Je suis au regret de répéter que je ne connais pas Nick Cave. Ce garçon – au demeurant fort talentueux – est né quelques mois avant moi, dans un trou perdu en Australie. Il y avait donc de fortes chances qu’on ne se croise pas puisque sa carrière a commencé à l’aube des années 80, une décennie pendant laquelle j’ai pratiquement décroché de toute activité culturelle en général et musicale en particulier, pour émerger à nouveau de mon comas musical profond au début des années 90. Voilà, c’est dit. Lorsque j’ai photographié Mick Harvey (une autre mauvaise graine de renom), l’an passé à Art Rock, ce fut idem, au grand dam de mes camarades trentenaires totalement extatiques. Ce soir on remet ça, donc, avec The Dirty Three qui compte dans ses rangs Warren Ellis, un violonniste qui avait rejoint les Bad Seeds à l’époque de Murder Ballads, neuvième opus en 1996. Au premier accord, je ne vais pas tarder à savoir à quel sauce le combo va nous manger. Warren Ellis est hallucinant de virtuosité, totalement habité, il vit son concert comme si sa propre vie en dépendait…
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chris dit
pfff… putain de photos ! la série dirty 3 elle tue !
Gilles CALFORT dit
Bonjour Hervé,
L’autre soir, le 29 avril exactement j’ai retrouvé un Nick Cave en pleine forme avec les Bad Seeds. La claque ! J’y retourne le 9 juin, à l’Olympia.
Rapport au concert de Warren Ellis avec The Dirty Three à la Carène.
Un « PUTAIN DE MUSICIEN » !
Amitiés de Gilles