Si dans l’bus tu t’es fait choper, viens donc faire un tour à Lambé. La première fois que j’ai entendu le single Lambé je me suis dit que ça sonnait plutôt pas mal et que les p’tits gars de Lambézellec (un petit bled juste à côté de Brest, je dis ça pour tous les péquenots qui n’habitent pas Brest ou sa communauté urbaine et ils sont nombreux, me dit-on) on allait en entendre parler et pas que dans le coin. Au rayon des souvenirs, il y a ce show-case sur un parking derrière un magasin de disques à Quimper. Et puis, évidemment, il y a eu l’apologie, un texte rondement mené et des adversaires de la cigarette qui fait rire habillés pour l’hiver. L’époque du premier album la ouache sonne l’heure de gloire des Matmatah, avec 700.000 albums écoulés, excusez du peu. Pour ma part, j’ai beaucoup écouté Archie Kramer et un peu moins La Cerise même si le dernier album des Mat’ contient quelques perles, comme le titre éponyme ou crépuscule dandy. Ce sera difficile d’oublier des moments aussi intense que le concert des étudiants en 2005 avec une place de la Liberté ras la gueule et même un peu plus. Inoubliable aussi les concerts au Vauban, les éclats de rire de Marc Ribette (le cinquième Matmatah, le tourneur, l’ami) backstage. A dire vrai, je déteste les moments définitifs, c’est mon côté pessimiste actif. Donc je serai à Plougastel Daoulas le 18 novembre, à l’Avel Vor, par la porte ou par la fenêtre, mais j’y serai, pour shooter cette valse des Matmatah dont je veux bien parier, moi, qu’elle ne sera pas la dernière. Et si dans l’bus tu t’es fait pécho, deus da Lambe d’ober an dro.