Quatre ans après son concert (mythique) au Vauban où il avait mis la salle entière en transe sur Crève-coeurs, Daniel Darc revient, plus sombre et plus flamboyant que jamais, avec une galette au nom déjà inoubliable « Amours suprêmes« . Un clin d’oeil à Coltrane, des collaborations prestigieuses (on retrouve Bashung avec délice sur le titre « LUV« ), des compositions signées Frédéric Lo et magnifiquement produit par ce dernier avec François Delabrière. L’album ouvre sur « j’irai au paradis« , un single tubuesque au gimmick qui fleure bon le son pop rock seventies, de celui qui donne envie de bouger son cul. Tout l’album est du même tonneau, de ces vins grands crus qu’on déguste jusqu’à l’ivresse des profondeurs d’où revient Daniel Darc, plus vivant que jamais. J’attends désormais le moment où je vais enfin le retrouver sur une scène, en live. Et le plus tôt sera le mieux.
• cliché inédit ! Daniel Darc au Vauban en 2004.