Comme dirait Katerine – qui fait le une de couv’ des Inrocks cette semaine, dansant le tango avec Dominique A (encore lui ?) – j’suis borderline, à tout point de vue. D’abord j’ai un planning de ouf, j’ai euh… une douzaine de concerts en attente (dérushés, certes, mais en attente…) et hier soir c’était la cerise sur le gâteau. J’arrive au Vauban pour Exploding Star Sextet, le combo jazz made in Chicago réuni autour de Rob Mazurek. En posant ma veste je croise mon pote Gilbert, qui officie (très souvent avec beaucoup de talent) aux lights des concerts du Vauban et là, d’un air vaguement goguenard Gilbert me lance « Hervé, ce soir, je t’ai préparé des lights… Tu m’en diras des nouvelles ! » M’ouais… Je descends dans la salle, le concert commence, dans le noir. Et puis un rétroprojecteur s’allume et diffuse en boucles des diapos colorées sur les zicos et là je comprends. Je remonte quatre à quatre vers la console lights histoire de demander des comptes à Gilbert, pas de Gilbert. La console est éteinte, Gilbert m’expliquera plus tard que les seules lights sont celles sortant du rétroprojecteur. Dans ces conditions, ce fut chaud, ultra chaud. Mais, comme j’apprécie particulièrement les conditions de prise de vue désastreuses (c’est mon côté fais-moi-mal-johnny), j’ai shooté. Jusqu’à ce que j’obtienne ce cliché un peu irréel de Rob Mazurek.
Pour les puristes (…), voilà les données Exif :
• EXIF : Canon EOS | manuel | 70-200 f/2,8L IS | 148 mm | f/2.8 | 1/25 sec | ISO 1600