« …Debout les campeurs et haut les coeurs ! N’oubliez pas vos bottes, parce que ça caille aujourd’hui, ça caille tous les jours par ici… On n’est pas à Miami, on en est même loin !… » De l’autre côté de l’atlantique, paumé dans le trou du cul de la Pennsylvanie, un bled de nom de Punxsutawney fête chaque année le groundhog day – en français dans le texte le jour de la marmotte – et demande à une adorable bestiole dont le charisme confondant rappelle un peu celui de mon chat Gizmo (aka Momo the bio) de prédire le temps. Donc, une docte assemblée se réunit chaque année, en ce jour du 2 février, les gars sortent la bestiole de sa boîte, discutent le bout de gras avec la marmotte qui leur dit si oui ou non elle voit une ombre. La légende (euh.. oui ce plan de fou dure depuis 120 ans) veut que si Phil (c’est le nom de la marmotte) voit une ombre, on est reparti pour six semaines d’hiver. Et aujourd’hui, donc, 2 février 2009, Phil a vu son ombre. Les membres du cercle de la marmotte sont donc allé fêter l’événement en buvant du vin chaud, ce qui explique peut-être leur faculté à causer avec des marmottes…
Cette célébration du Groundhog day a donné une comédie désopilante réalisé en 1993 par Harold Ramis avec Bill Muray et Andie MacDowell, où un présentateur météo est condamné à revivre le même jour, encore et encore, le 2 février, jour de la marmotte à Punxsutawney. Un jour sans fin fait partie de ces films cultes dont je suis capable de réciter les dialogues par coeur. Et justement, aujourd’hui, avec toute la neige qui est tombée sur Brest, ce qui arrive moins souvent chez nous qu’en Pennsylvanie et ses célèbres blizzards (« vous avez dit blizzard » ah ben ouais je vous avais prévenu…) et ses dépressions en provenance d’Altoona, donc aujourd’hui à Brest ça caillait meuh meuh. Un temps à ne pas mettre une marmotte dehors.
Et une question est sur toutes les lèvres gercées (poil au nez). C’était l’anniversaire de qui aujourd’hui, hein ? De Phil la marmotte et d’Anne-Hélène, qui à l’instar de Madame Lancaster, ne fait pas de déjà vu. Happy birthday !
