre de remarque. Juste pour info, le D700 que j’ai reçu, c’était service minimum : le boîtier et le chargeur de batterie. Pas de doc, rien, juste le boîtier. Un D700 qui visiblement a déjà bien roulé sa bosse, passant entre toutes les mains. Du tout venant en somme. En revanche le 24-120 lui était très propre, quasi neuf.
David dit
Canon France pourrait faire des efforts je trouve, même pas un D700 sous le coude… 🙂
harvey dit
@David rien, pas un D700 pas un D3 à tester, que de l’EOS 1D Mark IV !
David dit
J’aimerais surtout qu’ils nous sortent un EOS 1Ds mk IV de derrière les fagots 😉
Jay dit
Les optiques super lumineuses 1.2, 1.4 & co c’est sympa mais en concert c’est presque mission impossible de faire une image nette à ces ouvertures surtout quand un artiste bouge sans arrêt, qu’on a 10 min chrono voire bcq moins pour ramener une image publiable, qu’on a 5 mecs autour de soit qui font la même chose que vous, un autofocus qui patine, j’en passe et des meilleures. Tout ça pour dire que la réalité du terrain dicte sa loi. Quand vs avez 2 min pour faire une image, pas le temps de se mas…sur la profondeur de champs. Juste le temps de se concentrer pour rapporter une photo bien exposée , bien cadrée avec un peu d’émotion. ET puis un télé 85/135 ou 200 à 2 je vois bien l’intérêt quand on a un peu de temps mais un 24 à 1.4, quel intérêt ?
David dit
Le 24 1.4 quel intérêt ? Le même que le 35 1.4 : isoler une partie de la scène avec un grand angle 🙂
Quand à la photo de concert, j’ai vu des photo de Seal faite avec un Leica M9 (mise au point manuelle donc) et un Noctilux à f 0,95. Le résultat est somptueux.
Exemple ici: http://blog.leica-camera.com/images/L1002110.jpg
Alors franchement, avec les autofocus de course des réflex actuels, où est le pb ????
harvey dit
@Jay et @David salut les amis ! Bon autant je me vois pas trop en concert avec un M9 et son Noctilux, autant un 24 f1,4 ça peut être cool pour des plans larges dans une petite salle tout en ayant le privilège d’une ouverture maousse. Et puis en même temps le 24 f1,4 il est bon à 1,4 et excellent à 4, non ?
David dit
C’est l’avantage des fixes lumineux. Ils deviennent très vite excellents dès lors qu’on ferme un tout petit peu le diaph (genre f2.8)
Je suis en train de regarder des photos de nuit faites à New York du haut de l’ESB au 35mm et ça pique grave malgré la grande ouverture. Il y en avait d’autres au 17/40mm à F4 et franchement, je les ai bazardées (éditing quand tu nous tiens). Elles ne soutiennent pas la comparaison.
Heureusement que c’était avec le premier 5D parce que sur le second, bonjour les bords de l’image à f4…
Pour en revenir au 24mm f1.4, c’est le genre d’objectif que j’utiliserais volontiers, si je devais faire du concert, pour justement me démarquer des 5 autres gars qui s’agitent à côté de moi :-)))
J’aimerais bien tenter en live l’expérience M9+noctilux. Parce que même si le taux de déchet risque d’être important, il suffit de quelques photos avec ce rendu si particulier pour, encore une fois, se démarquer.
J’ai bien peur que pour le Noctilux, cela soit compromis pour une sombre question de tarif :-)) Quant au M9, je résiste pour le moment mais pour combien de temps…
PhilippeF dit
anti stress, ça se dit « Nikon » en japonais…
Et gros flip … euh ?! je crois que ça se dit Canon.
Hervé, je sens que tu vas finir par craquer !
harvey dit
@PhilippeF je pense que le truc important pour un photographe c’est d’être bien en phase avec son matériel. Aujourd’hui, clairement, Nikon propose un matériel qui assure bien tant au niveau de la qualité de l’autofocus que de la précision de l’image, la gestion des basses lumières. En ce moment j’utilise D700 avec son 24-120, c’est un pur bonheur. C’est un boîtier que je conseille sans l’ombre d’une hésitation. Sur un plus long terme, le boîtier Nikon avec lequel j’ai aussi un excellent feeling c’est D3s. D’ailleurs quand je l’avais testé il y a un an à sa sortie, j’avais dit à Nikon France que ce boîtier avait été conçu pour moi !
harvey dit
@David eh oui, c’est le serpent qui se mord la queue. Ton caillou il ouvre à f1,4 mais tu l’utilises à f2,8. Je ne crois pas avoir jamais vu, de mémoire de photographe de concerts, un Leica et son Noctilux en live. C’est peut être un truc à tenter ? Mais vu le prix du caillou… Ou alors un Voigtlander en alternative ? Sinon j’ai vu un M8 d’occasion à 1500€ et même à ce prix là j’ai l’impression que personne n’en veut !
David dit
La photo que j’ai mise dans l’un de mes derniers commentaire provient du combo M9 + noctilux.
Quant au 35 mm, je l’utilise énormément à cette 1.4. Il a un rendu que j’adore à cette ouverture.
Après, tout dépend de ce que je recherche 🙂
Pour le M8, c’est no way pour moi. A moins éventuellement de tomber sur une super affaire sur un M8.2.
David dit
Qu’est-ce qu’on peut faire comme fautes lorsque l’on commente à partir d’un téléphone :-))
Ed dit
Bon alors pour faire un peu d econtre-pub parce que ca fait publi-reportage.
Oui le D700 est un bon boitier, mais : son buffer est pourrave (surtt en raw), la trappe du logement CF est pourrie (pourquoi ne pas avoir garder le systeme du D300?), et le viseur n’est pas à 100%. C’est LE détails qui m’emmerd ele plus sur ce boitier. Les capteurs AF seraient aussi plus espacés ca serait génial (comme dans un D300, dont le meme module AF occuppe quasi tout le viseur).
Jay dit
Je veux bien qu’un objo fixe lumineux soit bon à 2.8 mais au 200 mm, bonjour la profondeur de champ. Faire des fotos de concert au 50 m’enchante guère surtout quand je vois cette image de Seal. Avoir du si bon matos et cadrer aussi mal c’est pas possible. Sinon pour ceux qui veulent jouer aux aventuriers, vous avez ce bel ensemble pour Noël : http://cgi.ebay.com/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=350398021810#ht_13456wt_1338
harvey dit
@Ed bon je vais faire bref, d’abord parce qu’il est tard, que je viens de faire une soirée de concerts avec le D700 et que j’ai pas vraiment envie de polémiquer sur le mot publi-reportage que je trouve salement insultant à mon encontre mais je suppose que c’était dit pour ça hein ? Sinon que dire de tes arguments ? « Buffer pourrave » surtout en RAW ? Je shoote en RAW avec une Sandisk Extreme qui étale (60mb/s), je trouve que le buffer du D700 assure bien. La trappe du logement, le viseur pas à 100%, des capteurs « plus espacés » (LOL), tu as raison de préciser que ce sont les détails qui t’emmerdent. Perso j’ai jugé (jaugé) ce boîtier sur son ensemble, objectivement c’est un excellent boîtier. Quant à la notion de publi-reportage, ça me fait marrer (ouais ça me les brise menu aussi). Que j’écrive un banc d’essai sur EOS 1D Mark IV ou sur EOS 7D comme sur D3s ou D700, pour peu que j’en dise du bien, il y a toujours un quidam qui vient balancer que c’est du publi reportage. Shots est libre et indépendant de toute marque. C’est d’ailleurs ce qui fait sa marque de fabrique.
@Jay pour la malette Leica, je pense que je vais attendre l’année prochaine !
PhilippeF dit
Ed,as tu déja vraiment essayé un D700, ou dis tu ça pour te la pèter ?
Le buffer est largement suffisant pour 99,99999999 des photographes.(Ceux qui sont sùr de leur Oeil)
La trappe de la carte est beaucoup mieux que celle du 300 (j’ai les deux).
Le changement est beaucoup plus rapide…
Ok pour les 100%, mais en photos sportives, il arrive que tu penses l’avoir sortie mais t’es pile poil dedans.
Quand aux capteurs AF, compare avec un Canon !!!!!!!!
Salut
Stefon dit
harvey, qu’en est-il de ton ressentit de la déformation (surtout à 24) du 24 120, quel programme ou pré-réglages utilises pour traiter tes RAW. Merci.
David dit
J’ai envie de dire que t’es petit joueur pour la mallette Leica 😉
Tu vois Harvey… si au lieu de faire des articles impartiaux, tu faisais des publi reportages, la question financière ne se poserait plus (ahah)
harvey dit
@PhilippeF c’est bon de rire, chapitre 1. Rien à ajouter, je pense que tu as tout dit (comme d’hab’).
@David c’est bon de rire chapitre 2. J’avais vu un Leica M9 habillé par Hermès qui était absolument divin, pour une broutille (11.000€ je crois). Le problème c’est que j’ai l’impression que Leica commercialise désormais autant de boîtiers destinés à être collectionnés qu’utilisés. Je voulais m’offrir un M3 en hommage à mes souvenirs d’enfance, à mes héros. Et finalement, non. J’ai d’autres priorités d’investissement pour dépenser 2000€ (à la louche le prix d’un M3 d’occasion avec un 35mm f2).
@Stefon hier soir j’ai tapé à 24 avec un D700. Je vais regarder ça attentivement mais pour le moment ça n’a pas accroché mon oeil. J’utilise LR 3 pour développer mes fichiers RAW et mon grand bonheur avec le D700 c’est (en tout cas sur les tests que j’ai réalisés pour le moment) de ne toucher quasiment à rien. je trouve qu’il n’y a rien de plus jouissif pour un photographe que de montrer une image brut de capteur. Zéro recadrage, zéro accentuation. L’image brute de fonderie, quel bonheur !
David dit
A mon avis tu peux trouver moins cher pour un M3 et un Summicron 35 d’occase mais tu as raison, il faut hiérarchiser les achats dans notre métier !
Ce qui est bien ici, c’est que les commentaires me donnent des idées de billet :-)))
harvey dit
@David oui, j’ai lu. j’espère que mon ami Jay va lire aussi, il est parfois direct dans son propos mais bon j’en connais un autre 😉 Sinon, concernant le M3, je laisse du temps au temps, j’en trouverai un quand je le chercherai pas.
Ce qui est bien ici, sur Shots, c’est qu’on peut dire ce qu’on veut, tant que c’est argumenté !
Pascal dit
@ED, je pense au contraire que la zone AF est parfaite, car elle recouvre exactement les points de force d’une image. Cet AF à d’ailleurs été ocnçu avant tout pour les FF et ça se voit. Aller plus loin que ça, là je pense que l’image ne sera pas franchement une réussite, du point de vue cadrage…
J’ai par contre le même regret que toi: viseur pas 100%. Mais en contrepartie, on aurait pas ce petit flash qui dépanne bien dans les contre-jours et pour commander les autres flashs.
Pour le buffer, absolument rien constater de génant. Mais le mitraillage, très peu pour moi. Tu rencontre ce problème à partir de combien de vue et avec quelle carte ? Moi j’aimerais juste une SD en plus, comme avec le D300s. Pour le reste, la trappe est absolument parfaite, rien à y redire.
Ce qui m’épate le plus dans ce boitier, c’est que j’ai l’équivalent de mon ancien 1D MKII à 8is, si je met l’accus du D3, sauf que le capteur est un FF et qu’il fait 12mp ! Et tout en ayant la possibilité d’être plus léger avec un excellent 5is. Le tout pour un prix divisé par 2, un AF nettement meilleurs en faible lumière etc etc.
Bref, c’est quasi un sans faute en ce qui me concerne.
David dit
C’est bien les gens directs 😉
Surveille tout de même Summilux. Il y a souvent de bonnes opportunités par là bas.
harvey dit
@Pascal « Bref, c’est quasi un sans faute en ce qui me concerne. » Comme on dit sur les forums, je plussoie et je n’ai rien à ajouter. En revanche, j’ai effectivement zappé le fait qu’on peut ajouter en option un accu D3 qui permet d’augmenter l’autonomie et de muscler la rafale à 8 img/sec. Avec un AF efficace à pleurer dans les zones de basses lumières…
@David moi j’aime bien les gens qui disent ce qu’ils pensent sans trop tourner autour du pot, un peu ton genre ! Bon, pour Summilux, je jette un oeil distrait de temps en temps sur l’excellent forum de http://www.summilux.net mais bon les « summiluxiens » sont bien au taquet hein ? Les ventes de M là-bas, ça ne rigole pas !
Chapie dit
Espérons que le D700 baisse avant la sortie de son successeur. Je pourrais enfin me l’acheter.
harvey dit
@Chapie inévitablement le prix du D700 (qui a déjà bien baissé) baissera encore et là, effectivement, il y aura de très bons plans à réaliser. On imagine un boîtier de ce calibre là, fullframe, parfait à 6400iso, merveilleusement réactif, pour un prix tournant autour de 1500 à 1700€ ça sera un excellent plan !
Stefon dit
harvey, merci pour la réponse, sur certains site les exemples de déformation à 24 m’avais mis un doute, même si dans l’absolu une fois le profil d’objectif réglé sur LR ca devrai rouler.
harvey dit
@Stefon on dirait bien que ce 24-120 pète un cartopn au niveau des ventes chez Nikon, j’avais un excellent pressentiment quand il avait été annoncé. Dans l’absolu l’idéal pour toi c’est d’aller chez ton revendeur avec ton boîtier, taper quelques clichés à 24 et à f4, puis sur quelques autres focales (35, 50, 80, 100, 120) à différentes ouvertures, histoire d’être fixé avec ton matos. Mais bon je veux bien parier que tu seras emballé !
Patrice dit
Un très bel essais, bien détaillé, avec des sentiments ‘sur le terrain ».
Un article bien écrit, dont on a plaisir a lire, Ce D700 donne envie! malheureusement nouvellement marié(ça va faire 1 an je crois) à Canon avec un 5D² et un 7D (mais c’est surtout le parck d’objectifs) je ne suis pas encore prêt à divorcer.
Dans tous les cas merci pour cet article qui laisse bien réfléchir (j’adore mon 7D tout de meme 😉 ) mais l’autofocus du 5Dmk2 pfffff j’en peu plus
harvey dit
@Patrice sur 5D Mark II je ne vais pas en ajouter, c’est un boîtier dont je me suis séparé avec pertes et fracas, en revanche Canon a fait énormément de progrès avec 7D (et 1D Mark IV) ce qui laisse présager de bonnes choses pour la suite, en particulier sur le futur 5D Mark III. J’espère seulement que les gens de chez Canon ne sont pas superstitieux parce que la désignation Mark III ne leur a guère porté chance par le passé, si vous voyez ce que je veux dire 😉
Lucky dit
Et bien quel joli test ! Je suis un photographe du dimanche et j’hésite aujourd’hui entre attendre le D800 pour voir s’il fait le café ou prendre mon pied de suite au risque de me dire « merde j’aurai du attendre »… Ce post ne m’oriente clairement pas vers la patience !
harvey dit
@Lucky les besoins ne sont évidemment pas les mêmes pour un photographe dont ce n’est pas l’activité professionnelle principale. Et encore ! Attendre, est-ce le bon point de vue ? De toutes façons, quand Nikon va annoncer le successeur de D700, celui-ci sera nettement plus cher qu’un D700 neuf, c’est évident. En plus avec l’effet d’annonce, on risque de voir le prix du D700 neuf chuter et de nombreux boîtiers d’occasion seront disponibles. C’est à ce moment là que de très belles opportunités d’affaires seront à saisir. Mais finalement, D700 reste et restera un excellent boîtier fullframe. Chacun voit maintenant midi à sa porte.