A dire vrai, Peter Gabriel ne serait sans doute pas complètement ce qu’il est sans ce bonhomme incroyable qu’est Tony Levin. Je crois bien que ma passion pour les bassistes – salut Daniel – vient de là, vient de lui. Au Pavillon Baltard, en 1978, Tony Levin était déjà là (regardez bien sur le montage des tickets de concerts, il figure sur la photo, juste derrière Peter en cuir noir qui chantait « back in new york city »). Bassiste d’exception, notamment au stick instrument dans la maîtrise duquel il est passé maître, Tony apporte aux sets de Peter Gabriel une touche de génie et une prestance scénique d’une densité et d’un niveau émotionnel rare. Classieux.