Depuis le temps que les afficionados de la marque rouge attendent un signe de Canon, la firme japonaise se décide (enfin ! Diront les mauvaises langues…) à sortir de ses cartons son nouveau boîtier semi-pro. Canon qui ne manque décidément pas d’humour affiche la couleur et donne le ton : « libérez le photographe qui sommeille en vous ! » Du côté des spécifs, c’est pas mal. Un capteur 15,1mp, process Digic 4 (avec un traitement maousse sur 14 bits), une cadence de 6 images seconde avec un buffer de 90 vues (et un mode low à 3 images/sec.), écran LCD mode VGA 3 pouces, live view, nettoyage intégré, auto focus 9 pointrs. Et comme le 50D n’est (évidemment) pas full frame (beurk), coeff. 1,6 comme d’hab’. Mais la vraie bonne nouvelle est ailleurs, sur la plage ISO, étendue à 12800 iso, ce qui peut laisser entrevoir une excellente qualité d’image à 1600, voire très bonne à 3200. Pour les amateurs de prises de vue en conditions de lumières délicates (j’en connais), c’est plutôt une bonne nouvelle. Accessoirement, avec le lancement de ce boîtier, Canon donne un signe patent et objectif à tout ceux qui seraient tentés de switcher en direction de la marque jaune, même si l’hémorragie a déjà fait des dégâts, entre les atermoiements de Canon sur les problèmes d’autofocus de son boîtier pro 1D Mark III et sa lenteur à se positionner face à un concurrent hyper actif. Dont acte. Cela dit, pour ma part, ce n’est pas EOS 50D qui me fera mouiller le maillot. J’attends mieux de Canon, beaucoup mieux, dans la gamme pro. Un boîtier plein format 21mp, digic 4, une plage de sensibilité au delà de 25000 iso, bref, un EOS 7D, digne successeur du 5D. Rendez-vous dans un mois, à la Photokina.
