C’est la tendance, il paraît. Alors soyons clair, dès le départ. Je ne suis pas photographe pour suivre des tendances. Pour moi, un bon appareil photo, c’est d’abord un outil, ça sert à enregistrer des images sur un support. Ces images, elles sont le reflet de mon regard, de ma sensibilité, mais elles sont d’abord le résultat d’un processus. Chimique autrefois, par la magie de quelques cristaux d’argent, numérique aujourd’hui, par l’assemblage tout aussi mystérieux de bits de données. Argentique ou numérique, la photographie conserve sa part de mystère et c’est même ce qui la rend fascinante. Des morceaux de code, du hasard, de la poésie. Le matériel, lui, demeure un simple vecteur, évoluant sans cesse. Pour ma part, comme une immense majorité de photographes, j’ai fait le choix de la visée reflex, parce qu’à mon sens, on n’a jamais rien trouvé de mieux, à ce jour, pour transcrire l’exact reflet de la réalité. J’ai un reflex depuis toujours et ce n’est pas prêt de changer. Mais revenons à la tendance. On assiste actuellement au switch d’un certain nombre de photographes, du monde du reflex vers l’hybride. On remarquera d’ailleurs qu’il s’agit bien souvent de photographes de mariage, au premier rang desquels mon ami Gérald Géronimi qui, en France, a initié le mouvement, quittant son reflex Canon pour un hybride Fujifilm. Est-ce que Gérald obtient de meilleurs résultats parce qu’il utilise un appareil photo hybride ? Est-ce que l’hybride a changé sa façon de regarder le monde ? Je ne crois pas. Un outil reste un outil et Gérald continue de faire du Géronimi, avec le même talent, la même candeur, la même bonté d’âme. Mais, fondamentalement, l’acte photographique, le regard, eux ne changent pas. La première dramatique et singulière erreur serait de croire que le changement de matériel va faire de vous un meilleur photographe. Si vous avez le regard terne, vous aurez beau échanger votre baril de reflex contre dix barils d’hybride que ça n’y changera rien. Vos photos resteront à l’image de votre regard. En revanche, si vous vous appelez Géronimi, ou Bailleux ou Duhez (trois photographes de mariage dont j’apprécie le travail), que vous utilisiez du Canon, du Nikon, un Leica ou un hybride Fujifilm ou Sony, les paramètres techniques changeront, mais le seul paramètre inamovible, lui demeurera. Et ce paramètre, c’est vous. Votre regard et vous.
Pourquoi je n’échangerai pas un baril de reflex contre 10 barils d’hybride.
• Un hybride ne vous rendra pas meilleur.
J’ai beaucoup de chance. Je suis totalement en phase avec le matériel photo que j’utilise, depuis 2011, date à laquelle j’ai découvert Nikon D3s, qui fut pour moi un choc aussi violent que lorsque, trente ans plus tôt, j’avais découvert Canon F1. Je souhaite sincèrement à tous les photographes de vivre en parfaite harmonie avec leur matériel, comme ça aura été mon cas avec D3s. Je pensais que je tenais là le best reflex ever et puis le temps a passé et il a fallu se résoudre à le laisser partir pour adopter son successeur, Nikon D4s. Après quelques mois d’utilisation (et un essentiel et indispensable passage en formation à la Nikon School), j’ai réalisé que je vivais avec ce nouveau reflex aux qualités ultimes le même état de grâce qu’avec mon sacrosaint D3s et même, avouons-le, un cran au dessus. Une symbiose, en somme, un prolongement parfait, homme-machine. Le sentiment d’avoir réussi à dompter le ghost in the shell, comme disent les gourous du reflex numérique. Car finalement, la seule vraie problématique est bien là. Comme me disait un bon ami motard qui pilotait une Yamaha VMax, « Avec ce genre d’engin, la moindre erreur de pilotage se paye cash ! » Avec un appareil photo du calibre de D4s c’est un peu pareil. Les possibilités de paramétrage sont telles qu’au moindre faux pas, on se crame. Est-ce pour autant qu’il faut se laisser séduire par les sirènes qui vous promettent que chez elles la vie sera meilleure ? Que nenni. Il y a fort à parier que si vous sortez un travail moyen avec un reflex, vous n’obtiendrez pas un meilleur rendu parce que vous avez changé de marque ou de format. En revanche l’inverse est vrai et pour s’en convaincre il suffit de regarder le travail d’un Gérald Géronimi. « C’est le photographe qui fait la photo », le refrain est connu. Mais de penser que le fait de changer de matériel va faire un vous quelqu’un de meilleur, quelle fondamentale erreur ! En revanche, la maîtrise de son boîtier, des paramètres, de tous ces ingrédients mis bout à bout qui font l’image, l’opportunité du cadrage, la vision de la lumière, son anticipation, alors ça oui, c’est essentiel et pour ça, la formation et la pratique sur le terrain sont des atouts de première importance. Non. Je je suis pas disposé à échanger mon reflex contre un hybride ou alors peut-être un jour, quand je serai très vieux et que mes bras ne sauront plus supporter le poids de mon reflex. Même si d’ici là il n’est pas impossible qu’on ait réussi à s’affranchir de la visée reflex. En attendant, j’ai fait le tour de tout ce qui fait que, pour l’heure, je ne lâcherai pas mon reflex pour un hybride. Suivez le guide et surtout, gardez le sourire.
1- On ne compare pas un capteur APS-C avec un capteur fullframe.
C’est sans doute le point technique qui me laisse le plus sans voix. Comment peut-on raisonnablement comparer les performances d’un capteur plein format avec un capteur APS-C (je parle là spécifiquement du matériel Fujifilm) ? En terme de qualité de profondeur de champ certes, mais aussi de résolution, de performance optique, de dynamique ? Pour ma part j’ai attendu sept longues années pour retrouver le plaisir de travailler en 24*36, pour que mon 70-200mm soit vraiment un 70-200 (et pas un 112-300mm) alors c’est sûrement pas pour revenir à de l’APS-C !
2- Un hybride limite de facto le champ des activités photographiques.
La plupart des photographes qui ont switché vers Fujifilm sont généralement sur le même secteur, la photographie de mariage. Pour reprendre l’exemple de Gérald Géronimi, il est en phase avec son matériel essentiellement constitué de focales courtes, idéales pour ses prises de vue. La polyvalence d’un hybride me semble nettement moins étendue qu’avec un reflex.
3- L’étendue limitée de la gamme optique reflex
De ce point de vue, comme on dit, y’a pas photo ! Sur mon reflex, même si mes deux cailloux de prédilection sont, essentiellement, mon 24-120mm f/4 et mon 70-200mm f/2.8, je n’ai en matière d’optique que l’embarras du choix. J’ai utilisé des optiques sublimes signées Nikkor et je n’ai jamais été limité par le range, de 14 à 800mm. Quand je regarde la gamme Fujifilm, le plus gros calibre est un 50-140mm (équivalent 75-210mm en format 135), autant dire que la gamme d’optiques limite drastiquement mon champ d’action.
4- La construction physique du boîtier
Je suis un photographe de terrain, je fais beaucoup de photo en extérieur et j’habite à Brest, si vous voyez ce que je veux dire. En été, je couvre les Vieilles Charrues avec des conditions climatiques parfois compliquées. S’il pleut, c’est la flotte. S’il fait beau c’est la poussière. J’ai besoin d’un boîtier solide, tropicalisé, mon reflex doit être résistant aux chocs, à l’humidité, au temps qui passe. Quand j’ai vu mon D3s partir, il était quasiment comme neuf et pourtant dieu sait si je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Pas sûr qu’un petit hybride aurait tenu la distance, dans des conditions souvent apocalyptiques. Un matos, sur le terrain, c’est comme le photographe, ça doit être conçu pour en prendre plein la gueule. J’ai du mal à imaginer Vincent Munier shooter avec un hybride sous la neige à moins trente-huit pendant plusieurs jours…
5- La pérennité de l’investissement
Je n’achète pas un reflex ou des optiques pour me faire plaisir. C’est mon outil de travail, il doit être utilisé et amorti, il doit générer de la marge, être profitable. Il doit durer dans le temps, être pérenne. Mes optiques ont quatre ans, elles sont passées de D3s à D4s sans broncher et je pense qu’elles vont durer encore quelques années. Mes optiques Nikkor ont été trimballées, secouées, cognées, trempées, elles ont pris de la boue, de la grêle, de la bière (ici c’est Brest), … La seule chose que j’ai changée c’est les gommes de zoom, sinon mes optiques n’ont pas bougé d’un poil. Pas sûr que la performance et la pérennité soient du même calibre sur un hybride.
6- Parce que le SAV, c’est important.
Je connais le SAV de chez Nikon, je connais les gars qui y bossent, ils ne sont certes pas parfaits mais j’ai toujours pu compter sur eux et parfois ils ont même anticipé mes besoins. Nikon dispose de son propre SAV et pas d’un SAV externalisé, confié à des tiers qui ne sont pas de la maison. Quand vous achetez un matériel photo, demandez-vous ce qui va se passer le jour où il va tomber en panne.
7- Parce que le reflex est nettement plus polyvalent
Avec un reflex, je n’ai aucune limite, non seulement en étendue focale, en terme de durée de shooting, de conditions de prise de vue, d’accès au paramétrage de boîtier, d’ergonomie. Je peux faire de la photo, de la vidéo, la polyvalence est totale, l’endurance aussi.
8- Parce que la visée reflex est le reflet exact de la réalité.
La visée reflex, quel coup de génie. Il ne s’agit pas d’une interprétation de la réalité, il s’agit de la réalité, de l’exacte réalité. Ici, pas de temps de latence, pas d’image sublimée, pas de réalité tronquée par l’électronique d’un viseur, non. Ce que vous voyez dans le viseur, c’est ce que votre optique perçoit et c’est par l’optique que passe la lumière.
9- Parce qu’il faut regarder les choses en face.
On dit qu’il y a une tendance ? Je dois fréquenter des milieux qui ne suivent pas la tendance. Dans la fosse des Vieilles Charrues par exemple, je n’ai guère vu d’appareils photo hybrides, tout au plus un Sony Alpha (en compagnie d’un D4s, suivez mon regard). Au delà du terrain, je ne crois qu’aux chiffres. Alors qu’on me parle d’envolée de ce segment, la dure réalité des statistiques de ventes nous rappelle à l’ordre. La part de marché du segment hybride demeure très faible, comparée au reflex.
10- C’est un effet de mode.
C’est la tendance du moment, comme il y a peu on ne jurait que par Olympus OM-D on parle désormais de Fujifilm série X et plus récemment de Sony Alpha 7. Je ne suis pas du tout convaincu que l’effet soit durable…
• Reflex vs hybride, le faux débat.
Finalement, je réalise après réflexion, que le seul dénominateur commun entre le reflex et l’hybride, c’est le mot photographie. Les dix arguments que je viens d’énoncer sont ceux d’un photographe de terrain, dont les besoins en matière de polyvalence ne sont pas en phase avec la proposition de l’hybride, du moins tel qu’elle existe aujourd’hui. On a affaire à deux systèmes qui permettent de réaliser des photos, mais sur des segments d’offres radicalement éloignés. D’un côté il y a le reflex avec son système de visée par miroir. C’est déjà un paramètre qui, à lui seul, limite drastiquement les possibilités, ne serait-ce qu’en matière de cadence de prise de vue, d’encombrement physique, de poids, d’usure des mécanismes, de fiabilité dans le temps. En revanche, le reflex est massif, tropicalisé, paramétrable à l’envi. C’est un bourreau de travail, capable d’évoluer dans les milieux les plus hostiles et d’embarquer une panoplie complète d’optiques. En ce sens, le reflex est un outil universel. L’hybride, lui, c’est une autre proposition. Lui, il s’abolit de la contrainte du miroir (d’où son nom, mirrorless) et cette absence lui ouvre des horizons interdits au reflex, tant en matière de cadence de prise de vue que de structure physique du boîtier en taille, en poids. En réalité, force est de constater que le reflex et l’hybride ne correspondent en rien au même segment de clientèle. Si je ne suis pas prêt d’échanger mon reflex contre un hybride, c’est simplement parce que je ne pourrai pas envisager de travailler avec la même latitude, le même confort avec un hybride qu’avec mon reflex. Mais ce qui vaut pour moi, pour mes besoins, n’est pas le cas pour d’autres photographes, comme mon ami Géronimi, par exemple, qui trouve chaussure à son pied avec un Fujifilm série X.
• L’hybride. Et demain ?
Le concept du mirrorless est cependant brillant et il est incontestablement porteur d’avenir. Il n’est pas très difficile d’imaginer qu’un jour, un mirrorless haut de gamme numérique, plein format, sera disponible pour le marché professionnel. Un boîtier qui opèrera la fusion, réalisera la jonction entre les deux mondes. Un hybride professionnel en mesure d’atteindre des cadences de prise de vue jusqu’ici inconnues, doté d’un viseur électronique capable de reproduire la réalité sans la déformer, de voir avec exactitude là où l’œil humain ne voit pas, tout en étant carrossé dans un boîtier tropicalisé, capable d’embarquer des focales étendues. Je ne lis pas dans le marc de café, mais je veux bien parier qu’au moment où j’écris ces lignes, des ingénieurs planchent déjà sur le reflex de demain, qui n’aura plus de reflex que le nom.
• illustration : hybride Fujifilm XT-1
Fred dit
C’est exactement les dix points sur lesquels vous vous trompez, par méconnaissance des derniers produits. Mais l’important et je vous rejoins sur ce point : c’est bel et bien le photographe, au delà du matériel.
Fred dit
PS : Et clairement non, il ne s’agit pas essentiellement de photographes de mariage…
Je pense à Eric Bouvet, Reporter sur front
A des gens comme F Aubert Boehli responsable photo pour des artistes,
Pascal Bourguignon photographe « Aérien » et de paysages, Jacky Ley photographe de sports mécaniques, Pierre-anthony Allard ( Ancien Dir Art du Studio Harcourt ), Erwan Raphalen qui justement était aux vieilles charues avec un Fuji, Le reconnu Jason Lanier passé sur un Sony, Fred Frognier qui s’il excelle aussi en wedding est un portraitiste lifestyle hors pair, etc etc …
Et en effet, ce n’est pas l’outil qui fait la photo, mais l’hybride est lui aussi de nos jours un outil de haut niveau…
Bratte dit
peut importe le materiel , c’est l’œil qui compte, pas le type d’appareil,
Frankie dit
1 – On ne compare pas un capteur APS-C avec un capteur fullframe.
– En fait il existe des hybrides Full Frame…
La résolution ? C’est con sur un Fuji c’est la même que sur un D4S lool
La qualité optique n’a rien à envier aux FF.
La dynamique est à mon avis très proche.
Oui on perd un poil de fesse en profondeur de champ, ou bien on gagne et on gagne en lumière, chacun sa façon de voir les choses 🙂
2- Un hybride limite de facto le champ des activités photographiques.
3- L’étendue limitée de la gamme optique reflex
– Les hybrides sont beaucoup plus récents, donc le parc optique est moins développé, pure logique, on en reparle dans quelques années
4- La construction physique du boîtier
– « Pas sûr que », pure hypothèse basée sur ? Rien.
Vincent Munier ? Tiens c’est marrant il est parti avec un X-T1 et un 18-135mm photographier des ours polaire
5- La pérennité de l’investissement
– Encore un « Pas sûr que », hypothèse basée sur ? Vous l’avez deviné : Rien.
PS : On génère plus de marge avec un boîtier moins couteux qu’on renouvelle tous les ans si besoin plutôt qu’avec l’achat de deux boîtiers à 6 000€ en l’espace de 4 ans…
#mathématiques
6- Parce que le SAV, c’est important.
– Encore une hypothèse, basée sûr ? hmmm je vous la refais pas
7- Parce que le reflex est nettement plus polyvalent
– T’es à court d’arguments mon grand tu l’as déjà dit !
Je n’ai pas besoin de pouvoir tout faire, j’ai besoin de pouvoir faire ce que j’ai envie et ce pourquoi mes clients payent.
8- Parce que la visée reflex est le reflet exact de la réalité.
– Oui c’est vrai la visée réflex c’est la réalité.
Sauf qu’une photo ce n’est pas la réalité, elle dépend de la vision artistique du photographe, et pour ça bénéficier de la visée électronique avec tous les avantages qu’elle comporte, quel bonheur pour un photographe !
9- Parce qu’il faut regarder les choses en face.
– Encore heureux qu’il se vende plus de reflex que d’hybride pour le moment, sinon Canon et Nikon serait déjà morts ! ^^
Par contre si on s’en tient aux chiffres : 10,5 millions de reflex vendus en 2014, soit une baisse de 23,7% par rapport à 2013, -37% sur le marché européen.
3,2 millions de mirrorless vendus en 2014, soit une baisse de seulement 0,5% par rapport à 2013.
En Europe les ventes ont augmenté de 7,9%, 18,5% en Amérique.
A méditer…
10- C’est un effet de mode.
Voir point au dessus… Echec cuisant de la démonstration de l’effet de mode.
Bref rien de bien concret dans cet article.
Les hybrides ne sont pas parfaits, ils ont des défauts et ils ne peuvent pas remplacer les reflex dans tous les domaines pour le moment mais de là à faire des suppositions fantaisistes et être d’une telle mauvaise volonté, c’est incroyable 🙂
Amicalement,
Frankie
Benoît dit
1- On ne compare pas un capteur APS-C avec un capteur fullframe.
Si, on peut. Une explication de la politique de Fuji :
« Fujifilm a ainsi fait le choix de rester avec un capteur APS-C et de travailler sur des optiques de qualité Fujinon pour compenser les « défauts » de ce capteur. Selon Takashi, Fujifilm est ainsi capable de reproduire la qualité d’image d’un plein format avec son capteur APS-C et la qualité des optiques Fujinon. Un des points différenciant de Fuji est notamment une excellente qualité d’image à pleine ouverture alors qu’il faut bien souvent fermer d’un ou deux stops pour obtenir la meilleure qualité d’image avec des optiques classiques. »
2- Un hybride limite de facto le champ des activités photographiques.
Un hybride fait tout ce qu’un reflex fait, la discrétion en plus et le poids en moins. C’est donc un atout pour la photo de rue et le reportage sans être une limite pour les autres activités.
3- L’étendue limitée de la gamme optique reflex
Pour reprendre l’exemple de Fuji, la gamme xf ne cesse de s’étoffer avec des objectifs qualitatifs :
Fujinon XF 14mm f/2.8
Fujinon XF 16mm f/1.4
Fujinon XF 18mm f/2.0
Fujinon XF 23mm f/1.4
Fujinon XF 27mm f/2.8
Fujinon XF 35mm f/1.4
Fujinon XF 60mm f/2.4 Macro
Fujinon XF 18-55mm f/2.8-4
Fujinon XF 55-200mm
Fujinon XF 10-24mm f/4
Fujinon XF 56mm f/1.2
Fujinon XF 18-135mm f/3.5–5.6
Fujinon XF 50-140mm f/2.8
Fujinon XF 56mm f/1.2 R APD
Fujinon XF 16-55mm f/2.8 R LM WR
Fujinon XF 90mm f/2
et bientôt, un 100-400 ainsi qu’un 120mm macro verront le jour.
Y’a de quoi faire, non ?
4- La construction physique du boîtier
Le X-T1 est tropicalisé…
5- La pérennité de l’investissement
Il suffit de prendre en main les optiques Fuji pour se rendre compte de leurs qualité/robusté. La construction sur base en métal inspire la confiance. Ce n’est forcément le cas avec certains objectifs « canikon » tout plastique…
Peu de recul sur les derniers boîtiers sortis, en effet.
6- Parce que le SAV, c’est important.
C’est en effet important pour des marques proposant des boîtiers générant des poussières (cf Dust Gate)…
7- Parce que le reflex est nettement plus polyvalent
Cf 2-
8- Parce que la visée reflex est le reflet exact de la réalité.
Certains préféreront voir l’interprétation de la réalité, celle qui sera plus proche de l’image finale.
Pour la latence, celle-ci est imperceptible.
9- Parce qu’il faut regarder les choses en face.
Suivre la tendance, est-ce vraiment important ? Je ne pense pas que beaucoup de photographes switchent pour suivre une tendance.
10- C’est un effet de mode.
Seul l’avenir le dira.
Edward dit
Je suis effaré par la pauvreté des commentaires qui contraste étrangement avec l’ironie de votre article (du Harvey 100% pur jus by the way). Comme toujours sur Shots il faut savoir lire entre les lignes.
Best,
Ed
Tyrell dit
On ne compare un rendu entre un APS-C et un FF faut tout expliquer?
christophe dit
Bonjour
concernant le fait que la visée reflex est le reflet exact de la réalité, c(est une erreur de l’écrire comme ça..
Il aurait fallu écrire : le reflet exact de ce que l’on voit.
Car la réalité peut être différente de ce que l’on voit. Notre cerveau est là qui nous donne une interprétation qui peut s’avérer fausse (par exemple la datonie). Et la visée reflex ne change rien à cela.
Pour le coup du SAV, c’est un faux débat, comme évoqué plus haut. Là c’est plus vous qui avez une préférence pour Nikon, plutot que le SAV Nikon qui surpasse celui de Fuji/Olympus/et autres hybrides…
Ils sont peut être meilleur pour vous. Par forcément meilleur..
COrdialement
Howen dit
Hervé Le Gall a du se prendre un sérieux revers avec Fuji pour déverser autant de conneries haineuse vis à vis de cette marque.
Mon premier reflex date de 1964 et aujourd’hui encore je m’amuse avec un Nikon D750 et beaucoup de « belles » optiques.
Ma femme à un XT-1 et seulement deux cailloux…
Et ses résultats sont extraordinairement bien réussis. Et dans certains cas, elle avait terminé ses pdv alors que moi, je patinais encore dans la choucroute dans certaines circonstances.
Quel pauvre article où on compare des pommes et des poires au lieu de reconnaître une complémentarité.
T’as pas trop mal au chevilles Hervé ?!???
Myriam dit
L’ avantage du réflex, c’est la visée réflex… c’est pourtant simple !
Paul dit
Bonjour,
Désolé, mais je vais devoir abonder dans le sens de l’article…
Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai été posé dans mon magasin photo habituel (le plus grand et connu notamment à Liège et ailleurs en Belgique) la question de savoir s’il était opportun et conseillé de troquer mon bon vieux Pentax K-30 contre un de ces merveilleux hybrides dont on vante tant les capacités. On m’a laissé tout simplement entendre, avec à l’appui un tableau comparatif entre mon K-30 et trois hybrides au top du moment, que cela n’en valait pas la peine. Avec un certain modèle d’hybride, les performances théoriques (sur papier) éclataient en feu d’artifice, mais à l’arrivée : peu de chance de distinguer à l’œil avec quel ou quel matériel une même photo aurait été prise. Par contre, au niveau prix « hybrides » : bonjour les dégâts !!!
Dès lors, j’ai suivi ces bons conseils : je garde mon K-30 et j’y ajouterai un objectif super lumineux de la même marque. Et ça, cela apportera le « plus » que je n’aurais pas nécessairement eu avec un hybride…
Mais ce n’est qu’un modeste conseil d’un modeste commerçant à un modeste photographe amateur…
À bientôt.
AUFRAY dit
bonjour
dire un peu plus de banalités : c’est l’oeil qui compte, qu’importe le matériel . Tout celà est vrai, je rajouterai simplement oh tout simplement un argument qui n’est ni technique, ni scientifique, ni artististique, ni stipendié par une marque ….
j’ai changé parce ce qu’en avais marre d’avoir des saletés sur mon capteur malgré le grand soin pris pour changer l’optique. Je n’ai maintenant qu’à me féliciter d’avoir un bon zoom, à ouverture constante….ah oui j’oubliais c’est un SONY marque honnie par les soi disant grands de la photo et même le naze broque du coin. Vive les hybrides et arrêtez de penser que l’utilisateur lambda est un gros c…. sans cervelle, manipulé par les marques.
Mav dit
stop avec les aggressions, il s’agit d’un article pour faire reagir et chacun pense ce qu’il veut
Toujours est il que les mirrorless sont de tres bons appareils avec leurs qualites et defauts
Il n’est pas possible de dire que la difference est faible, un apsc n’aura Jamais le rendu d’un 24×36 avec optiques a 1.4 ou 1.2 ( sauf Sony avec les alpha7)
La question est plutot de savoir si l’encombrement du systeme reflexe est utile pour chacun, tout le monde n’a pas le meme degre ou la meme necessite d’exigence !
Le but est de s’amuser et surtout d’être en harmonie avec son matos.
Je ne pense pas qu’il soit criminel d’affirmer que le systeme reflexe soit encore le gold standard
Bonne soirée
roalmando dit
n’étant pas affuté en marketing mais j’écoute beaucoup autour de moi et vous propose 5 bonnes raisons de changer pour un hybride :
– le poids total par rapport à un reflex et ses objectifs (pour les Séniors c’est important)
– le fait d’avoir une bonne vidéo associée sans emporter son camescope
– les focales de qualité importantes et leur ouverture
– la protection permanente du capteur des agressions externes
– le prix légèrement moins élevé
et la presse ( mais j’ai appris qu’il fallait s’en méfier ) qui n’arrête pas d’écrire et de se mettre en pâmoison devant les performances des Hybrides vraies ou fausses : alors ça tente !!
François dit
Un reflex n’est pas meilleur qu’un hybride et vise versa (à capteur de taille identique). Chaque famille d’appareil à ses avantages et ses inconvénient. Par contre ce qui est sûr, c’est que les hybrides sont encore jeunes et il est fort probable qu’ils vont rattraper les reflex sur quasiment tous les points (sauf la visée reflex mais la c’est une question de goût)
Tyrell dit
Les hybrides vont rattraper quoi? Ils sont DEJA au niveau des reflex sur la gestion des ISO. Pour l’AF le X-T1 avec une dernière mise à jour (v4) est DEJA au niveau des reflex. Reste le parc objectifs mais ce n’est qu’une question de temps. Sinon c’est deux approches différentes et l’un peut très bien vivre avec l’autre.
Sinon, ça fait un baille qu’on sait que l’oeil reste l’outil le plus précieux pour faire de bonnes photos, nul besoin de le fourrer dans un article qui parle d’un hybride vs reflex sachant de plus que l’auteur n’a jamais touché un hybride de sa vie.
Gilles dit
Vous n’allez pas courir les 24h du Mans avec une 2CV camionnette, et vous n’allez pas faire vos courses avec une Porsche 911 ?
Autrefois il y avait des reflex, des compacts (que les reporters avaient au fond du sac pour le cas où), des télémétriques, des moyens format, la guéguerre entre les partisans de chacun existait déjà. Et aujourd’hui ça continue.
J’utilise un Reflex, un X100, un OM-D et même un compact G11, que je choisis en fonction de ce que je vais photographier, avec chacun ses avantages et ses inconvénients, alors pas de quoi s’énerver.
Bertrand dit
Hé ben. Le moins que l’on puisse dire c’est que le débat est passionné. Ca me dépasse…
26 années de Nikon et de bonheur absolu qui ont eu raison de mon dos et mes tendinites.
Et me voici chez Fujifilm avec autant de bonheur et moins de maux. Et la vie est belle. Pourtant, je ne suis pas photographe de mariage (en tous cas je ne me considère pas comme ça avec les 10 mariages par an. Pas envie d’en faire plus car cela ne m’amuse pas du tout).
Que demander de plus?
Quel que soit votre marque ou capteur, faites vous plaisir à faire de belles images 🙂
Frédou dit
Pour ma part, même si j’utilise un réflex Canon 70D, mon ‘hybride Panasonic G7 présente plusieurs ‘avantages lors de la prise de vue :
– pouvoir visualiser, dans le viseur, le résultat de la correction d’exposition.
– Visualiser l’histogramme en temps réel
– Disposer d’un horizon artificiel efficace (celui de du Canon est anecdotique)
– Modifier la sensibilité sans entrer dans les menus.
D’autre part, il est léger et peu encombrant même avec un 14-140 mm. ce qui en fait un appareil discret et confortable.
J’avoue être très attirée par le Sony alpha 7 II
albert dit
je viens de lire les commentaires je crois pouvoir dire que vous avez rien compris à l’article, le gars ne dit pas que fuji ou sony c’est de la daub’ il dit seulement préférer son reflex à un hybride c’est son droit il me semble !! faut arreter de croire que les pros sont tous à switcher sur l’hybride ceux qui le font c’est juste une question de blé la photo ca paye plus alors quand tu vois que pour le prix d’un reflex comme 5D Mark III tu as deux boîtiers chez fuji ou des optiques le calcul est vite fait !!
je suis photographe pro, équipé en Canon et pas près d’en changer pour un joli boitier en toc qui pète de l’aps-c (ah ah) en plus je connais un paquet de photographes pros j’ai pas un collègue près à lacher son reflex sauf peut etre quand leur marque leur proposera un boitier hybride qui tient la route, mais pas avant.
sinon merci shots pour vos articles super bien écrit et agréable à lire, dommage que les commentaires soient pas du meme niveau LOL
François dit
vaste question que cette bataille puérile.
Le but est que chacun y trouve son compte.
Il est certain qu’il est difficile d’avoir la réactivité d’un reflex sur un hybride, ça c’est certain.
Pour le reste, je pense que cette génération d’appareils montre toutes ses qualités.
Même la rafale est possible là dessus!!
Ensuite lâcher plus ou moins 6000€ pour unD4S hors remises et revente du précédent boitier me fait sourire quand on sort son boitier quelques fois par an pour quelques photos. Je voudrais bien pouvoir me payer du matos comme ça en restant amateur/expert.
Mais c’est ça aussi qui fait vivre les marques, des acheteurs qui veulent le meilleur matos en n’en faisant pas grand chose derrière.