Lightsphere, l’indispensable complément du flash.
Premier constat. Faire des photos avec un flash c’est infiniment plus complexe que ça en a l’air. Ça peut même être assez capricieux, parfois casse-gueule et pour obtenir un résultat parfait, du premier coup, ça tient souvent du petit miracle. On tâtonne, on passe du temps, on essaye des combinaisons. Faire des photos au flash, c’est souvent une grosse galère. Pour s’en convaincre, il suffit de plonger dans la documentation de son flash, de tâter un peu des options, des paramètres, des possibilités quasi infinies de jouer avec cette lumière à la demande. Pour ma part, comme beaucoup de photographes, j’ai longtemps détesté le flash. D’abord parce que dans mon domaine de prédilection, la photo de spectacle, le flash est purement et simplement banni, selon la formule consacrée des « premiers titres sans flash ». Mais il est des moments où l’on n’a pas le choix et où un flash est nécessaire, même en plein jour. Bien utilisé, le flash permet d’obtenir une image plus lumineuse, voire de réaliser un effet intéressant ou simplement de déboucher les ombres. Le problème avec le flash, c’est que la lumière est souvent envoyée crûment, sans nuance, provoquant des zones d’ombre parfaitement tranchantes et disgracieuses. La solution, pour éviter ce genre de désagrément, est d’utiliser un accessoire qu’on appelle un diffuseur de lumière. Encore faut-il trouver le bon. Depuis plusieurs années, j’utilise le lightsphere imaginé par le photographe américain Gary Fong. Cet accessoire m’est devenu tellement indispensable que je ne peux plus envisager de faire des photos au flash sans lui.
• Lightsphere de Gary Fong. C’est quoi ce truc ?
« C’est quoi ton truc ? C’est pour stocker les cacahuètes ? » Ah ! Quel dommage que je n’ai pas gagné 1 euro chaque fois qu’on m’a demandé à quoi sert l’accessoire qui chapeaute mon flash. La première version achetée, il y a des années, était assez encombrante, mais Gary Fong a fait évoluer son système et propose désormais un modèle collapsible (rétractable) qui tient beaucoup moins de place dans le sac. Une fois fixé sur le flash, le lightsphere tient solidement. La nouvelle version, cinquième génération, se fixe en un clin d’œil sur le flash, grâce à une bande velcro. Le principe du diffuseur, quant à lui ne change pas. Comme son nom l’indique, il s’agit de conditionner et de répartir la lumière pour qu’elle se diffuse de manière douce et harmonieuse. La plus-value, avec le système développé par Gary Fong, c’est qu’il est possible de varier l’intensité lumineuse en positionnant sur le filtre un certain nombre d’accessoires (des dômes). Le lightsphere permet de contenir l’éclair du flash ou au contraire de le relayer et de démultiplier sa portée. On peut également, en ajoutant un dôme de couleur, moduler les tons chairs. Ainsi, il n’y a plus d’effet cassant entre un modèle et son environnement. Très prisé des photographes de mariage aux Etats-Unis, le lightsphere n’a finalement qu’un seul défaut. Lorsque vous y aurez goûté, vous ne pourrez plus vous en passer.
• Photographier au flash c’est facile.
Avec lightsphere, Gary Fong vous livre une carte de référence très pratique qui donne quelques pistes simples selon les paramètres de la prise de vue. Hauteur sous plafond, prise de vue en plein air, photo de groupe, distance du sujet, type d’effet souhaité, … Il suffit d’adapter le positionnement du flash, du lightsphere et de son accessoire et d’utiliser le réglage (sensibilité, vitesse, diaph). Le diffuseur lightsphere de Gary Fong rend l’utilisation du flash plus aisé, plus simple et vous assure d’un excellent résultat en toutes circonstances, sans effets indésirables. Avec un accessoire comme le chromedome, vous pouvez relayer la puissance de votre flash et obtenir un éclairage nettement plus performant. Et comme Gary Fong reste avant tout un photographe, il livre sur son site web de nombreux trucs pour améliorer encore l’utilisation de cet accessoire, totalement indispensable selon moi. Encore une ou deux choses, avant de vous quitter. D’abord, nombre de gens bien intentionnés vous diront que c’est un investissement inutile et qu’on peut faire aussi bien avec une vulgaire boite en plastique. Ces gens n’ont jamais utilisé le lightsphere et encore moins de diffuseur taillé dans un Tupperware. Croyez-moi sur parole, lightsphere est un investissement vite rentabilisé et surtout durable (je trimballe le mien dans mon sac depuis des lustres). Ensuite, il existe sur le marché de nombreuses contrefaçons du lightsphere, je vous conseille donc d’être vigilant et de bien vérifier que vous achetez un produit certifié Gary Fong. Le prix d’achat (comptez un peu moins de 100€ pour un kit complet) est un bon indicateur d’authenticité. Et tant qu’à faire, autant préférer l’authentique à la copie.
[…] Lightsphere de Gary Fong : vous allez aimer faire des photos au flash. […]