En regardant Yannick Noah sur la scène de Glenmor, je pense à Coluche. Certains seront petits, gros et noirs et pour eux, ça sera très très dur. Lui, il est noir, grand, souriant, il a le six pack, il est auréolé d’une carrière de champion de tennis (vainqueur de Roland Garros en 83, excusez du peu) et reconverti avec bonheur dans une carrière de chanteur populaire. Le mot est lâché. Ne m’en déplaise, Yannick Noah est définitivement populaire. Pour s’en convaincre, il suffisait d’ouvrir les oreilles et les yeux pour constater l’ampleur de la clameur lorsque Noah a foulé la scène des Vieilles Charrues. Le reste appartient déjà aux souvenirs. Un set milimétré, des zicos grande pointure et un Noah bondissant et généreux, l’affaire était dans le sac. Jeu, set et match.