A la louche, les Vieilles Charrues c’est dans une semaine et comme chaque année, une semaine avant CharruesLand, j’entre progressivement dans un espèce d’état bizarre, mêlé d’émotion et d’excitation. D’ailleurs, tant pour calmer ma tension que pour la préparation physique (indispensable), tous les soirs c’est quarante cinq minutes de velo training. Quatre jours de Vieilles Charrues, c’est pas le marathon de New York mais quand même, ça y ressemble. Et puis je me connais et j’assume mon enthousiasme naturel. Tout voir, tout shooter, ne pas rater l’ombre d’une miette. D’autant que cette année encore les Vieilles Charrues nous ont préparé un menu gargantuesque. Alors en exclu lulu et rien que pour vos mirettes, voici, parmi tous les plats, mon menu de prédilection. Le jeudi 17 juillet, je vais faire le grand écart entre Motörhead et Babyshambles, avec une mention spéciale à Pete Doherty, simplement en espérant qu’il soit là. Le vendredi 18 juillet, pour moi l’étoile du jour s’appelle Constance Verluca, sexy, drôle et cynique. Je ne raterai ni Patrick Watson (souvenir ébloui à la route du rock), ni Senser (souvenir ému au Run ar Puñs), ni Sharko (éblouissant au même Run ar Puñs), ni Gogol Bordello que je ne connais pas mais que je sens bien parti pour foutre le feu. Et puis j’irai taper du pied avec ZZ Top, évidemment, mais sans Marty Mac Fly (« Doc sait danser ? »). Samedi 19 juillet, j’espère que mon coeur va tenir la marée. Etienne pour faire dadaho à Kerampuihl et pulser encore et encore, Matmatah, pour une dernière valse (deus da Lambe d’ober an dro), Dub Inc (inratable, à voir absolument), Gossip et Does it offend you yeah (histoire de rester dans la hype), Brisa Roché (sublime, feat. Lena Deluxe aux claviers). Le dimanche 20 juillet, plein de bons sons, The Hives, The Kooks, The Dø (histoire de fredonner on my sh-sh-shoulders toute la soirée), Asa (vue à Art rock, voix sublime) et puis Vanessa Paradis, évidemment, avec ou sans son pirate. Seule déception, on ne dansera pas sur Joy division dans la fosse avec the Wombats qui ont annulé leur participation. Du côté des jeunes charrues, mon coup de coeur va à Rotor Jambreks, un épatant show man hors norme découvert au Vauban. Comme d’hab’ il y aura des découvertes et des yeux embués d’émotion. Les Vieilles Charrues, c’est bien plus que des concerts, c’est un truc impalpable, des regards, des visages, une ville, une région. Des gens motivés, capables du meilleur, volontaires, farouchement attachés à leurs valeurs qui transforment une petite ville du Centre Bretagne, Carhaix, pendant quatre jours, en capitale européenne des festivals. Comme chaque année, à quelques jours du rendez-vous, je n’en peux plus d’attendre. Je suis prêt. Vieilles Charrues 2008, à l’abordage ! Et que la fête commence !
Le Zla dit
Hello, J’ai découvert ton blog (et le reste) il ya (très) peu au hasard des liens de photographe …
Je partage juste ton enthousiasme sur les vieilles charrues où je serai également présent (photographe également) même si mon expérience ne rivalise pas encore avec la tienne…
Je sens que ces 4 jours vont me mettre sur les genoux !
snockot dit
bien hate également a ces 4 jours !! durant l’année, j’attends 6 mois l’annonce de la prog et 6 autre mois ces fameux 4 jours ! ce week end c’était entrenement a bobital,e t ma fois l’ambiance des charrues aura du fil a tordre pour battre cette ambiance ! mais bon, comme d’habitude, laissons place aux surprises et a la magie ! et vive les charrues !
Roger dit
Extraits de la webcover officielle : http://degasne.over-blog.com