Le truc, quand tu es photographe et que les gens le savent, c’est que tu ne peux plus être invité nulle part sans que tu ne sois accompagné de ton reflex et donc, que tu fasses des photos. Comme disait feu Desproges, est-ce qu’on demande à un plombier de venir boire une tasse sans oublier sa trousse à outils, des fois qu’on aurait besoin de donner un petit coup de clé de douze pour réparer une fuite ? Non. Mais pour le photographe que je suis, qui ne se sépare (quasiment) jamais de son reflex Nikon, la question ne se pose pas. Photographe un jour, photographe toujours. Tu as un reflex pro, c’est fait pour servir, donc, selon l’expression consacrée faire de belles photos. En même temps, je ronchonne un peu, mais quand je n’ai pas un reflex sous la main, j’ai toujours l’impression de rater un truc, potentiellement. C’est comme ça qu’en ce dimanche d’août je suis parti me balader en famille, avec le reflex Nikon D500 autour du cou. Oui, autour du cou, en mode touriste japonais. Le temps d’une promenade bretonne, je me suis glissé dans la peau d’un autre personnage. Le gars qui vient de se faire plaisir. Qui a lu ici que le reflex Nikon D500 est un super appareil, qui a donc cassé sa tirelire et en a acheté un. On va voir ce que ça donne. Voir si avec ça je peux vraiment faire de belles photos sans me prendre la tête…
Test terrain reflex Nikon D500 en mode touriste.
• En mode tout automatique, pour le plaisir
J’espère que c’est pas trop compliqué, parce que moi la photo, j’y connais que dalle. J’ai demandé deux ou trois conseils de base. On m’a fait les réglages et on m’a dit qu’avec ça, je n’aurai qu’à appuyer sur le bouton. Ça me va bien ! Déjà, l’appareil me semble assez léger et compact, la prise en main est agréable et on sent que c’est du bon matos, fait pour durer, c’est plutôt rassurant. Il est équipé d’un zoom (NDLR : Nikkor 24-120mm f/4), l’image dans le viseur est nette et lumineuse. La mise au point se fait automatiquement (c’est l’autofocus). L’appareil est réglé sur la sensibilité automatique (exprimée en iso), c’est pratique. Quelque soient les conditions de lumière, le reflex Nikon D500 adapte automatiquement la sensibilité. Idem pour les réglages de vitesse et de diaphragme, le mode programme gère tout ça pour moi. Je peux donc me concentrer sur la prise de vue, tenter des cadrages inhabituels. Les premiers résultats sont immédiatement épatants. Ce reflex Nikon D500 produit de belles images, lumineuses, parfaitement nettes, joliment contrastées. Avec lui je sens que faire des photos va être une partie de plaisir.
• Osons les cadrages audacieux !
Direction Huelgoat et sa magnifique forêt. Les lumières de l’endroit sont vraiment magiques, mais comme on est en août, il y a beaucoup de touristes. C’est là où le zoom s’avère très pratique, je peux aller chercher des cadrages et des images que les autres ne voient pas. En déployant l’écran arrière, on peut aussi tenter des cadrages à bras tendu ou carrément au ras du sol. Le déclencheur est assez discret. J’essaie de suivre les conseils de base, comme éviter de faire des photos face au soleil et globalement ce que je vois à l’écran me donne envie de continuer. En sortant, on croise une course cycliste. Je fais quelques photos des coureurs qui passent. Je suis surpris par la réactivité de l’autofocus, la mise au point se fait de manière instantanée. Le lendemain, direction Concarneau et sa mythique ville close, les chalutiers qui rentrent au port. Le reflex Nikon D500 et son zoom permettent toutes les audaces en matière de cadrages, la mise au point est super réactive, même si parfois elle ne se fait pas exactement à l’endroit où je le souhaite. Quand j’ai un doute, je fais plusieurs photos, après tout avec une carte XQD de 64Go et une carte de secours SD de 32Go dans l’appareil, j’ai de quoi voir venir. Tenter des trucs.
• Le lien avec les réseaux sociaux
On m’a dit que je pouvais connecter mon appareil photo avec mon smartphone Android. J’ai d’abord essayé en NFC, par contact, sans réussir à connecter mon smartphone, équipé de l’application Smartbridge de Nikon avec le reflex Nikon D500. J’ai essayé par bluetooth, cette fois avec plus de réussite. C’est paradoxalement plus compliqué d’interfacer son reflex avec le smartphone que de faire de belles photos avec Nikon D500. Une fois que les appareils communiquent, on peut transférer automatiquement ses photos (en limitant leur taille à 2Mo ou pas) du reflex Nikon D500 au smartphone. Inversement on peut aussi déclencher à partir du smartphone. Un ou deux bémols quand même. Ça peut sembler un brin nébuleux en terme de mise en œuvre pour l’utilisateur néophyte, si l’app plante sur le téléphone il faut recommencer la manip. Mais surtout ça bouffe de la batterie, côté reflex et côté smartphone. En revanche l’option existe et ponctuellement, il faut admettre que c’est assez cool de faire une belle photo sur le reflex et l’envoyer sur ses réseaux sociaux préférés, Instagram, Facebook ou Twitter.
• Faire de belles photos
Alors ? Est-ce que ce reflex Nikon D500 permet de faire de belles photos ? J’ai envie de vous dire oui, comme tous les reflex de la gamme Nikon. Pendant mes tests, en mode touriste, j’ai quand même été confronté aux limites de l’automatisme. Sur certaines prises de vue, certains réglages automatiques peuvent s’avérer incompatibles avec la situation de prise de vue, comme le mode de mesure par exemple. C’est là où quelques connaissances du fonctionnement du reflex permettent d’aller au delà et de tirer la quintessence du D500. Mais globalement, Nikon D500 en mode entièrement automatique s’en sort avec les honneurs, haut la main. Il permet un confort d’utilisation poussé à l’extrême et répond favorablement à toutes les sollicitations.
En mode touriste japonais, le reflex autour du cou, on peut se concentrer sur le cadrage, tout en ayant l’assurance que dans l’arrière boutique tout été mis en œuvre pour optimiser les réglages. C’est le fascinant travail des ingénieurs Nikon et cette part de mystère, le fameux ghost in the machine qui font qu’on appuie sur le déclencheur, sans se soucier le moins du monde de savoir si la machine va suivre. Et quand on regarde l’image obtenue, on se dit seulement qu’on a bien fait de casser sa tirelire ! Avec une optique de qualité, comme l’excellent Nikkor 24-120mm, le reflex Nikon D500 est bien le compagnon idéal de tous les touristes, japonais ou pas, qui ne demandent finalement qu’une chose à leur reflex. Faire de belles photos.
• Les photos qui illustrent cet article ont deux particularités. La première, elles ont été réalisées avec le reflex Nikon D500 et l’optique Nikkor 24-120mm f/4. La seconde, ces photos ont été prises en mode 100% automatique (mode programme, autofocus, iso automatiques, …).
• merci au Nikon Pro services pour leur soutien !