1- Numérique ou argentique ?
Numérique bien sûr ! J’aurais tendance à dire qu’il faut vivre avec son époque. Je ne renie pas la photographie argentique bien au contraire mais je suis un enfant de l’ère numérique. Je trouve que l’image numérique ouvre tellement de possibilité de création que cela serait dommage de s’en priver. J’admire les photographes qui prennent encore le temps aujourd’hui de travailler leurs films dans le noir, de jongler avec les solutions de C-41 et de E-6 pour réaliser le développement croisé auquel ils ont pensé à la prise de vue. Après, je suis conscient que le numérique c’est la facilité. On réfléchit moins avant de déclencher et c’est un tort, mais le numérique me permet de réaliser des choses que je ne pourrais tout simplement pas faire en argentique.
2- Domaine de prédilection ?
Je n’ai pas vraiment de domaine de prédilection. Je suis un peu un touche à tout et j’aime explorer l’immensité des possibilités offertes par la photographie numérique. Je dois sentir la photo, qu’elle me parle, afin de retranscrire l’émotion du moment. Que ce soit pendant un mariage ou lors d’une séance nouveau-né, il faut que les photos vivent et racontent quelque chose. Sur une photographie d’architecture ou de paysage c’est plus difficile mais là j’essaye de capturer le plus fidèlement ce que mes yeux voient.
3- Lumière du jour ou lumière artificielle ?
Les 2 mon capitaine ! La photographie de mariage est clairement une discipline où il faut savoir composer avec la lumière naturelle et je dirais même avec la faible lumière naturelle. La maîtrise de la lumière du jour est difficile mais celle de la lumière artificielle l’est plus encore. Je découvre encore la lumière artificielle et j’essaye de l’apprivoiser. Un de mes projets futurs et de travailler encore plus en mêlant les deux types de lumières.
4- Canon ou Nikon ?
Nikon ! Comme ma réponse risque d’être un peu courte, je vais essayer d’étoffer un peu, ce choix. Au moment de faire le choix cornélien, j’ai étudié les produits des 2 marques en fonction de nos besoins et avec comme principale focalisation la photographie de mariage. Le choix s’est porté sur Nikon, mais pour autant, je ne renie pas les qualités des boitiers et optiques Canon. Je suis toujours bluffé par certaines vidéos tournées avec les 5DMkII. On dit souvent que ce n’est pas l’appareil qui fait la photo mais la personne qui est derrière. C’est vrai mais je rajouterais que la maîtrise de son matériel et le matériel en lui-même aide quand même beaucoup.
5- Optique de prédilection ?
Je n’ai pas vraiment de préférence nette. Si je regarde d’un point de vue statistique c’est le 24-70mm qui domine largement, ensuite on trouve un peloton composé du couple 50mm 1.4 et 70-200mm, et on termine par les ultras grands angles (14-24mm et 16mm fisheye) et le 105mm macro. En terme de plaisir, j’aime vraiment l’utilisation du 50mm 1.4 qui couplé au D3 fait des merveilles.
6- Des influences ?
Pas vraiment. Je suis un grand consommateur d’images, merci Internet. J’aime errer sur des sites comme 1x.com ou Flickr pour y découvrir de nouveaux styles, de nouvelles techniques. J’essaye ensuite de les adapter avec mon œil et mon état d’esprit. Si je devais citer un nom, je dirais Peter Lik qui m’a vraiment scotché par ses paysages et encore plus par leur mise en lumière en galerie.
7- Mode M ou pas ?
Rarement. Je dirais que je suis 90% du temps en mode priorité d’ouverture. J’aime contrôler ma profondeur de champ et jouer avec. Ensuite, je fais confiance à mon boitier qui est suffisamment « intelligent » pour calculer l’exposition correcte. Les rares fois où je quitte le mode A pour le mode M c’est lors de prises de vues en studio ou lorsque je désire un effet particulier (flou de bougé, pose longue, lightpainting…).