Il y a des filles qui prennent une basse parce que ça fait style et que franchement, il n’y a rien de plus sexy qu’une fille qui ondule sur sa basse. Le blème c’est qu’on ne tient pas un arpège avec des considérations de ce calibre-là, si j’ose dire. Il y a donc les filles qui se contentent d’être sexy, accrochées convulsives à leur manche et puis il y a des filles comme Dajla. Samedi soir, au Run ar Puñs, devant un parterre chaud (comme d’hab’), Dajla et ses doigts de fée ont parcouru le manche de la basse avec une dextérité, une classe, une aisance qui forcent le respect. Si on ajoute à cela un regard et une voix de velours, une présence scénique hallucinante, des zicos (guitare/batterie) grosse pointure, on obtient un de ces putains de concerts dont seul le Run ar Puñs a le secret. Je suis sorti du Run exténué et heureux. En sortant, j’ai croisé Dajla, j’ai bredouillé deux ou trois mots de circonstance (« j’aime beaucoup ce que vous faites »). Je n’ai pas osé lui dire qu’en plus, ce soir, j’étais un petit peu amoureux. Amoureux d’une bassiste aux doigts de fée.
• bientôt les photos du concert sur Cinquième nuit
• voir le myspace de Dajla
• voir le site web de Dajla