Le problème majeur du stockage, c’est la limite. Quelque soit la taille de votre support, il arrive inéluctablement un jour où celui-ci atteint la limite. Songez qu’au début des années 80, mon premier disque dur Apple faisait 5… mégaoctets ! Un ou deux ans plus tard, j’achetais un disque dur Symbiotic de 21Mo, équipé d’une sauvegarde intégrée. Sur ce disque 5 pouces un quart je n’aurais aujourd’hui même pas la place pour loger UNE photo au format RAW ! Et puis, deux ans plus tard, j’ai acheté un disque dur Supermac de 150Mo suivi rapidement par son petit frère de 300Mo. J’ose à peine vous dire le prix du premier, près de quatre mille euro ! Bref, c’est toujours le même phénomène, chaque fois qu’une technologie logicielle apparaît, elle engendre des besoins nouveaux en matière de stockage. On est passé du méga au giga, puis au téra, et on se dit aujourd’hui qu’on n’aura jamais besoin d’un disque dur pouvant stocker 1000 téras. D’ailleurs, entre nous, il y a deux ans quand j’ai reçu Johnson – oui mon disque dur de 1 téra s’appelle Johnson – un excellent disque dur signé LaCie, c’est exactement ce que je me disais. Jamais ! Au grand jamais, je ne saturerai un disque dur capable de recevoir, tenez-vous bien ! 1000 Gigas. Et aujourd’hui Johnson est presque plein comme un oeuf, frôlant dangereusement avec la saturation.
• Le dock, une idée simple et pas nouvelle
Quand j’ai vu apparaître le Dock proposé par Macway, je me suis tout de suite dit qu’une bonne idée reste à jamais une bonne idée. Au milieu des années 90, une société américaine du nom de Micronet proposait une solution intelligente et évolutive de stockage également basée sous la forme d’un dock. Il s’agissait de loger dans deux emplacements des modules de disques durs, sauvegarde sur bande, etc… On pouvait monter et démonter les disques ou les autres éléments à chaud et ainsi ballader ses données, grâce à la petite et astucieuse poignée. Evidemment, à l’époque (épique) des années 90, la solution coûtait bonbon. Ici, avec la solution CardDock, on est dans le rustique mais dans l’efficace. Le dock est un réceptacle en plastique moulé qui dispose d’une fente dans sa partie supérieure, fente dans laquelle on intègre un disque dur interne. Plus simple c’est pas possible ! Le dock est relié en USB 2 ou en eSata si vous le connectez sur un PC équipé du port qui va bien. Vous pouvez monter au choix un disque dur 3,5 pouces ou 2,5 pouces. Sur Mac, il suffit de glisser le disque au dessus de la corbeille pour le décrocher du bureau. Quand l’icône a disparu du bureau, on peut sortir le disque physiquement de son emplacement.
• Quelques cerises sur le gâteau : port USB, lecteur de carte CF, SD.
Macway, jamais à court d’idées, propose en option une enveloppe en silicone qui protège efficacement le disque quand il est sorti du dock. Comble de la bonne idée, cette enveloppe peut rester sur le disque dur dans sa partie supérieure. Elle dispose d’aération, le disque ne chauffe donc pas. Lorsque le disque est sorti, il suffit de loger la seconde partie de l’enveloppe et le disque est protégé. En façade, le dock propose deux ports USB supplémentaires. Excellente idée ! On a toujours besoin d’un port USB disponible ! Mais surtout, l’idée de génie qui va séduire les utilisateurs photographes, c’est la présence d’un lecteur SD/MMC/MS et d’un lecteur de carte compact flash. Je crois bien que c’est ce petit détail qui a emporté ma décision d’achat !
• voilà LA solution aussi évolutive qu’abordable
C’est vrai qu’un port CF en façade, c’est éminemment pratique. Mais ce qui fait tout le charme de la solution proposée par Macway, c’est le prix. Pour moins de 150€, un dock et votre premier disque dur de 1,5To. A la vitesse où les disques dur vont se remplir avec des données aussi pesantes que les photos au format RAW, il est agréable de penser que votre prochain disque dur sera un interne de 1,5To qui ne vous coûtera guère plus de 100€. Et sous peu, les disques durs de 2To seront dispo à des prix plus abordables. Les disques vont s’empiler sur nos étagères, comme les disquettes, les cartouches Zip ou Jazz d’autrefois…
krikri dit
je suis tout à fait d’accord avec toi , en plus ces disques durs peuvent servir pour cloner le disque dur contenant le systeme d’exploitation , j’utilise acronis pour ca sur xp , sur windows 7 il y aura une application pour ca et pour mac il y a déjà l’excellent timemachine.Ce qui est assez drole c’est qu’en esata j’ai des disques externes qui vont plus vite que disques internes 🙂
Vu ta production peut être que tu devrais penser à un NAS en plus en raid 5 ?
harvey dit
Je pense que ma production va ralentir dans les mois qui viennent 🙂 Mais tu as raison un système NAS en raid 5 c’est un must. D’ailleurs je n’ai pas précisé qu’il existe des docks doubles dans lesquels on peut loger deux disques pour fonctionner en Raid 1 via une solution soft. Le truc important, c’est 79€ le disque 1To ! A ce prix-là, aucune hésitation !
Sledge dit
Hagaha excellent le coup du disque de 1Tera qui s’appelle Johnson !!! J’ai pas capté tout de suite 😉
Tu ne ferais pas partie du clan des fils de pubs, toi par hasard ?
Plus sérieusement, je n’ai pas encore besoin (pour mes maigres petites photos jpg) de tant de capa de stockage, mais ton article sur le raw m’a convaicu de m’y essayer. 1ère tentatives dans le Cotentin cette semaine histoire de voir si je peux m’ameliorer sur les paysages (mon point faible :/ ).
Toutefois je suis paré, j’ai delà le dock et un NAS en raid5, reste plus qu’a remplir 😛
harvey dit
@Sledge : quand tu as goûté au format RAW c’est très difficile d’envisager de shooter autrement. C’est puissant, ça laisse beaucoup de lattitude. En paralèlle j’ai testé Lightroom pendant quinze jours, même si le soft est pas complètement parfait, il est impressionnant de facilité et d’intuitivité, le compagnon idéal pour développer en RAW.
Julien dit
En effet, le côut au To baisse largement par rapport à une solution standard, je prend note 🙂
Sinon, pour tous les OS (Microsoft, Mac et pour mon cas Linux/Unix and co), un excellent soft pour développer ses fichiers RAW : UFRaw
C’est gratuit, et open source (licence GPL)
http://ufraw.sourceforge.net/