Dans une semaine, j’ai rendez-vous avec les Vieilles Charrues. Inutile de revenir sur l’attachement historique qui me lie, non seulement avec ce festival, mais aussi et surtout avec les gens qui font ce festival. Pour moi, c’est la quatorzième édition, où je vais arpenter la plaine de Kerampuilh en tous sens, photographiant à tour de bras. Des concerts et des gens. Des festivaliers et bien entendu les bénévoles (dont je suis) qui œuvrent chaque année pour faire du festival des Vieilles Charrues le premier festival de France, excusez du peu. Comme chaque année, je sais que je peux compter sur le soutien du NPS, le Nikon Pro Service. Cette année, pour moi, s’annonce raisonnable. Pourquoi aller chercher ailleurs, alors que je dispose déjà d’un matériel parfait, Nikon D4s, avec lequel je suis en phase, que je connais et que je maîtrise ? Cette année j’ai choisi Nikon D500 en boîtier backup. Et je vais vous expliquer les raisons qui ont motivé ce choix.
Nikon D500. Petit mais maousse costaud.
1- Nikon D500, c’est un autofocus de dingue
Je compte utiliser Nikon D500 essentiellement en tandem avec mon Nikkor 70-200mm f/2.8 VRII, soit une focale de 105-300mm en équivalent FX. J’ai déjà testé le mode AFC en suivi 3D sur D500 et je peux vous dire que c’est la fête et c’est rien de le dire. Comme D500 a hérité (entre autres) du système AF de Nikon D5, que c’est un reflex au format DX, les collimateurs occupent toute la largeur du viseur et quasiment toute sa hauteur ou presque. Autre chose, l’AF atteint -4IL dans la zone centrale (-3IL dans toutes les autres), autant dire que ça roule aussi en basses lumières. Bref, Nikon D500, en shooting live, ça va le faire.
2- Une vélocité de dingue
Un AF de 153 collimateurs répartis sur toute la surface du viseur, c’est le rêve, d’autant qu’il est emmené par Expeed 5, le nouveau processeur estampillé Nikon, autant dire que ça va étaler. Tout le reste est à l’avenant. Un mode rafale à 10fps sur une carte XQD capable d’absorber des cadences de prise de vue astronomiques.
3- Des specs de dingue
La première fois que j’ai eu la fiche tech de Nikon D500 sous les yeux, je me souviens d’avoir murmuré « Ah ouais… Quand même ! » Ce petit reflex a tout piqué à son grand frère, Nikon D5, à quelques détails près qui font de D5 le navire amiral de la flotte Nikon. L’endurance tout terrain et le format FX, entre autres. Pour le reste, la marque jaune n’a pas lésiné sur les specs, mazette ! Un écran tactile amovible, tactile ça a l’air de rien mais quand vous y avez goûté c’est hyper pratique. Et amovible, pour la prise de vue de foule à bras tendus et en liveview, ça va être sympa. Je passe vite fait sur le capteur 20mp, le wifi et le bluetooth, la montée en iso correcte (avec un mode étendu de 50 iso à… 1,6Miso), le rétro-éclairage. Et pour appuyer là où ça fait bien bien, les sous-définitions RAW. Merci Nikon, merci d’avoir ENFIN intégré les sous-défs RAW, large (20,7mp), medium (11,6mp), small (5,2mp).
4- C’est un poids plume
Quand on est photographe, qu’on travaille avec du reflex, le poids du matériel est une contrainte. Je travaille toute l’année avec un seul boîtier, l’excellent Nikon D4s en tandem avec Nikkor 24-120mm f/4, je suis donc habitué à travailler léger. Deux reflex de type D4s (ou D5) c’est assez sportif (j’ai déjà donné). Cette année, j’ai décidé de voyager léger aux Vieilles Charrues. J’aurai donc mon D4s 24-120 pour le reportage et Nikon D500 pour voir loin, encore plus loin avec son format DX. Jusqu’à 900mm en lui associant Nikkor 300mm et TC20EIII. Travailler à 900mm, à f/5.6 ça peut être assez confortable, non ?
5- Et en vidéo, D500 ne déçoit pas
Ce petit reflex est capable d’enregistrer des vidéos de qualité premium au format 4K (30p/25p/24p) et jusqu’à 50p/60p au format full HD. On peut enregistrer sur carte XQD (jusqu’à 29 minutes et 59 secondes) ou en connexion directe sur un enregistreur externe via la sortie HDMI sans compression. Tout ça dans un petit boîtier ultra léger qui en a sous la semelle.
• En conclusion
Je n’ai pas choisi Nikon D500 par hasard. J’aurai très bien pu embarquer un D5 en second boîtier. Évidemment, D500 ne peut pas rivaliser avec un D5, du point de vue endurance sur le terrain, autonomie, sans même évoquer le fait que D5 est un format 24*36. En revanche Nikon D500 a beaucoup de qualités héritées de D5 tout en apportant une garantie de compacité et de légèreté. Je vais sans doute regretter l’absence de grip, la taille du boîtier, sa prise en main moins confortable qu’un D4s, l’autonomie (avec l’obligation d’embarquer une batterie supplémentaire pour tenir une journée entière). Pour le reste, Nikon D500 est un excellent choix, léger, puissant, capable de voir loin. Rendez-vous aux Vieilles Charrues.
• cet article n’est pas sponsorisé. Mais si Nikon France veut m’offrir un D500, je ne dirai pas non 😉
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