Les amateurs de garage rock bien trempé (sous les aisselles) et de bière fraîche s’étaient donné rendez-vous à la Carène vendredi soir pour un set rock des voyous de service, avec le retour de The Lords of Altamont, des mecs salement infréquentables auprès de qui n’importe quel combo de rock djeuns d’aujourd’hui fait figure d’enfants de choeur, des mecs en cuir et en tatouage que j’avais déjà shooté en d’autres temps au Vauban et aux Charrues. Ambiance équipée sauvage avec projection vidéo d’extraits de films pendant le concert, de Brando aux allumés d’Easy Rider, ambiance cambouis, Harley Davidson et gros riffs couillus, tandis que dans la salle le public envoit le bois. Depuis le temps qu’ils tournent les Lords gardent la même patate, même si le son ne fait pas franchement dans la dentelle. A la basse on reconnaît Michael Davis aussi discret que lorsqu’il officie au manche du DKT MC5. Je quitte la Carène et je repars dans la nuit vers le Vauban. Les riffs d’Altamont se perdent dans la nuit, sur le port de co.
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