Quand la plus frenchie des ladys british vient à l’Espace Vauban chanter « la dame de Birmanie », une chanson inédite bouleversante écrite pour Aung San Suu Kyi, opposante au régime dictatorial de Birmanie, prix Nobel de la Paix en 19991, assignée à résidence dans des conditions dramatiques par la junte militaire, quand Jane Birkin vient poser sa voix délicate et fragile sur des mots qu’elle a écrit avec son coeur et avec son âme, on écoute avec l’attention qu’on prête aux chose sérieuses de la vie. La vie d’une autre femme qui s’est levée contre un système militaire qui a déjà provoqué la mort de milliers d’innocents, réprimant dans le sang la révolte des moines boudhistes comme celle des étudiants. Jane est seule sur la scène du Vauban et explique, calme et posée, la situation de Aung San Suu Kyi qui risque sa vie chaque jour. « Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Alors, s’il vous plaît, avec vos moyens à vous, dans les journaux ou sur internet, relayez ce message. Plus nous serons nombreux à parler d’elle et plus la cause de Aung San Suu Kyi sera entendue. »