Vous savez sans doute, si vous lisez régulièrement mes chroniques ici sur SHOTS, que j’apprécie beaucoup la solution de sauvegarde pCloud. Je bénéficie d’un espace de 4To à vie et mon volume pCloud drive monte automatiquement sur le bureau de mon iMac à chaque session de travail. Je n’ai plus grand chose à dire sur pCloud si ce n’est que c’est selon moi la meilleure solution pour sauvegarder mes données en ligne et y accéder de n’importe où, n’importe quand. Utilisé en tandem avec l’excellent Capture One Pro 21, un autre de mes logiciels de prédilection, c’est l’accord parfait. J’édite mes images avec Capture One Pro et lorsque c’est terminé, je peux sauvegarder les images de mon choix ainsi que leur historique de traitement directement sur pCloud. Que demande le peuple ? Difficile de faire plus simple, plus limpide, très sécurisé. Il y a juste un truc qui me chiffonne, dans ce schéma, c’est la synchronisation des données.
Synchronisation des données. Goodsync fait le job.
Une fois les données sauvegardées sur pCloud, j’ai cherché un moyen de les synchroniser facilement avec un autre volume. Même si j’ai une grande confiance dans la solution pCloud, on se sait jamais ce qui peut arriver. Une défaillance ponctuelle ou momentanée du système m’interdirait d’avoir accès à ma sauvegarde. D’où l’idée d’une solution de synchronisation des données, de pCloud vers un système local. Je ne voulais surtout pas d’un système compliqué à mettre en œuvre. Pas de lignes de codes à se tartiner via le terminal du Mac, non. Une solution simple, souple, facile à mettre en œuvre. Cette solution, c’est Goodsync, que j’utilise depuis pas mal de temps pour synchroniser les données entre disques durs en local.
• Goodsync le couteau suisse de la synchronisation des données
Si Goodsync est capable de sauvegarder des données d’un volume local et de les synchroniser avec un autre volume en local, il doit bien être capable de faire la même chose d’un volume distant, visible sur le bureau du Mac (sous la forme du pCloud drive) vers un disque dur local. J’ai donc testé sur un petit volume de quelques centaines de mégaoctets et j’ai constaté que ça fonctionnait plutôt bien. J’ai dédié une machine à cette tâche, un Mac mini sur lequel est connecté un dock en USB 3.0 avec un disque dur de 4To. Au moment où j’écris ces lignes, les données redescendent de mon pCloud et sont sauvegardées sur le disque dur local. L’intérêt c’est que désormais, les données que je vais sauvegarder sur pCloud via Capture One Pro 21 seront synchronisées à la demande sur mon disque dur en local. Double sécurité donc. Une sauvegarde distante sur pCloud, une sauvegarde locale au bureau.
• Goodsync une merveille d’ergonomie
Quant à la mise en œuvre, difficile de faire plus simple ! De ce point de vue, Goodsync est une merveille d’ergonomie. Il suffit de créer une nouvelle tâche (New job), de sélectionner le dossier source distant sur pCloud drive, le dossier de destination sur le disque dur local et de cliquer sur le bouton Synchroniser. Goodsync s’occupe de tout ! Il va créer une arborescence et copier les données d’un volume à un autre. Goodsync indique le temps restant et le débit moyen. Ici le Mac mini est connecté à la fibre directement par Ethernet, le rythme de copie varie entre 6 et 8Mo par seconde. J’ai choisi de sauvegarder dossier par dossier, chaque dossier pesant de 10Go à plusieurs centaines de Go. Je pense que d’ici une semaine j’aurai rapatrié l’intégralité des données présentes sur mon cloud. Lorsque tous les dossiers de pCloud seront sauvegardés et que des données seront ajoutées, il me suffira de demander à Goodsync d’analyser le dossier de mon choix et de synchroniser. Ainsi j’aurai toujours une sauvegarde up to date en local.
• Shit happens !
La procédure fonctionne plutôt bien, globalement. Premier conseil, il faut utiliser une machiné connectée à la source internet (ici une Livebox fibre) par Ethernet. Il est possible de travailler en wifi mais le débit s’en ressent nettement. Il peut arriver que la source distante, en clair pCoud, ne réponde pas, ponctuellement. Dans ce cas, certains fichiers ne seront pas sauvegardés (ils sont marqués en rouge dans Goodsync). Le défaut de connexion peut toucher quelques fichiers ou carrément l’ensemble des fichiers. Dans ce cas là, la solution la plus radicale c’est de redémarrer le Mac et de repartir d’une connexion propre. On relance Goodsync, on sélectionne la tâche, on relance l’analyse puis la synchronisation. C’est pour cette raison que je ne veux pas laisser tourner mon Mac mini la nuit. Je veux garder un œil sur le déroulé des opérations. Si ça coince (honnêtement ça arrive mais peu souvent), je veux être là pour gérer l’incident.
• En conclusion, achetez Goodsync !
La bonne nouvelle c’est que Goodsync est vendu à un prix des plus abordables (quelques dizaines d’euro). Ça serait dommage de s’en priver. D’autant que Goodsync ouvre de nombreuses perspectives ! Avec ce petit logiciel bien sympa, je peux sauvegarder ou synchroniser des volumes en local, deux disque durs par exemple, ou le disque dur de mon iMac avec un volume de mon NAS. Sauvegarder des données de pCloud vers un disque dur local (ce que je suis présentement en train de faire), puis sauvegarder les données de ce disque vers mon NAS. Bref, Goodsync est un excellent logiciel qui fait bien son taff et que je suis bien content d’avoir acheté. Hautement recommandé, donc.
• cet article n’est pas sponsorisé (et une pensée pour Fine Young Cannibals, évidemment…)
• Vous pouvez tester Goodsync gratuitement en cliquant sur ce lien
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