De mes glorieuses années passées au coeur de la planète Apple, du début des années 80 au milieu des années 90, je garde des souvenirs remplis de bons moments. J’ai eu la chance de vivre le tout début de l’ère de la firme de Cuppertino, à une époque où un Apple ][e se négociait à prix d’or (50.000 Francs de l’époque, soit à la louche 7600 de nos actuels euro et encore même pas actualisés !) sauf si vous pouviez bénéficier, grâce à un revendeur peu regardant, de l’opération « l’avenir n’attend pas » moyennant quoi la bête équipée d’un double lecteur de 140K ne vous coûtait « que » la moitié, avec une remise de 50%. C’était, pour moi, le début du bonheur et aussi d’une grande aventure humaine. Songez qu’en ces temps reculés, Macintosh n’existait même pas, c’est vous dire dans quel état de platitude on vivait à l’époque. Il n’y avait pas internet mais grâce à la carte Fakir on pouvait transformer son ordinateur Apple ][ en serveur minitel mono-canal. Le rêve quoi ! À la fin des années 80, Mac avait enfin pris le pouvoir. Les plus fortunés d’entre nous avaient des Mac IIfx, utilisaient PageMaker et on commençait à parler de pré-presse et de traitements numériques. Les écrans Supermac, Radius, Barco et consorts se monnayaient à prix d’or. Vendre un système Barco et sa sonde de calibration permettait de nourrir une famille pendant un bail, j’exagère à peine. J’ai plein de souvenirs drôles et cocasses de cette époque, quand le logiciel vedette s’appelait PixelPaint et qu’on s’extasiait sur sa capacité à gérer seize millions de couleurs. Je ne savais pas encore que le logiciel que j’étais en train de beta-tester allait révolutionner la planète, dès le début des années 90. À l’époque il était connu sous sa seule signature, son nom de code, était distribué avec certains scanners. Il n’avait pas encore suscité l’appétit de la société Adobe et ne s’appelait pas encore PhotoShop. Je me souviens de réactions de clients de l’époque : « ça ne marchera jamais votre truc ! » Il faut dire que Photoshop avait dix ans d’avance, voire plus, sur tout ce qui existait à l’époque et les machines avaient bien du mal à suivre. Bref, j’ai vécu avec joie tout ce bordel ambiant, pour reprendre l’expression chère au cœur du créateur de la société Hello Informatique qui commercialisait un modem 2400bps protégé par une étrange carte intégrant un micro-processeur (dingue non ?) et je garde de cette belle époque de précieux souvenirs et des amis très chers. En tout cas, dès le départ, une problématique importante s’est posée, dès l’utilisation d’écrans en couleurs, c’est justement de s’assurer de la concordance entre ce que l’opérateur voyait sur son écran et ce qu’il allait obtenir sur le document une fois imprimé. Le tout résumé dans l’acronyme désormais célèbre, wisiwig. What you see is what you get. Aujourd’hui autant qu’hier, cette problématique demeure. What you get ? Pas sûr, justement ! Comment être certain, à ce propos, que le vert de la pelouse, le jaune de la pâquerette et le noir du cul de la vache correspondent vraiment à la réalité ? Pour cela, pour avoir cette assurance de concordance et d’exactitude des couleurs et des contrastes, il faut calibrer votre écran. Mais avant ça, quelques petits conseils environnementaux.
• Trop de lumière tue la lumière.
Premier conseil, de base. Veillez à positionner votre écran à l’abri de toute lumière directe. Si le soleil frappe directement votre écran, si la lumière ambiante de l’endroit où vous visualisez vos photos est trop intense, vous êtes déjà hors jeu. L’idéal est que votre écran soit bien abrité de la lumière. Je me souviens des premiers écrans Barco (ceux qui, à l’époque, coûtaient un bras). Ils étaient livrés avec un cache, comme une visière qu’on adaptait sur l’écran, le protégeant ainsi des lumières parasites. Sur nos écrans plats LCD d’aujourd’hui, la meilleure protection c’est le choix du bon positionnement. Parfois, on n’a pas trop le choix. Dans ce cas, le rideau permet d’atténuer l’agression de la lumière, c’est le choix que j’ai fait dans le bureau où je travaille mes clichés. Les deux petites fenêtres qui sont face à moi sont occultées par des rideaux opaques. Les deux autres fenêtres, sur ma gauche, disposent de rideaux, tirés lorsque je dérushe. Pour ne pas être dans la pénombre totale, une lumière indirecte éclaire le mur et le sol. Voilà pour l’environnement. Reste à ce que l’écran restitue avec le plus d’exactitude possible les couleurs, le contraste de mes clichés. Que mon écran restitue la réalité pour que mes tirages papiers soient in fine conformes à la réalité. C’est le rôle du calibrage ou pour reprendre l’expression anglo-saxonne de la calibration.
• La calibration de mon écran.
J’utilise un iMac 22 pouces sous Mac OSX 10.6.6, équipé en standard d’une carte graphique Nvidia GeForce 9400, couleurs vraies 32 bits. Pour la calibration de mon écran, j’ai choisi le système Spyder 3 Elite commercialisé en France par (l’excellent) Macway. Simple de mise en œuvre, simple d’utilisation, pas très onéreux (comptez moins de 200€) et surtout livré tout en un. Une sonde de calibration d’un côté, un excellent software de l’autre. Ce tandem, sonde + logiciel, va d’abord vous permettre d’analyser la lumière ambiante de votre espace de travail, autant dire une étape cruciale. Comme je l’ai écrit plus haut, trop de lumière tue la lumière. L’étape préliminaire à la calibration va donc consister pour la sonde Spyder à mesurer la lumière ambiante de votre espace de travail. Posez la sonde à côté de votre écran, lancez Spyder 3 Elite (barre de menu en haut à droite de l’écran de votre Mac) et cliquez sur le bouton de mesure de lumière ambiante. La sonde analyse la lumière et vous donne le résultat. Un conseil, si la sonde détecte une lumière trop vive, déplacez votre écran ou tirez les rideaux. Et relancez l’analyse de la lumière. Selon celle-ci, Spyder indique si votre environnement est favorable, ou pas. Il vaut mieux qu’il le soit, car la suite en dépend. Ensuite vient le moment de la calibration proprement dite. Spyder vous invite à positionner la sonde sur l’écran. Si vous avez un écran LCD, n’utilisez pas la ventouse pour coller la sonde à l’écran, mais utilisez plutôt le contrepoids sur la face arrière de votre écran et la sonde positionnée au mieux, à l’emplacement désigné par le logiciel. S’il le faut, inclinez légèrement votre écran vers l’avant, vous devez trouver un bon compromis au niveau du positionnement sur l’écran. Si vous utilisez un logiciel comme Google mail notifier, quittez-le pendant la calibration. Évitez aussi les économiseurs d’écran qui pourraient se lancer juste avant la calibration, ça ferait désordre. Une fois que tout est prêt vous pouvez lancer la procédure.
• Calibration : et plus blanc que blanc, c’est blanc ?
Spyder va mesurer votre écran. Le but de la calibration est de trouver, pour votre écran, le point blanc le plus blanc possible, le blanc de chez blanc. De la même façon il va chercher le noir le plus noir, calibrer la luminosité et le contraste avec une gamme de couleurs (noir, blanc, gris, rouge, vert, jaune, bleu, blanc). Une fois passée en revue cette gamme de couleur, le logiciel cherche à améliorer, à optimiser le point blanc, puis mesure la luminosité de l’écran (maximale, moyenne, minimale), adapte la luminosité et règle votre écran, en fonction du gamma (2,2), de la température de couleur selon la lumière ambiante (la norme D50 arts graphiques se situe autour de 5000K). Une fois l’ensemble de la procédure terminé (comptez une vingtaine de minutes la première fois), Spyder vous propose d’enregistrer le profil ICC de votre écran. C’est ce profil qui sera désormais utilisé par votre Mac, par défaut. C’est la phase de caractérisation, c’est à dire l’enregistrement des caractéristiques d’étalonnage de votre écran. À l’issue de la procédure, Spyder vous propose de visualiser une série d’images de tests qui vous permettent de comparer votre écran avant la calibration et après. Un clic sur le bouton permuter et vous voyez votre écran sous un autre jour ! Vous pouvez aussi, via le logiciel, comparer votre profil ICC aux profils habituellement utilisés de manière standard.
• Spyder 3, comme les scouts : toujours prête !
Un conseil. Laissez toujours votre sonde connectée. Et pendant que j’y pense, connectez votre sonde à un vrai port USB, au dos de votre iMac et surtout pas sur un hub. N’hésitez pas à l’utiliser régulièrement et donc à la rentabiliser. Pour être efficace, une calibration doit être effectuée cycliquement. Avec ma sonde Spyder Elite, je fais un CheckCAL tous les quinze jours, c’est une vérification de l’étalonnage actuel de mon écran. Vous pouvez à tout moment ou à chaque fois que l’envie vous en prend, faire un ReCAL (c’est un étalonnage standard de votre écran) ou un FullCAL (c’est l’étalonnage complet de l’écran). Si vous pensez que les conditions se sont dégradées ou que la lumière ambiante a changé, une calibration rapide peut être un bon moyen de vous rassurer.
• Photographe amateur ou professionnel, c’est un investissement indispensable !
Soyons clair, une sonde de calibration est pour tout photographe, qu’il soit simple amateur, amateur expert ou professionnel, un investissement définitivement indispensable, dès lors qu’on travaille des images à l’écran. Spyder existe en deux versions, une version Pro et une version Elite, avec une différence de prix relativement minime et quelques fonctionnalités en plus dans la version Elite. Pour ma part, je ne lésine que rarement sur la qualité des matériels engagés, alors amortir quelques dizaines d’euro en plus, compte tenu du service rendu c’est pour moi quantité négligeable. J’ai toujours tendance à vouloir utiliser le meilleur. Quelque soit votre choix (je vous donne les liens vers les deux produits) en achetant une sonde Spyder pour votre Mac, vous faites d’une pierre deux coups. D’abord vous achetez un matériel de qualité qui va durer dans le temps. Ensuite ce matériel vient accompagné d’un logiciel efficace, performant et simple, vraiment simple d’utilisation. À ce propos, notez aussi les mises à jour gratuites du logiciel par internet. Pour être assuré d’une harmonie entre la réalité photographiée, les couleurs restituées à l’écran et le tirage sur papier, le dénominateur commun indispensable est la sonde de calibration.
• voir la fiche produit Spyder 3 Elite
• voir aussi la fiche produit Spyder 3 Pro sur le site Macway
Fabrice Drevon dit
Et oui indispensable cette sonde, en revanche je ne pige pas pourquoi autant bossent sur un écran d’imac ?!
On a largement vu mieux question fidélité d’affichage, surtout pour un photographe.
Je pense aux écrans dédiés de chez Eizo, Nec et consors…(je suis en Eizo pour info).
harvey dit
@Fabrice Drevon à dire vrai si tu veux bosser sur MacOSX, soit tu prends un iMac avec un écran intégré, soit tu prends un Mac Pro et l’écran de ton choix. La seconde option coûte cher. Je ne suis pas du tout d’accord avec ton approche sur la fidélité de l’affichage de iMac, surtout sur les nouveaux modèles. La dalle est d’excellente qualité, la restitution est fidèle. Surtout si l’écran est bien calibré.
Buffalaurent dit
Merci Harvey!
Petite question: pourquoi doit-on refaire des calibrages régulièrement? Juste à cause de la luminosité ambiante? Est-ce que la lumière émise par l’écran évolue avec le temps?
David dit
Mouais, je connais bien la dalle de l’iMac 27″ pour la pratiquer au quotidien. J’en ai renvoyé 2… La 3ème est correcte mais malgré tout pas super homogène (luminosité légèrement différente suivant les endroits, sans parler d’un léger jaunissement dans la partie inférieure). Après vu le prix, on ne peux pas demander la lune et ça ne vaudra jamais effectivement un Eizo.
Mais quand je vois les tirages ou les publications, je me dis que ça suffit bien 😉
harvey dit
@BuffaLaurent En fait du niveau de lumière ambiante dépend l’affichage à l’écran, directement. C’est donc un paramètre non négligeable. Et l’informatique reste une science fondamentalement inexacte. Comme le CheckCAL dure très peu de temps, il suffit de programmer l’intervalle entre chaque vérification. 15 jours me semble être un bon compromis. Facile, rapide, gratuit. Comme ma sonde est toujours connectée au port USB, que le soft est toujours dispo dans la barre de menu, c’est une simple formalité. Et puis ça me rassure aussi, de me dire que j’ai un écran qualifié !
Fabrice Drevon dit
Je suis sur windows et ai réfléchi à un moment donné à passer sur OSX mais c’est vrai que l’option imac avec écran obligatoire ne me convient pas et les mac pro sont bien bien chers en effet… Du coup je reste sur Windows 7 qui est sévèrement mieux que vista et autres windows ceci dit.
harvey dit
@David j’avais hésité entre le 22 pouces et le 27. Un ami de longue date m’avait fortement déconseillé le 27 pouces, je l’ai écouté. Maintenant il faut être un peu pragmatique et se poser la question. Est-ce que si j’achète un Mac Pro deux processeurs Quad core avec 8Go de RAM et la carte graphique de course à 3500€ plus un Écran LCD Eizo ColorEdge CG243W à visière à 2100€, je vais péter tous les compteurs et obtenir des résultats vachement plus optimisés qu’avec mon iMac 22 pouces à 1379€ ? Parce que si je compte bien il y a plus de 4000€ de différence de prix et là pour le coup je ne suis pas sûr que ça soit justifié. Quand on sait que pas mal de photographes peinent un peu actuellement, c’est un argument qui est entendu !
Buffalaurent dit
@Harvey Merci pour l’explication!
David dit
C’est exactement mon avis 😉
Jerome dit
Perso, étant devenu un adepte de MacOS X grâce au macbook de ma femme, j’ai longtemps tourné autour des Mac Pro, car je pars du principe que les écrans restent, les unités centrales valsent.
J’ai donc préférer investir dans un Dell 27’, mais le mac mini me paraissait trop juste et le Mac Pro hors de prix. J’ai donc fouillé le net et profité du fait que mon PC avait besoin d’une cure de jouvence pour acheter des composants PC ‘’les plus compatibles possible’’ de MacOS X. J’ai pris le risque aussi d’acheter SnowLeopard et en bidouillant un peu, j’ai fait un équivalent MacPro 8 cores pour environ 800 dollars. Faut bidouiller un peu, mais c’est moins compliqué que je pensais. Maintenant, je suis sous 10.6.6 (et même avec un magic trackpad) et c’est très stable.
PS : Harvey, comme ce truc est à la limite de la légalité (voir même illégal mais je ne sais pas trop où en est toute cette histoire de clones), je comprendrai que tu modères.
harvey dit
@Jerome eh ben figure-toi que non, c’est pas illégal, en tout cas pas aux US. Je m’étais renseigné sur le sujet, étant moi-même l’heureux proprio d’un Dell mini 8 sous OSX et finalement j’ai cru comprendre qu’Apple ferme un peu les yeux là-dessus en se disant que finalement, vendre des licences OSX ça met du beurre dans les épinards de la firme. Donc tant que tu pirates pas, ça fait de la marge nette pour Apple. Le Hackintosh permet comme tu le dis d’avoir une grosse bête à pas cher même si comme tu le soulignes il faut aimer bidouiller. Seul bémol, c’est qu’un PC, même avec des composants « proches » ça ne sera jamais comme un Mac pro. D’ailleurs, rien que d’ouvrir un Mac pro, voire le génie de la construction intérieure, ça donne le tournis. Sauf que comme d’hab’ Apple met un peu à côté, comme l’absence « officielle » du port eSata mais qu’on trouve en cherchant bien derrière un bloc d’alim (et faut être Indiana Jones pour réussir à choper le connecteur). Bref, super bécanne mais super trop cher ! Alors un Hackintosh à 800€ plus le Eizo qui va bien… Bon on oublie le Eizo, le Dell 27 pouces fera l’affaire !
Letourneux ym dit
Est-ce grave docteur de calibrer à 6500K (gamma 2,2) au lieu de 5000K?
harvey dit
@Letourneux ym non bien sûr que non ! Le niveau de calibration peut varier de manière significative selon plusieurs paramètres, dont le niveau de lumière ambiante. 6500K et un gamme à 2,2 sont des valeurs communément utilisées. D’où l’intérêt de faire un checkCAL tous les quinze jours, voire tous les mois. Parce que finalement les conditions de travail ne sont pas identiques selon la saison, par exemple.
Benoit Jauffrion dit
Il tombe à pic cet article !
Je viens de trouver mon appartement à Charleroi ce matin, et je dois acheter un ordinateur de bureau.
Je suis 100% satisfait de mon mackbook pro et je me demandais si l’écran d’un imac suffisait et surtout si on pouvait le calibrer facilement malgré la dalle en verre dessus… ça à l’air tout bon du coup 🙂
En plus je dois réinvestir aussi dans le remplaçant de mon D200. Honnêtement je préfère mettre plus de sous dans l’appareil photo que d’investir dans un mac pro + écran de qualité !
J’ai toute la Belgique à découvrir et photographier ! 🙂
harvey dit
@Benoit Jauffrion pour info, la sonde Spyder permet aussi d’étalonner un écran de Macbook pro ! Le seul travers de la dalle du iMac c’est son entretien, c’est assez chiant à nettoyer, même en utilisant un produit adapté. Pour remplacer le D200, il y a déjà de quoi faire et sans doute de nouveaux produits à venir !
Ghile dit
Salut Harvey ! Je travaille aussi sur iMac, mais génération précédente (24″). J’ai lu par ci par là qu’étalonner un iMac pouvait être risqué (à cause de la dalle de verre par dessus l’écran). Dans certains forums des types ont rapporté que les couleurs étaient parties en live après l’étalonnage… c’était quasiment de la roulette russe ! Fais-tu partie des chanceux pour qui ça marche nickel ou tu connais plusieurs personnes pour lesquelles ça marche sans problème sur iMac ?
Benoit Jauffrion dit
@harvey en fait, le macbook va appartenir à ma petite femme 🙂
Pour mon D200 ce n’est même pas qu’il est dépassé, mais c’est surtout dans la sensibilité qu’il pêche (limite à 800iso).
Je vais me faire plaisir avec un full frame qui assure plus à ce niveau… ça va m’ouvrir un autre monde 🙂 (tatata, qui m’a souflé D3s à l’oreille ?! http://www.shots.fr/2011/01/20/nikon-d3s-cest-pas-parce-quon-na-rien-a-dire%E2%80%A6/)
Pour en revenir au sujet, la résolution de l’écran est importante aussi. Par exemple, pour l’accentuation, le mieux est d’avoir l’image à 100% ou 50%. avec les résolutions actuelles ce n’est plus forcément du luxe.
Exemple :
Un D3s sort une image en 4 256 × 2 832 pixels
à 50% cette image sera donc en 2 128 x 1 416 pixels
Un écran d’imac 27″ fait 2 560 x 1 440 pixels… on met les barres d’outils, moi je trouve ça parfait pour travailler confortablement.
Yannovitch dit
Aaaaaah =) Superbe article, d’une part parce qu’il parle d’un aspect trop souvent oublié, mais surtout à cause de son introduction qui me rappelle les glorieux jours de l’informatique, là où tout le monde ne se prévalait pas du titre de geek/informaticien/…
Bref.
Sinon juste pour rappeler qu’il existe les hackintosh. Je suppose qu’il ne serait pas de très bon ton de poster des liens, mais même des gens très fidèle aux macs depuis des dizaines d’années passent defois sous ces bebetes, au demeurant très stable ( pour en utiliser une bien configurée, c’est bien vrai!), à cause d’un manque dans la gamme mac justement entre un imac pas assez évolutif et un mac pro trop cher.
Cherchez juste un peu sur le web et vous verrez que je ne dis que la pure et simple vérité 😉
Pascal dit
Salut, au sujet du prix de l’apple 2e, j’en ai acheté un en 1983, je l’ai payé moins de 15000 francs avec les 2 fameuses unités de disquettes de 128 kilo sur lesquelles on posait l’écran. Pour arriver a 50000 francs, je pense qu’il fallait acheter en plus le disque dur de 5 mega. 5 mega le HD, ça nous rajeuni pas tout ça !
AGENT 007 dit
perso j’ai opté depuis + de 3 ans maintenant, pour le 24 » de l’époque et franchement le 27 » avec 8 Go de RAM c’est une tuerie !!!
j’hésite depuis quelques mois à vendre le 24 pour migrer vers le 27
concernant la sonde tout à fait d’accord avec ton article, élément Indispensable oui
Les traitements changent du tout au tout avant et après calibration
Et Dieu sait si lors du déballage de mon Imac il était bien calibré, mais suivant les saisons et l’inclinaison du soleil dans la pièce, il faut à chaque fois procéder à un re-calibrage
Le Macbook Pro est lui aussi un monstre mais vu la vitesse d’un Imac même en 22 » ça sert à rien d’investir là dedans à moins que tu n’en ais besoin qu’en nomade et dans ce cas oui
harvey dit
@Ghile la roulette russe avec un ordinateur Apple ? Non sans blague, no offense mais il faut que les mecs arrêtent de délirer, de raconter n’importe quoi, mais bon ça c’est l’apanage des forums. En quoi une dalle de verre changerait en quoi que ce soit la gestion des couleurs sur iMac ? Je calibre mon iMac régulièrement avec Spyder, je calibre aussi de temps en temps d’autres iMac de mon réseau avec la même sonde, mon écran est nickel et il ne s’agit pas de chance.
@Benoit Jauffrion Lucky wife ! Bon concernant D3s, c’est vrai que c’est un boîtier ultime. Chaque jour qui passe ne fait que confirmer tout le bien que j’en pense. Pour la visualisation des images,dans LR même à 50% je vois tout de suite si c’est bon ou pas. Je veux dire si c’est net, pas flou et que ça pique. Avec D3s, c’est net, quasiment tout le temps. Et avec des cailloux comme le 70-200 2,8VRII, ça pique, c’est beau. Concernant le 27 pouces, c’est grand, un peu trop grand pour le positionnement de mon bureau, il aurait fallu plus de recul. J’ai eu peur de la fatigue visuelle engendrée. J’ai testé le 27 pouces et j’ai eu la confirmation que c’était un poil trop grand. Le 22 pouces est une excellente alternative. Bon, si je gagne plein de sous, j’adorerais avoir un Mac Pro, mais bon ça douille quand même hein ?
@Yannovitch ouaip en ces temps anciens d’ailleurs on ne connaissait pas le mot Geek. On était des Apple fellows, plutôt. Concernant les hackintosh, voilà mon avis de vieux con expert Apple. Ce qui fait la pertinence de l’offre Apple et ce qui fait sa force, c’est la parfaite symbiose entre le hardware et le software. Tout est dit. Si tu te mets à acheter un bécane qui n’a pas été validée par Apple, tu prends un risque. Et je sais de quoi je parle, j’ai acheté d’occase un Dell Mini 9 sous OSX (200€ sur eBay). Config de rêve : 2Go de RAM (faut ça), un SSD interne de 32Go + un SDHC de 32Go. Et voilà, 64Go en ligne. Super rapide mais c’est pas un Mac. Problème de clavier, de drivers, de déf d’écran, etc… Donc là je vais sans doute m’acheter un Macbook Air 11 pouces. Le rêve quoi !
@AGENT 007 hey Tonino 😉 Voilà pourquoi la re-calibration est nécessaire régulièrement, parce que les conditions changent. Pour le Macbook Pro, quelle bonne machine. Perso j’en n’ai pas le besoin, en revanche un petit tout petit Macbook air d’un petit kilo avec 4Go de RAM et 64Go embarqués, alors là oui, ça me tente. Histoire de pouvoir l’amener avec moi partout, tout le temps. Mais bon j’ai déjà mon Dell mini 9 qui marche pas mal, qui sert à se connecter à la Freebox en FTP, à dialoguer avec Skype… J’hésite un peu à sortir 1000€ en fait !
Francois dit
Bonsoir,
Pour ceux qui ne sont pas « satisfait » de la dalle de l’imac, rien ne vous empêche de brancher un 2ème écran via la sortie displayport de votre imac et de l’étalonnera avec la spyder, le budget sera, je pense, toujours inférieur à un mac pro + écran dédié (sauf erreur de ma part), mais je suis d’accord avec vous il faut avoir de la place sur son bureau…
Bertrand dit
Et bien moi je trouve cet article bien intéressant et constructif.
J’utilise la spyder depuis pas mal de temps et elle me sert bien.
Merci Harvey pour ce blog que je consulte systématiquement.
Canon, nikon, Olympus, Mac, Windows… A chacun son truc! Pourvu que l’on ai du plaisir à regarder vos photos 🙂
A440 dit
whouuuuuai… or not!
vous oubliez de mentionner que les macs de mm ref.peuvent avoir des dalles d’origines (et de rendu) différentes …que la dalle de verre n’existe que pour les glossy mais qu’il existe aussi des antiglare…des macbook pro en 15 ou 21…ect ect…
personnellement et malgré toutes vos explications je n’y vois tjrs pas clair…formats écrans et…marques (mm avec la sonde…)
en nomade??? ou pro:il est en effet mieux de contrôler les résultats tout de suite pendant la prise sur grand écran….
A440 dit
ah si..encore un truc:essayez de monter un Dell(si vous arrivez de le voir en plein jour)ou un HP avec des composants semblables au Macbook pro
et essayerz de voir une différence sur le prix…regardez les prix de portables pro chez Lenovo…ou ailleurs
désolé je reste en..carafe ,à la recherche d’un portable avec écran mat de qualité,lisible en plein-air et,comme tous…pas (trop) cher et soumis à toutes vos …propositions photographiques.
Azety dit
ou alors on achète pas ce jouet on fait des économies et on fait des photos.
harvey dit
@Azety la sonde calibration c’est tout sauf un jouet. Il ne s’agit pas que de faire des photos encore faut-il que la colorimétrie à l’écran soit exacte.