J’ai passé mon été au bras d’une diva et ça, c’est pas donné à tout le monde. Quand je dis au bras d’une diva, c’est plus exactement au bout de mon bras droit, car vous l’avez compris, je vais vous parler d’EOS 1D Mark IV. Cet été, j’avais rendez-vous comme chaque année sur la plaine de Kerampuilh, faisant partie du staff des cinq photographes officiels du festival des Vieilles Charrues à Carhaix. Ah ! Les Vieilles Charrues ! La plaine de Kerampuilh, les scènes Glenmor, Kerouac, Xavier Graal. Les festivaliers, la Coreff, le Breizh Cola, les jolies déco de l’ami El Globos, le soleil, la pluie, le soleil, les bénévoles… Un jour il faudra que je vous raconte tout ça, l’attachement sincère, la relation unique, plus qu’affective, parfois déraisonnable que je porte à ce rendez-vous. D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, je compte déjà les jours qui me séparent de la prochaine édition, la vingtième, qui va être, comment dire ? Monumentale ? Mais revenons à nos moutons. Pour cette édition 2010, Canon France m’a proposé d’embarquer avec moi un EOS 1D Mark IV afin de lui faire prendre l’air tonique du centre Bretagne, avec quelques optiques de bon aloi, doux euphémisme quand on connaît le calibre des optiques de la gamme L signée Canon. Le but c’était de confronter la bête sur le terrain et de lui en faire voir de toutes les couleurs, ce qui tombe plutôt bien. D’abord parce que la gestion des couleurs, c’est l’un des fondamentaux de la marque rouge, ensuite parce qu’avec Canon, on se disait que côté conditions de terrain, quatre jours de Vieilles Charrues, c’était plutôt un bon test. Ce qu’on ignorait alors, c’est que j’allais être largement servi, avec toutes les conditions qu’un boîtier reflex pro peut déguster en reportage (à part la neige). En revanche, de la pluie et pas pour rigoler, de la vraie pluie bretonne pur jus, de celle qui vous tombe sur la gueule par seaux entiers et vous détrempe jusqu’à l’os, le lendemain un grand soleil avec de la poussière, des projections de liquides en tout genre (Breizh Cola, Coreff), la totale. Ou la Bretagne, en résumé.
• 1D Mark IV, pour (enfin) oublier l’épisode précédent
Le challenge de Canon, en sortant EOS 1D Mark IV, était à la fois simple et complexe. Faire oublier, autant que faire se peut, l’épisode 1D Mark III. Est-il bien utile d’y revenir ? Tant cet épisode a apporté son lot de douleurs, non seulement pour les photographes professionnels équipés de ce boîtier mais aussi pour les membres de Canon. Car au delà des problèmes erratiques du boîtier (autofocus défaillant en mode AI servo, entre autres), le syndrome Mark III a endommagé en profondeur et sans doute de manière durable, mais pas irréversible, l’image de marque du constructeur japonais. De plus, il faut admettre que Canon n’a sans doute pas pris l’ampleur de la catastrophe et de ses conséquences à moyen terme, qui se sont traduites par un switch massif de photographes pros de la marque rouge vers Nikon. C’est dans cet état des lieux que Canon a lancé son nouveau haut de gamme reportage, 1D Mark IV, fin 2009, confronté à Nikon qui, à peu près dans le même temps, présentait son D3s. D’un côté une marque en crise sur le segment pro haut de gamme, de l’autre une marque proposant la quintessance du boîtier pro : Nikon D3s, merveilleusement polyvalent, dôté d’un autofocus redoutablement efficace, d’une gestion des hautes sensibilités particulièrement élaborée, la lutte s’annonçait difficile. Mais comme toujours en photographie, ce qui fait la différence, c’est l’oeil du photographe et l’expérience sur le terrain. Alors que l’ami Rob Galbraith claironnait à tout va sur son blog (avec, soit dit en passant, sans être mauvaise langue, de bien jolies bannières publicitaires Nikon) que 1D Mark IV ne réglait rien des problèmes de son prédécesseur, je me suis dit que la meilleure façon de marcher, comme disait feu ma grand-mère, c’était d’abord de mettre un pied devant l’autre. En clair, pour savoir ce que EOS 1D Mark IV valait ou pas, j’ai convenu avec Canon de l’utiliser, in situ, sur le terrain, pour l’appréhender dans sa globalité.
• Prise en main du boîtier APS-H
Il m’est revenu le souvenir d’une discussion avec un photographe, pendant les Vieilles Charrues. En clair, le discours consistait à dire que le boîtier n’a quasiment pas d’importance, que l’élément essentiel c’est l’optique, parce que c’est par là que passe la lumière. Ah ! Si les choses étaient aussi simples… Quand on a en main un Mark IV, qu’on jette un oeil aux éléments de paramétrages ou plus prosaïquement qu’on travaille avec ce boîtier, on réalise à quel point on a entre les mains un véritable ordinateur embarqué, un générateur d’images numériques. Est-ce que le boîtier est important ? Tu m’étonnes, John ! En fait, l’ensemble est important, car une fois l’optique montée sur le boîtier, vous tenez entre vos mains un tout, et pour tout dire une machine ultime, surtout dans la configuration utilisée cet été : un EOS 1D Mark IV et un zoom 70-200 2,8L IS série II, sans aucun doute possible l’outil le plus abouti actuellement disponible chez Canon pour le photographe professionnel. J’ai travaillé en RAW avec des cartes Sandisk Extreme III 32Go et j’ai engrangé chaque jour un millier de clichés, entre la dizaine de concerts au quotidien et les photos de public et d’ambiance. À aucun moment je n’ai eu le sentiment d’être limité par le matériel. Petit détail à divulguer à propos de la batterie, dont le niveau de charge restait élevé, malgré une utilisation intensive, incluant les preview de clichés. Autre point, le format du capteur APS-H. J’ai toujours dit que j’aurai préféré un capteur fullframe mais finalement j’ai rapidement oublié que j’avais un coeff 1,3. Avant de partir sur les Vieilles Charrues, j’ai pratiqué 1D Mark IV pendant une dizaine de jours. En particulier je me suis posé une journée et je me suis mangé la doc (en entier) avec le boîtier sous la main, indispensable prélude. Et puis je ne voulais pas revivre l’épisode 2009 avec 5D Mark II, où ma méconnaissance du boîtier avait accentué le sentiment de malaise. À mon arrivée sur le site, j’avais le boîtier bien en mains, défini mes styles d’images, le paramétrage de l’autofocus, le copyright des images, etc… La prise en mains de Mark IV n’est pas aisée, elle nécessite vraiment une phase d’adaptation. J’avais été épouvanté par la médiocrité des premières images vues sur internet émanant des premiers tests du boîtier. EOS 1D Mark IV, comme les autres boîtiers, n’est que ce que le photographe en fait. C’est un outil. Si vous l’utilisez n’importe comment, vous allez droit à la chienlit. Quand je regarde les images des Charrues (Mika, NTM, Jamiroquai, Matthieu Chédid, Muse, Dutronc, entre autres) ou plus récemment ceux de la Fête du Bruit (Placebo, Status Quo, Morcheeba, Steel Pulse…) je me dis que tout compte fait, je n’ai pas trop loupé le coche.
• Piloter une V-max ou monter un pur-sang à cru
Avoir en mains un EOS 1D Mark IV c’est un peu comme piloter une Yamaha 1700 V-max, comme de monter un pur sang, à cru. De deux choses l’une. Vous savez faire et vous avez le sentiment de pouvoir aller au bout du monde, tout en vous sentant libre et en toute sécurité. Ou bien vous ne savez pas faire et au premier virage, à la moindre incartade vous vous cassez la gueule. En clair, ce boîtier est capable du meilleur, de l’absolu en matière photographique, produisant des images d’une pureté, d’une pertinence sans aucun équivalent sur le marché. Je voudrais que les choses soient claires. J’ai choisi de relater mon expérience sur le terrain avec ce boîtier en toute transparence. Je n’ai pas changé mes habitudes de prises de vue, j’ai bossé en mode M, one shot, collimateur central. J’ai utilisé certaines fonctions spécifiques du boîtier, comme la permutation automatique de collimateur. En clair, si EOS ne réussit pas à faire le focus avec le collimateur sélectionné, il utilise automatiquement l’un des collimateurs gauche ou droite (ou haut, bas selon le mode) par rapport au collimateur sélectionné. Du côté des sensibilités, j’ai fait avec la lumière. En plein jour, j’étais rarement au delà de 200 iso et compte tenu de la puissance des plans de feux des scènes des Charrues, je ne suis quasiment jamais monté au delà de 800 iso. Par exemple, sur Mika, les lights étaient tellement puissantes qu’on avait l’impression d’être en plein jour. La plupart du temps j’ai shooté en vue par vue, sur certains sets j’ai travaillé en rafale. Oui, parce que quand vous avez entre les mains une bête capable de cracher du 10fps, il faudrait être idiot pour ne pas vouloir tester, histoire de voir si ça étale. Je confirme, ça étale sans broncher ! Le côté pervers du mode rafale sur 1D Mark IV en one shot, c’est que si la première est bonne, il y a de grandes chances de se retrouver avec un paquet de bonnes images. Clairement, dans les conditions que je viens de décrire, quand j’ai chié une photo avec 1D Mark IV (oui, oui, ça m’est arrivé) c’était ma faute. Je ne peux pas honnêtement imputer une quelconque responsabilité au matériel, d’une régularité quasi métronomique. Le souvenir le plus marquant restera la validation de la tropicalisation sous un déluge de flotte pendant le set de Muse. La bonne vingtaine de minutes passée à photographier Bellamy and Co dans des conditions météo dantesques est un épisode mémorable. J’aurais amené 1D Mark IV sous ma douche que ça n’aurait pas été pire. J’avais un nuage d’eau entre l’oeil et le viseur, sur la fin du set j’avais le regard brouillé par les gouttes d’eau qui perlaient de mes sourcils. L’étanchéité et la tropicalisation de 1D Mark IV se sont avérées parfaites et tout le monde ne peut pas en dire autant. Après le concert, dans la salle de presse, de nombreux photographes y sont allés de leur sèche-cheveux. Techniquement, ce boîtier pro a tenu toutes ses promesses, pour moi, pour ma façon de travailler, produisant des images d’un dynamisme, d’une netteté sans pareil et surtout d’un rendu de couleurs éblouissant. Les rouges sont rouges et même dans des conditions d’éclairage habituellement complexes (des lights rouges justement), la précision de l’image demeure exceptionnelle. On ne répètera jamais assez : le rendu des couleurs Canon est somptueux.
• Et pourtant…
Oui et pourtant, j’ai le sentiment que Canon n’en n’a pas fini avec ses vieux démons. Abordons les deux sujets qui fâchent. D’abord la gestion des hautes sensibilités. Ah ! Si seulement Canon était le seul constructeur sur le marché, si seulement Nikon n’avait pas créé D3s, on serait bien moins emmerdés. Mais Nikon existe et j’ai testé son D3s. Alors évidemment, dès lors qu’il s’agit d’évoquer les hauts iso, je ne peux que me remémorer mes tests avec D3s, en décembre 2009. En clair, j’ai écrit ici que je n’ai guère dépassé avec 1D Mark IV les 800 iso en festival, simplement parce que c’était inutile. Les tests réalisés en concert courant août avec des sensibilités plus élevées (jusque 3200iso) laissent clairement apparaître du grain, perceptible dès 3200 iso. Sur ce terrain, précisément, Canon est loin derrière Nikon, capable avec son D3s de produire des images propres jusqu’à 12800iso et acceptables à 25600iso. Pas plus d’ambiguïté sur le sujet de l’autofocus. En mode one shot, en bonnes conditions de lumière rien à dire. En revanche, le problème se complique de manière accentuée en mode AI servo, l’autofocus du Mark IV peut présenter un comportement erratique selon le déplacement du sujet et en conditions de lumières dégradées. Les lecteurs de Shots qui me connaissent auront noter la prise de pincettes dans mon propos. Pour avoir évoqué le sujet précis avec des sources autorisées, il en ressort que 1D Mark IV nécessite un paramétrage particulièrement pointu au chapitre autofocus AI servo. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que Canon USA a édité, à destination des pros utilisateurs de 1D Mark IV (en particulier des photographes sportifs), une leaflet qui résume les réglages appropriés de l’autofocus en mode AI servo, selon le domaine d’utilisation. Cela consiste en particulier à paramétrer de manière adéquate les temps de réaction et de recalcul de l’autofocus selon l’environnement. En clair, un paramétrage si tu shootes du foot US, un autre pour de la natation, des sports mécaniques, du ski alpin, … Bon, OK, va pour la leaflet. Chez Nikon, pas de leaflet. Sur D3s, juste un AF 51 points qui étale en mode suivi dans toutes les conditions. Comme me le disait un bon ami photographe pro (équipé en Canon, il se reconnaîtra) : « tu prends un pékin lambda qui n’a jamais fait de photo de sa vie, tu lui colles un D3s en mode P entre les mains et tu l’envoies faire des photos. Bon, d’accord, le gars ne te fera pas du Cartier-Bresson, ça sera cadré avec les pieds, mais bordel ! Il te ramènera 100% d’images nettes ! » En matière de photo, il y a aujourd’hui deux mondes. Il y a quelques mois j’écrivais que Nikon avait produit avec D3s le meilleur reflex pro du marché, je persiste et signe. D3s tient le haut du pavé pour le moment, mais…
• En conclusion
Car il y a un mais. En photo, les choses ne sont jamais aussi simples qu’il y parait. Les deux boîtiers sont sur des axes de marché identiques, reflex pro, mais l’un est fullframe (D3s) l’autre est APS-H (1D Mark IV). D3s c’est 12mp quand 1D Mark IV affiche 16mp, alors, anecdotique la taille du capteur ? Sans doute, jusqu’au jour où vous avez besoin de cropper, de recadrer. Dans ce cas, comme l’aurait dit Monsieur de La Palisse, 16 c’est mieux que 12, quoiqu’on en dise. Côté optiques Canon, j’avais dans mon sac deux 70-200 2,8L IS (série 1 et série 2), un 24-105 f4 (nettement meilleur que ce qu’on m’en avait dit), un 135 f2 (Gérald Géronimi avait raison, quel caillou !) et un 16-35 2,8L. J’ai surtout utilisé le 70-200 2,8L IS serie II qui est comme le serie 1, un caillou exceptionnel, mais en mieux. Je ne savais pas que c’était possible. Chez Nikon, j’aurais pu avoir quasiment les mêmes optiques (le 70-200 2,8 VRII est également excellent) mais en payant un surcoût de l’ordre de 20 à 30%. Et là vous me dites ? Alors, tu fais quoi ? Je ne vais pas vous redire que je m’asseois le long du fleuve… Photographier, c’est prendre du plaisir, c’est restituer les couleurs, c’est témoigner de la vie. J’ai choisi de rester chez Canon pour trois raisons : le plaisir, la gestion des couleurs, les optiques. Et puis je connais bien la marque rouge, je connais sa capacité à rebondir, à ne pas rester les bras ballants. Est-ce que je vais acheter un EOS 1D Mark IV ? Quand je regarde le travail réalisé cet été, je me dis que oui, c’est sans aucun doute un boîtier pour moi.
Les mois qui viennent s’annoncent passionnants, tant chez Canon que chez Nikon. Regardez ce qui se passe chez Canon en ce moment. Des annonces d’optiques, un hallucinant zoom fisheye (8-15mm f4), un nouveau 300mm f2,8, un nouveau 400mm f2,8 et tout ça dans la gamme L, autant de signes qui ne trompent pas. Avec Nikon, qui comble son retard sur les optiques à vitesse grand V, le duel va être des plus rudes ! Nikon, encore, qui se positionne aussi sur le marché de la vidéo full HD, il suffit de voir son reflex D3100 d’entrée de gamme capable de taper du 1080/24, avec l’autofocus en mode vidéo à un prix absolument riquiqui (moins de 600€ TTC avec un 18-55), sans oublier le D95 qui devrait être annoncé dans une ou deux sermaines. En ligne de mire aussi, chez Nikon, un successeur au D700 et chez Canon un EOS 5D Mark III, je veux bien parier que ces deux-là, l’un comme l’autre, vont être é-blou-i-ssants ! Et puis, bien sûr, tous les pros attendent les annonces des deux gros morceaux, Nikon D4 et Canon EOS 1Ds Mark IV. Passionnants je vous dis. Stay tuned !
• cliché inédit : Mika au festival les Vieilles Charrues, juillet 2010 (Canon EOS 1D Mark IV, EF 70-200 2,8L IS Serie II)
David dit
Il est clair que l’engin est affriolant 😉
harvey dit
@David j’ai cherché la définition exacte du mot affriolant : « Séduisant, qui excite le désir. » Je confirme donc l’exactitude de ton commentaire. EOS 1D Mark IV est affriolant.
David dit
Je me doutais bien que tu allais valider 😀
harvey dit
@David ton comm m’a vraiment éclaté. Le mot affriolant est un brin désuet et en même temps tellement charmant, sexy. Et Dieu sait si ce boîtier est attirant. Ah merde, j’en veux un. C’est dit !
Letourneux dit
Chanceux va de côtoyer les grands de ce monde, ça donne envie! Histoire de prolonger ta réflexion sur les hautes sensibilités il me semble que la technique des ingénieurs des 2 firmes diffère moins que tu ne le prétends. C’est plus la tendance « taille du capteur élevée/nbre de pixels faible » qui fait pencher la balance du côté jaune, et il faut à ce titre souligner leur excellente stratégie marketing qui fait croire à chacun la supériorité de Nikon, attendons donc une comparaison avec capteur et pixels identiques. Il semble au final que Canon rentre aussi dans ce petit jeu avec la création récente d’un insensé capteur de 20cm de côté qui promettra aux plus fortunés une réelle vision nocturne…
Ghile dit
Tu es bien passé au 7D, en attendant, non ? le mark IV est très très attirant, mais j’ai bien envie d’attendre pour voir d’abord la nouvelle version du 5D. Si seulement l’AF pouvait cartonner ! D’ailleurs, serais-tu capable de retenter l’aventure 5D si un mark III s’avérait avoir des specs incroyables ?
harvey dit
@Yves je ne pense pas comme toi, même s’il est clair comme tu le dis que la taille de capteur réduite procure un avantage indéniable à Nikon. D’ailleurs je ne serais pas étonné que cette taille augmente sur les prochains boîtiers (14 ou 16mp), même si la marque jaune appréhende ce problème avec beaucoup de finesse. Cela dit, le résultat est là : meilleure gestion des hautes sensibilités, meilleur AF. En revanche, côté gestion des couleurs, de leur dynamique, du rendu, de la pertinence et de la fidélité, je continue de penser que Canon cloue Nikon sur place. Quant au mega capteur, c’est un exercice de style, une façon aussi pour Canon de dire au monde que chez eux, ils fabriquent eux-mêmes leur capteur 😉
@Ghile oui, je suis passé au 7D en attendant. J’ai dit et je redis donc à quel point EOS 7D peut être bluffant. Pour avoir utilisé les deux (7D et 1D Mark IV), je note des similitudes entre ces deux boîtiers, c’est pour ça que j’ai qualifié le 7D de petit frère du 1D Mark IV. À dire vrai, si 7D avait été fullframe, ça aurait été vraiment un boîtier de rêve. Concernant 5D Mark III (appelons-le comme ça) on en est tous au même point. On rêve d’un boîtier léger, fullframe, avec des fonctions vidéo étendues (format RAW, AF vidéo, …), une vraie gestion des hautes sensibilités à la Nikon (propre à 12800 iso au moins) et surtout, surtout un AF excellent à tout point de vue, y compris en conditions de faibles lumières. De toutes façons, dès que Canon sort un 5D Mark III je le teste illico. Je n’ai aucun a priori vis à vis de 5D Mark III. J’ai juste vécu un sale moment avec 5D Mark II, mais avec le recul il faut admettre que sur ce coup-là je n’ai pas été le seul. Bon, pour moi la page est tournée. J’ai vécu des moments intenses depuis, avec 7D, ainsi qu’avec 1D Mark IV. Comme toi, j’attends maintenant avec une certaine impatience l’annonce du Mark III. Prochaine Photokina ?
Janill66 dit
Bel article que celui ci et qui confirme ce que je dis. Possedant un D3 et maintenant D3s avec la gamme d’optique qui lui sied je ne « bande » pas ,excusez l’expression, devant mes clichés comme avec mon ex Canon 5D ou 20D. Le Nikon est un superbe objet plein de qualités techniques qui volent très haut mais à qui il manque un rendu et une gestion couleur du Canon. Je n’ai jamais réussi des clichés avec le D3s comme je l’ai fait avec Canon . C’est piqué, net,etc.. mais c’est comme une femme splendide et parfaite en mensurations mais dépourvue de magnétisme et de sensualité.Une photo se regarde et ne s’analyse pas à la loupe.Elle captive ou pas.
Je pense revenir chez Canon avec le 1Dmk4 qui m’a renoué avec le plaisir de voir des clichés percutants et » veloutés » comme j’ai entendu.
C’est mon avis personnel merci Harvey !
harvey dit
@Janill66 le « velouté Canon » comme dit mon ami Grémillot, photographe underwater. Je trouve l’exemple de la femme splendide assez savoureux (même si sur ce coup-là on va encore se faire traiter de vieux machos) mais c’est bien vu ! Je regarde mes clichés tapés cet été, non seulement avec 1D Mark IV mais aussi avec le 7D qui est aussi un excellent boîtier à un prix définitivement accessible (on le trouve autour de 1000€ HT) et je me dis que finalement les résultats sont vraiment chauds !
Pascal dit
Janill66, je viens de chez Canon aussi, 5D également. J’ai pas capté le « velouté Canon ». J’ai beau regarder mes images des 2 marques, je vois pas, en tout cas chez moi. Est-ce que tu as un exemple ?
Je trouve certe que les images de mes canons étaient plus pétantes dans les couleurs (mais rien ne m’empêche de crée un preset dans Aperture pour modifié celui des nikon). Mais qu’est-ce que vous entendez par « velouté » ?
Moi j’avoue que Canon et trop dans les choux dans pratiquement tout les domaines, depuis quelques temps, par rapport à Nikon, mis à part le capteur. Je m’explique:
Déjà dans la gamme optique, il y a des incohérences que je ne comprend pas:
Un 100 macro avec l’espace pour mettre un collier de pied ?!? z’ont peur que les 600 gr de la chose casse leurs boitiers ? ca fait disgracieux ce vide, mais ça c’est subjectif bien sûr. Mais ca ne sera jamais utilisé, car pas pratique de changer d’optique, si c’est elle qui est sur pied…
Un 60 macro uniquement DX ??? Ca c’est la grosse faute, car qui va acheter une optique qu’on ne pourra pas mettre sur un FF alors que chez Nikon c’est le cas ? c’est débile et ça laisse le champ libre à l’excellent macro de Nikon qui est du coup, sans concurrent 🙁
Le collier de pied du new 70-200 F2.8 IS (totalement subjectif, je reconnais d’avance). Z’ont pas remarqué chez Canon comment Nikon à réalisé une magnifique intégration au fût de l’objectif plutôt que nous servir sans arrêt le même collier de pied ringard ? Je râle en faite sur cette manie de Canon de nous refourguer sans arrêt les mêmes pièces, génération après génération, AF compris (il a fallut compbien de temps a Canon pour avoir enfin un AF sensible dans la gamme pro ? 10 ans, depuis le 1V argentique !). C’est comme ça qu’on passe du rang de leader à celui de looser, face à une marque qui ce remet en question à chaque génération !
Bon, à part le 60, rien de vraiment important, c’est clair. Ce ne sont que de petits détails. Mais qui montre comment évolue une entreprise.
Mais c’est avec les boitiers que ça se gâte vraiment:
Impossible de prendre en mains un boitier dans le noir sans devoir ce rappeller comment le mettre en marche, ou ce situe le bouton pour allumer l’écran etc. car ils ont pratiquement chacun une façon différente de le faire ! Ca, c’est très très fort 🙁 A croire qu’il y a 1 département pour chaque gamme et qu’ils ne communique pas entre eux !
Incohérence avec les modules AF également: les 1D et 7D n’ont rien à voir, même si ce sont des boitiers « pro » déstinés à cohabiter. Pas évident si on doit agir vite. On doit impérativement connaître par coeur les 2 systèmes à la place d’un 🙁
Choix du capteur DX à 1.6 alors que tout le monde est à 1.5. C’est pas grand chose, mais c’est chiant pour calculer l’équivalent optique (suis pas fortiche en math 😉 et c’est une perte de surface par rapport à la concurrence, surtout si on fait la course au pixel. Optiquement parlant aussi, le 10-22 devient du coup un 16 alors que Nikon y gagne un 15 avec le même range 🙁 Le gain côté télé, on s’en fou, car un p’tit recadrage (avec tout les pixels qu’on a à dispo) et c’est réglé.
Le format ASP-H, là j’ai carrément pas compris ! On a un appareil qui certe allonge les optiques (mais on en reviend au recadrage) mais qui du coup, n’a tout simplement aucun super grand angle sous la main ?!? Il faut donc impérativement avoir 2 boitiers avec soit suvant le reportage… déjà que le premier zoom commence à 16, que ce soit DX ou FF, alors que nikon dispose d’un excellent 14-24… Et ca fait 3 tailles de capteurs ! On aime pas faire simple, chez les rouges !
Bref, Canon à perdu son leadership dans l’AF, puis dans les hauts iso. Il ne reste guère plus que le record de pixel en format DX (ce qui n’est pas un plus à mes yeux, particulièrement sur le bas de gamme, car on y met pas des L en général). Même le 70-200, qui était le meilleurs du marché, optiquement parlant, vient de ce faire rattraper par Nikon, qui avait un point faible de ce côté… tout fou le camps, j’vous dis 😉
Bon c’est mon constat of course ! Perso je vois Nikon qui n’arrête pas de s’améliorer, année après année, et qui rattrape ou dépasse Canon dans bientôt tous les domaines, que ce soit optique, le point faible historique normalement de la marque, face à Canon, ou technique, comme l’AF, les hauts iso. Les points fort de Nikon n’ont par contre jamais été remis en question par Canon, comme la mesure de la lumière, depuis l’époque du Nikon FA et sa mesure matriciel.
Je vois en outre, il me semble, beaucoup de souci de « contrôle en fin de chaîne », chez Canon, ou les clients ramènent leurs 7D se faire régler car AF décalé. C’est vraiment dommage, surtout sur un boitier de cette classe !
Bref, y font quoi en ce moment, chez Canon ???
harvey dit
@Pascal Le problème de ce genre de commentaire c’est qu’il mélange (habilement, j’en conviens volontiers !) la mauvaise foi la plus aigüe avec des arguments solides. Un exemple ? Les colliers de pied disgâcieux (sic et LOL) et les modifs d’interface selon le boîtier. Le format APS-H (1,3) est un format « historique » chez Canon, mais franchement c’est aussi un point de détail. Que Canon soit à la ramasse sur les hauts iso, ce n’est pas moi qui vais le contester. Que Nikon ait le meilleur AF du marché non plus, d’ailleurs je l’ai écrit. Petit détail d’importance que tu omets de noter, d’un côté un capteur de 12mp chez Nikon, de 16mp chez Canon. Concernant les optiques, en particulier le 70-200, pour avoir testé les deux longuement, j’ai une préférence marquée pour le modèle Canon.
Un boîtier c’est un outil, à un moment il faut simplement regarder ce qu’on produit avec cet outil. C’est à ce moment-là que le pro fait son choix, en adoptant l’outil qui lui convient. En regardant ses images, en somme. On s’en fout du capteur, du collier de pied, … on juge en regardant l’image produite. Je regarde mes images (Mika, par exemple mais aussi le vitrail du Christ en croix), les images de mes potes équipés en Canon, la mariée en rouge de Géronimi, le poisson Némo de Grémillot, les couleurs pètent, les rouges sont rouges, les oranges sont parfaits, voilà la messe est dite.
Maintenant la bagarre entre les deux frères ennemis est loin d’être finie. Canon a amorcé la remontée sur l’AF avec 7D, à ce propos, je ne sais pas d’où tu tiens les infos sur des AF « décalés », je me méfie terriblement de ce qui se raconte sur internet, n’ayant pas été le dernier à me faire pièger. Lire l’épisode précédent ici-même « EOS 7D. Quand Darwin contrarie l’évolution des espèces » où je relayais des infos qui se sont avérées plus ou moins bidons. Depuis sur ce coup-là j’ai fait mon mea culpa et quand je parle d’un boîtier c’est que je l’ai testé moi-même. Bon cela dit, on est tous d’accord, Nikon a au moins un ou deux coups d’avance sur Canon, mais pour combien de temps ? Le meilleur reste à venir : 1DS Mark IV, 5D Mark III chez Canon et chez Nikon D4, et surtout le successeur du D700… Suite de l’histoire dans les mois qui viennent.
Pascal dit
Bah on est pas d’accord, Harvey 😉
Le format 1,3 avait son sens à l’époque ou le FF coutaît très cher. Est-ce toujours le cas ? Oui bien sûr, qu’il a 16mp, mais ça ne change strictement rien au problème de Super grand angle, non ? Tu peux au mieux avoir un 21mm dessus. Plustôt dommage, sur un boitier de ce prix !
D’ailleurs tu met le doigs sur LE (dernier, mais au combien important) point fort de Canon, la maîtrise du capteur !
Mais aucune mauvais fois de ma part, Harvey, je constate, c’est tout. Je ne souhaite que des gagnants ! Pour moi il n’y a pas de frère ennemis, juste un choix. De toute manière, ce sont les japonais qui gagne à tout les coups 😉
Je trouve dommage que Canon semble sortir tout le temps la même chose en évoluant à peine ! Canon est mon premier amour, et on oublie jamais le premier 😉
Le 5D mkII en est un bon exemple: j’avais le 5D premier du nom, et si je trouvais le capteur formidable, qu’est-ce que j’ai put pester contre ce boitier plastoque et surtout son AF ! Et que ce passe-t’il 3 ans après avec le mkII ? une construction améliorée certe, mais encore et toujours cet AF de m… J’ai quand même de la peine à comprendre, surtout quand on a un concurent comme le D700 en face, même si ce n’est pas la même catégorie de capteur (heureusement pour canon que Nikon commet des erreurs, car si ils avaient sorti un D700s ou D800 avec le capteur du D3x…) !
Par contre me taxer de mauvais fois sur l’ergonomie, là je ne suis pas dac 😉 Tu trouve amusant d’avoir 3 visions différentes sur 3 boitiers ? exemple:
Sur un nikon, quelque sois la gamme, tu le met en marche toujours de la même manière, et pareil pour illuminer l’écran ACL.
Chez Canon, sur le 1D, tu le met en marche en bas à droite et pour illuminer le menu, c’est le bouton tout à gauche. Sur le 7D, on met sur ON en haut à gauche et pour illuminer le menu, c’est le bouton tout à droite, exactement l’inverse des 1D. Le 5D lui, (je parle que des boitiers que j’aurais si je switchais chez Canon) c’est mixte: on illumine comme un 7D et on met en marche comme un 1D… Moi perso, ça me fait pas rire. Surtout si en situation délicate dans la pénombre. J’ai juste l’impression que canon n’arrive pas ce décider et fait un peu de tout, plutôt que de faire un choix pour tous.
La seule (excellente) surprise de Canon depuis longtemps, c’est le 7D ! Là, chapeau ! je l’ai attendu longtemps, ce boitier expert ! Mon seul regret, c’est cet AF qui, je trouve, et déjà un peu kiki au niveau de la couverture sur un capteur 1.6, alors j’ose pas imaginer ce que ça donnera sur un 5D MKIII (ou là j’espère quand même qu’il y aura droit !). Le fait aussi qu’il ce contente d’une sensibilité de -0.5 IL alors que le plus bas de gamme nikon fait mieux, bof bof.
Par curiosité, qu’est-ce que tu as trouvé de mieux dans le 70-200 de canon par rapport au Nikon ? niveau résultat ou prise en mains ? Mon constat ne tient compte que de la finition par rapport à mon ex-70-200 IS premier du nom mais qui était pareil il me semble, que le nouveau. Et j’avais déjà ce collier de pied sur le 80-200 2.8L noir, sans USM, donc ça date et je me fait vieux 😉 D’ou ma remarque sur la non-évolution par rapport à Nikon sur un critère totalement subjectif et sans intérêt, certe, mais qui montre le souci du détail de l’un par rapport à l’autre…
Tu as entièrement raison concernant le décalage AF. Effectivement, ne pas suivre les discutions d’internet ou on en sait rien en fait !
Enfin bon, dans tout ça, l’important c’est d’être à l’aise avec son matos, et il semble que ce soit ton cas ! Donc vivement tes prochains reportages, pour nous en mettre plein la vue ! 🙂
harvey dit
@Pascal Beaucoup de gens se sont demandés pour Canon a conservé le format APS-H sur son 1D Mark IV. J’ai moi-même posé la question à Canon France, parce que j’étais le premier à revendiquer un fullframe sur ce modèle. Je pense que Canon a conservé ce modèle pour de nombreuses raisons, certaines étant liées au type de boîtier, d’autres étant des réponses culturelles. Il ne faut pas perdre de vue que Canon est une société japonaise, avec une mentalité, un état d’esprit japonais. Complexe à comprendre, donc, pour nous les occidentaux. Donc un 14mm est un 14mm sur un 5D II ou un 1DS et un 18mm sur un 1D. Maintenant, réduire « le » dernier point fort de Canon à la seule maîtrise du capteur c’est aller vite en besogne. D’abord parce que Canon garde le leadership sur de nombreux paramètres, comme les optiques, à mon sens meilleures globalement, une gamme plus étendue (cherche un 85 f1,2 chez Nikon) et surtout nettement moins onéreuse. Ensuite, le fait que Nikon ne fabrique pas ses capteurs n’est absolument pas un handicap et pas vécu comme tel pour la marque jaune, bien au contraire. Nikon pense, conçoit et fait réaliser ses capteurs suivant un cahier des charges qui lui est propre et ça, c’est un argument cvonsidérable par rapport à Canon. Pourquoi Canon persiste dans la voie du capteur APS-H ? Le format de fabrication depuis des années n’y est pas étranger. Nikon n’a pas ce souci et les gens qui mettent en avant la non-maîrise du capteur se trompent. Nikon maîtrise parfaitement mais ne fabrique pas lui-même.
Concernant 5D Mark II, c’est un boîtier que je connais bien. Quand Canon a sorti Mark II, l’accent n’a jamais été mis sur un AF amélioré, c’est clair. Les arguments développés étaient une meilleure gestion des hautes sensibilités et l’intégration d’un mode vidéo. Canon n’a jamais dit que l’autofocus du Mark II était un foudre de guerre, il faut avoir l’honnêteté de leur reconnaître ce point précis. Et tu le soulignes, difficile de comparer le capteur de 5D II du haut de ses 21mp avec le capteur du D700 (10mp). Bon, de toutes façons, le mode vidéo a sauvé la mise de Canon, qui ne s’attendait sans doute pas à une telle réaction enthousiaste du marché.
Pour avoir travaillé avec 1D Mark IV et 7D, à part l’interrupteur je n’ai pas noté de différences fondamentales. Vitesse, diaph déclencheur sont au même endroit, ça me va. Cela dit, tant que j’ai eu 1D Martk IV entre les mains, je n’ai pas eu envie d’utiliser autre chose. En fait le 7D était là en attente, en boîtier backup au cas où. Et concernant l’AF du 7D, je dis et je répète que c’est vraiment bon, notamment cette fonctionnalité de l’autofocus lié à la seule taille du capteur dont je ne suis même pas sûr qu’elle est documentée et qui est super chiante à mettre en oeuvre. En revanche c’est un outil autofocus d’une précision redoutable. Et puis ce viseur 100%, la touche Q, non en fait le seul truc qui manque vraiment à 7D c’est un capteur fullframe ! Mon petit doigt me dit que 5D Mark III va être une tuerie…
J’ai testé le nouveau 70-200 de Nikon sur D3s et le 70-200 série II de Canon sur 1D Mark IV. Petite précision, j’ai un 70-200 2,8L depuis que j’ai un EOS, j’ai eu la version sans IS, puis la version 2,8L IS donc c’est un caillou que je connais bien. Je me demandais comment Canon pouvait améliorer ce qui me semblait déjà être la perfection. Côté prise en main rien à dire, le collier (je sais que ça fait marrer pas mal de gens) je m’en fous je n’aime pas tout ce qui est monopode, je shoote toujours en mains libres. Non, les améliorations se voient à l’image, meilleur piqué, meilleur contraste et aussi à l’utilisation, le moteur USM est redoutable d’efficacité, le tandem 1D Mark IV et 70-200 2,8L IS II ça le fait.
En conclusion, il est clair que le point essentiel c’est d’être en phase avec son matériel, d’avoir confiance en lui, de sentir qu’on peut l’embarquer au bout du monde. C’est ce que j’avais perdu avec 5D Mark II, c’est ce que nombre de photographes ont perdu avec 1D Mark III. Ce qui a changé pour moi c’est d’avoir eu la chance de pouvoir rencontrer les gens de Canon, de parler avec eux, d’échanger des points de vue. idem avec Nikon. Dans chaque équipe il y a des interlocuteurs pros, à l’écoute. Il me tarde d’aller au Salon de la Photo à Paris, de découvrir ce que les deux marques nous préparent. Encore une fois, l’année qui s’annonce va être géante. Déjà rien que dans dix jours avec l’annonce du successeur au D90 on va en prendre plein les mirettes et je n’ose même pas imaginer ce que va être le successeur du D700. Tu imagines ça toi ? Un D700x embarquant des specs du D3s ? Un petit D3s léger dans la taille du D700, oh yes ! Et tant qu’à faire un 5D Mark III avec des specs du 1DS Mark IV. On n’a pas fini de se marrer ! Et d’en parler, aussi !
marc dit
Salut et bravo pour ton site.
Superbe appareil donc !
Mais j’attends malgré tout, avec mon « vieux » 5D que j’adore, qu’un nouvel FF surgisse … même si le 1DS mk3 est largement suffisant …
Marc
harvey dit
@marc tu as raison, j’attends aussi avec beaucoup d’impatience le successeur de 5D Mark II. Le bonheur serait qu’il soit annoncé cette année en septembre octobre pour une dispo au printemps 2011 mais pour le moment il n’y a aucun indice qui laisse supposer une telle annonce. Idem du côté de chez Nikon avec le successeur du D700. La bagarre sur le terrain des boîtiers pros fullframe légers s’annonce énorme et les enjeux économiques sont considérables. Il va y avoir du sport.
Alex dit
Salut Hervé, je me tourne vers toi pour te demander une chose. Je suis en train de réfléchir au remplacement de mon bon vieux 70-200 f/2.8 (non IS).Sur ce fil, je vois que tu as bossé avec the new one 70-200. Peux-tu me donner tes impressions sur le piqué, es-t-il vraiment meilleur ? Je suis équipé en EOS 1D MK 2 N et Mk 4. En attendant un futur 24-70……
Cordialement,
Alex.
harvey dit
@Alex en fait j’ai travaillé avec les trois modèles. Le premier 70-200 2,8L était déjà splendide, je l’avais changé pour le modèle IS. Même chose, un caillou d’exception, sans doute le meilleur que j’ai eu en mains. Alors légitimement, je me demandais comment Canon pourrait améliorer l’exception. Ils l’ont fait. Le serie II est encore meilleur à tout point de vue : piqué, netteté, réactivité, IS, … J’ai bossé avec un Serie II monté sur un 1D Mark IV aux Vieilles Charrues, j’ai ramené des images… Comment dire ? Il suffit de jeter un oeil aux séries Mika, Jamiroquai, Muse, Dutronc, -M-, en fait la plupart des séries tapées cet été (inclus la Fête du Bruit avec Placebo, Morcheeba, Status Quo, …) ont été réalisées avec le tandem Mark IV + 70-200 2,8L IS serie II. Donc, OUI c’est l’arme absolue ce tandem. Le seul défaut de ce caillou c’est… son prix ! Même si, en cherchant bien, on le trouve sur le net aux alentours de 1600€ HT. Voilà. Sinon, je suis comme toi, dans l’attente d’un nouveau 24-70 2,8L avec les lettres IS. Une version optimisée, avec une netteté et un piqué optimisé, un AF plus réactif, serait une excellente nouvelle avant la fin de l’année. Dans quinze jours c’est Canon Expo, j’essaierai d’en savoir plus à cette occasion même si je ne me fais aucune illusion sur l’issue d’un éventuel questionnement auprès de Canon 😉
Alex dit
Merci Hervé pour le renseignement, je vais me pencher un peu plus sur cette merveille, mon MK 4 m’en sera, je pense, reconnaissant.
harvey dit
@Alex 1D Mark IV + EF 70-200 2,8L IS serie II c’est vrai que c’est cool. Garanti sur facture tu ne seras pas déçu. Bon en même temps, vu le prix du caillou, c’est quand même du très haut de gamme, tout en étant un investissement à moyen long terme.