Avec l’avènement du numérique, on est entré de plain pied dans le domaine de l’immatériel, du déconstruit, du dématérialisé. Ça vaut pour la musique, mais aussi pour la vidéo et naturellement la photographie. Sur le nombre immense de photos prises chaque jour sur la planète, combien seront imprimées ? Un nombre infinitésimal. On n’imprime plus les photos. On les regarde sur des écrans d’ordinateur et majoritairement sur son smartphone. D’ailleurs le smartphone est devenu le vecteur de prise de vue, pour la plupart des gens. Le papier n’existe plus ou quasiment plus et c’est bien dommage. Récemment j’ai vu passer un communiqué de presse de chez Canon qui disait ceci. « Une étude montre que les tirages photos contribuent à nous rendre plus heureux en nous permettant de revivre des moments précieux. » J’ai gardé cette phrase dans un coin de ma tête et cela a confirmé mon envie d’essayer autre chose. J’avais envie depuis longtemps de tester Instax Square, c’était l’occasion ou jamais. J’ai appelé mes amis de Fujifilm France et je leur ai demandé s’il était possible de m’envoyer un Instax SQ10, pour voir. Deux jours après, j’ai vu.
Instax SQ10. Devenez photographe-magicien.
• Instax SQ10, un hybride à la croisée des chemins
Bien sûr, j’aurai bientôt l’occasion de vous reparler en détail de Fuji Instax SQ10, en particulier de ses aspects techniques qui le rendent incroyablement attractif. Rendez-vous compte. Fujifilm a inventé un concept qui n’existait pas, une proposition fascinante, un appareil photo argentique ET numérique. Un hybride à la croisée des chemins, entre absolu classicisme de la photographie instantanée et modernité du traitement numérique. Mais je veux d’abord vous parler de magie, de l’extraordinaire pouvoir d’attraction, que dis-je ? De la fascination que ce petit Instax SQ10 exerce sur les gens. J’ai réalisé mes tout premiers tests, après avoir survolé la documentation de l’appareil, car il y a deux ou trois petites choses à connaître avant de se lancer. Lorsque j’étais prêt, j’ai dit à Victor (5 ans) et Elliot (2 ans) que j’allais leur faire un tour de magie. Évidemment, ils savent que c’est vrai. Un grand-père déjà capable de transformer du chocolat noir en chocolat au lait est capable de tout. J’ai donc photographié les deux lascars et alors que Victor se demandait où était le prodige, je lui ai proposé d’appuyer sur le bouton OK. Là, les deux gamins éberlués ont vu la puissance cosmique phénoménale de leur grand-père, photographe-magicien. La photo a disparu progressivement de l’écran, remontant à la surface, tandis qu’un Instax papier au format carré sortait physiquement de l’appareil. Et là, les deux minots sont restés bouche bée. Et ce n’était que le début.
• On touche au domaine du merveilleux
J’ai demandé à mes deux compères d’exercer leur magnétisme pour m’aider à faire apparaître l’image et au bout de quelques instants, la photographie est apparue. Le petit miracle de Monsieur Land s’exprimait encore une fois. Je dois admettre que j’étais aussi fasciné que ces deux enfants, d’ailleurs je pense que les ingénieurs Fujifilm, qui ont imaginé ce process, cette petite animation de la photo qui sort virtuellement et réellement de Instax SQ10, sont restés, eux aussi, de grands gamins. Là, on touche à ce que la photographie a de plus fondamentalement essentiel, d’historique même. La magie de la chimie, des cristaux d’argent, de la révélation. Instax SQ10 a cette incroyable capacité d’être à la fois un appareil numérique, capable de stocker des images sur un support numérique, de les traiter en temps réel, de les imprimer maintenant ou plus tard, ou pas. En déclenchant un processus instantané argentique. C’est stupéfiant. On touche au domaine du merveilleux, du poétique. Instax SQ10 est plus qu’un appareil photo instantané, c’est un outil de séduction massive. Et si ça marche sur les enfants, ça doit marcher aussi avec les adultes qui sont des enfants qui ont juste grandi.
• Instax SQ10 emporte avec lui le rire des enfants
Je n’ai pas proposé aux deux musiciens de Voï Voï de les photographier. J’avais mon Nikon D4s entre les mains, les deux compères avaient bien compris que je n’étais pas là pour remplacer la moquette, j’étais estampillé photographe. Je leur ai proposé de s’asseoir sur deux chaises installées au cœur de la splendide médiathèque des Capucins de Brest et de faire avec eux un tour de magie. En voyant la photo disparaître de l’écran, sortir physiquement de l’appareil, j’ai seulement entendu le rire de deux enfants criant d’une seule voix « Wouah ! » Comment pouvait-il en être autrement ? Ces deux musiciens, qui sont aussi de grands rêveurs, des poètes du son, infatigables voyageurs adeptes de l’immense Belà Bartók, regardaient, émerveillés, leur image apparaître. Moi, j’étais le grand Mandrake, magicien ou peut être plus simplement un client de Monsieur Land au regard émerveillé.
• Instax SQ10 est incroyablement sexy !
Et sinon, combien ça coûte ? Je ne compte plus le nombre de fois où des gens m’ont posé cette question ! Chez Amazon, Instax SQ10 coûte environ 270€ et chaque cartouche de 10 photos environ 10€, soit 1€ la photo. Du point de vue qualitatif, il n’y a rien à dire, c’est bon, voire très bon. Les couleurs sont vives, exactes, contrastées, l’image est bien nette. À dire vrai, Instax SQ10 est un voyage dans le temps. On se retrouve au temps béni du Polaroid et objectivement on est loin des vaines tentatives Impossible Project. Disons les choses clairement, Fujifilm dispose d’une absolue maîtrise dans le process de la photographie instantanée, quand Impossible Project (rebaptisée aujourd’hui Polaroid Originals, depuis le rachat de la marque) est encore dans le flou, fut-il artistique. On est là dans le cœur du système Instax SQ10. Un appareil photo hybride, capable de produire un cliché instantané de très grande qualité, tout en proposant des outils numériques. Le tout au format carré historique du Polaroid (mais de taille inférieure). Bref. Autant d’arguments qui rendent Instax SQ10 incroyablement sexy. La proposition de Fujifilm est audacieuse mais c’est un pari réussi. Tout le monde, je dis bien tout le monde, a envie d’un Instax SQ10. Qu’on soit photographe ou pas, peu importe. Avec Instax SQ10, on devient magicien, Monsieur Loyal, Houdini, Mandrake, poète. Le temps suspend son vol, l’image apparaît, la photographie règne.
• merci à Fujifilm France de m’avoir permis de réaliser un test complet du matériel Instax SQ10
• merci à Jérôme Geoffroy de m’avoir donné envie de tester Instax SQ10. J’attends la sortie de son livre « Pola & Co » chez Dunod avec impatience !
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