On l’a pressenti, le Francis Cabrel, chez nous à Kerampuilh et puis on avait vite déchanté, quand on avait appris de source sûre (en fait de lui-même), croix de bois, croix de fer, que le gars d’Astaffort n’avait pas trop envie de bouger son cul cet été, préférant siroter son jus de pomme dans son Lot et Garonne de prédilection. On nous l’avait dit et répété, même si le Francis fait partie des arlésiennes du festival des Vieilles Charrues (un peu comme Bob, non pas l’éponge plutôt Dylan), qu’il a répété à l’envi son envie de venir et de partager avec nous un bon gros morceau de fête estampillé made in CharruesLand, on s’était fait une raison, ça ne serait pas pour cette année. Et puis là, ce matin (un lapin), on apprend entre deux par voie de presse, grâce à une indiscrétion d’un journaliste de la Dépêche du Midi qui le tient de source sûre (en fait de Francis Cabrel lui-même…) que le p’tit gars d’Astaffort sera bien des nôtres, à Kerampuihl cet été. Ça nous laisse un peu de temps pour préparer la fête et astiquer les casserolles : cette édition des Vieilles Charrues 2009 s’annonce grandiose, et comme d’hab’ la prog va servir toutes les clientèles, entre pointures planétaires (Springsteen, Kravitz, Moby, …), gratin de la french touch (Cabrel, Renan Luce, …), pop rock classieuse (The Ting tings, TV on the radio), électro du meilleur tonneau (Birdy nam nam est pressenti) sans oublier mes coups de coeur perso, aussi divers que les Frères Morvan, Nashville Pussy, Charlie Winston. Avec, cette année, une mention spéciale pour le tremplin des Jeunes Charrues et mon inconditionnel soutien à Lazhar (Win Lazhar ! Win !).
• cliché : Francis Cabrel par Claude Gassian