J’aime les livres, les beaux livres de préférence. Un beau livre, ça donne envie, d’abord ça donne envie de le toucher, de le feuilleter, le premier contact avec un livre, c’est essentiel. Alors une belle maquette, un beau premier plat, une typo soignée, un graphisme un peu classieux, comme disait Gainsbourg ça, j’achète. Ça c’est pour le regard. Ensuite il y a le toucher, les doigts qui glissent sur la couverture peau d’ours, tous les collectionneurs de Tintin en édition originale vous le diront, c’est un truc imparable. Puis on ouvre le livre et là on exhale les parfums de l’imprimerie. Autrefois j’avais un ami qui sentait tout, c’était un olfactif, il m’a transmis cette bizarrerie de sentir l’intérieur d’un livre. Quand j’ai découvert les nouveautés de chez Pearson, j’ai immédiatement ressenti ce plaisir indéfinissable, la belle maquette, le beau livre, celui dont on sait qu’on va se le garder pour soi, précieusement dans sa bibliothèque. Et puis je l’ai ouvert et je l’ai parcouru. Et je vais vous dire. C’est aussi bon que ça en a l’air…
D’abord le titre. Les règles de la photographie et l’art de les enfreindre. Tout le postulat du livre de Haje Jan Kamps tient dans cette phrase et ça, c’est très malin. Inutile de vous dire que moi, quand on me parle comme ça, je ne peux que tendre l’oreille car c’est exactement ce que je crois de la photographie. C’est un ensemble de règles qu’on désigne du terme fondamentaux de la photographie (vous voyez ? On y revient sans cesse) des compétences, des connaissances qui doivent être acquises comme pour mieux s’en affranchir, pour édicter ses propres règles et finalement être libre de ses mouvements. Ce bouquin est merveilleusement pertinent. Il incite le photographe débutant à suivre les règles, dans un premier temps et lui enseigne les bases nécessaires à l’infraction, histoire de sortir des sentiers battus, de cheminer sur sa propre voie et à son rythme. Le livre est illustré d’exemples concrets, par exemple « simplifiez toujours vos images » pour illustrer la règle versus « compositions complexes » pour aller à l’encontre de cette règle. Très malin je vous dis. En plus, pour ne rien gâcher, le style est léger, alerte, pas trop didactique et sans jamais trop se prendre au sérieux. Bref, une réussite totale.
Voilà bien longtemps qu’un livre sur la photographie ne m’avait pas fait cet effet-là ! C’est un beau bouquin, la maquette est soignée, le contenu est riche et ça donne envie. Envie d’aller faire des photos, d’y prendre du plaisir, de sortir des sentiers battus. Ce livre c’est le cadeau idéal à offrir à un photographe débutant et entre nous c’est aussi un cadeau qu’on peut se faire à soi-même. Je veux bien parier que l’éditeur va faire un carton avec ce titre. À ce sujet, une mention spéciale à Pearson France, l’un des éditeurs les plus dynamiques sur le segment de l’édition de livres de photographie. Ce nouveau titre, sa maquette et sa mise en page élégantes, son contenu riche en informations vont vous enthousiasmer !
• voir le livre Les règles de la photographie et l’art de les enfreindre sur Amazon
Fabien dit
Ton article m’a donné envie de lire ce livre, la couverture du bouquin un peu moins…
Sur le fond, je partage complètement l’avis de l’auteur (et le tien) quant à la nécessité de maitriser quelques règles pour mieux pouvoir s’en affranchir par la suite.
Gérard dit
Bonsoir Hervé,
Merci pour l’info et pour l’ensemble de tes billets que je lis avec gourmandise comme ceux de Frozen Piglet.
Gérard
harvey dit
@Fabien merci !
@Gérard ça fait plaisir de croiser par ici des fous du Canon F1 🙂
PhilippeB dit
ça à l’air vraiment sympa comme bouquin, je viens de le commander …. merci pour ton article et encore bravo pour ton blog